ERRATUM - "Affaire Stéphane Konan, le directeur de la police scientifique serait en fuite": Il n'en est rien
Par Ivoirebusiness - Stéphane Konan dément personnellement les allégations de fuite et de corruption portées à son encontre.
AFFAIRE LE DIRECTEUR DE LA POLICE SCIENTIFIQUE SERAIT EN FUITE, IL N'EN EST RIEN"...
Dans nos colonnes le 24 juin dernier, nous avions donné un écho à un article paru dans des médias ivoiriens en compatibilité avec le code d'éthique et de déontologie, concernant le directeur de la police scientifique de Côte d'Ivoire, monsieur Stéphane Konan.
Mais selon ce dernier, qui a appelé la rédaction d'IvoireBusiness, les informations le concernant et reprises par nous avec beaucoup de précautions CAR PORTANT LA MENTION " à prendre avec beaucoup de précautions, car non encore officiellement confirmées à ce stade de nos investigations", sont aux antipodes de la réalité. Comme on le voit, "IVOIREBUSINESS" avait formulé l'article au conditionnel, ce qui prouve clairement que nous n'étions pas affirmatifs, et que nous avions le souci de l'équilibre dans le traitement de cette information, et non de nuire à quiconque, encore moins à monsieur Stéphane Konan.
De sources concordantes, et suite au coup de fil du concerné hier 8 JUILLET depuis son poste à Abidjan, nous infirmons de façon effective les informations reprises par notre quotidien de la façon suivante:"STÉPHANE KONAN n'a pas de patrimoine immobilier, ni de parc automobile, et fait preuve d'intégrité morale dans l'accomplissement professionnel de la mission qui lui a été assignée dans la construction nationale, à savoir traquer les cyber criminels par tous les moyens. Une mission à haut risque dans un pays considéré par les médias occidentaux comme l'une des places tournantes de la cyber criminalité en AFRIQUE SUBSAHARIENNE...
De son côté, monsieur "STÉPHANE KONAN", qui nous a comme on l'a dit joint par téléphone, nous a affirmé sans ambages qu'il ne possède aucun patrimoine immobilier, ni de parc automobile à ABIDJAN. Son salaire est de 900.000 Fcfa (1352€), et il gère un budget annuel de 30 millions de Fcfa.
Pour lui, les accusations gratuites de détournement de fonds dont il est l'objet, sont sans doute l'oeuvre de personnes mal intentionnées, ou tout au plus, est-il la victime expiatoire d'une cabale médiatique bien orientée visant à le fragiliser, et dont le but serait d'ébranler sa fougue foncière dans sa mission de lutte acharnée contre la cyber criminalité en Côte d'Ivoire!
Les fondamentaux du journalisme contemporain professionnel que sont la déontologie et l'éthique, nous donnent la latitude absolue d'être en osmose avec la vérité des faits, car être journaliste, c'est informer objectivement, et non nuire délibérément!
A BON ENTENDEUR, SALUT!
(YVES T BOUAZO)
(Directeur de la publication)
ORIGINAL DE L'ARTICLE
Côte-d’Ivoire : Stéphane Konan, directeur de la police informatique et bras droit d’Hamed Bakayoko, serait en fuite !
Le 24/06/2013 - 07:20
Des informations circulant actuellement font état de la fuite de Stéphane Konan, directeur de la police informatique au ministère de l’Intérieur et bras droit du ministre Hamed Bakayoko. Information à prendre avec beaucoup de précautions, car non encore officiellement confirmées à ce stade de nos investigations. Stéphane Konan, proche ami de l’ex-chef rebelle Roger Banchi, ex-président du MPIGO, aurait précipitamment quitté le pays pour un pays européen, avec l’intention de ne pas y revenir. Il aurait quitté le pays sous le couvert d’une mission. Stéphane Konan, fils de l’ex-ministre Lambert Konan Kouassi, membre influent du Pdci-Rda, se serait senti en danger suite à une accusation de la part du ministre Hamed Bakayoko, concernant une affaire hautement sensible. De quelle affaire s’agit –t-il ? Aucune précision à ce stade de nos informations. Mais on sait par contre que c’est lui qui a géré les investissements massifs de plusieurs dizaines de milliards de Fcfa du ministère de l’Intérieur concernant le CCDO, l’acquisition de caméras, la surveillance informatique, et la lutte contre la cybercriminalité. Nous y reviendrons.
Serge Touré