Entrée en seconde : 31% des admis au Bepc orientés

Publié le mardi 22 novembre 2011 | Nord-Sud - La rentrée des classes des élèves de seconde a enfin été fixée au 28 novembre avec l’annonce de la moyenne d’orientation : 9,50.

Pour l’année scolaire qui débute, il faudra aux élèves de 3e une moyenne égale ou supérieure à 9,50 pour passer en classes de seconde. Des classes dont la rentrée sera effective le 28 novembre prochain sur l’ensemble du territoire. L’annonce a été faite, hier, à l’auditorium du Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro par Kandia Camara, ministre de l’Education nationale. Qui présidait la cérémonie d’ouverture de la Commission nationale d’orientation et d’affectation en seconde. « Une cérémonie conjointe avec le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle consacrée à l’orientation-affectation des élèves en classes de seconde de l’enseignement général et ceux de l’enseignement technique et professionnel », s’est-elle réjouie. La sélection, à ce niveau, a ajouté la ministre, aboutira à un total de 61.545 élèves orientés sur 199.366 candidats à l’entrée en seconde. Soit 30,87% de taux de transition contre 19,09% en 2010. 38.171 de ces admis seront orientés dans les classes de seconde de l’Enseignement secondaire général et 23.371 dans les filières qu’offre l’Enseignement technique et la formation professionnelle. Aux commissaires qui ont débuté les travaux depuis quelque temps, la ministre de l’Education nationale a insisté sur « les principes de ponctualité, d’assiduité, de rigueur et de probité pour mener à bien les charges» qui leur incombent. De même, a-t-elle demandé d’appliquer scrupuleusement les instructions consignées dans les conducteurs qui leur ont été remis. Non sans noter l’insuffisance des structures d’accueil au niveau de l’enseignement secondaire public, due à l’évolution rapide des effectifs scolaires et la crise qui frappe le pays depuis plus de 10 ans. Aussi les deux ministères recourront cette année encore au secteur de l’enseignement privé dans les zones où cela est nécessaire «afin d’améliorer la qualité de l’enseignement par la réduction des effectifs». Aussi, la ministre Kandia rassure-t-elle les fondateurs d’établissements privés : « il faut s’en convaincre, le poids de la dette est lourd. Mais l’Etat s’emploie à régulariser la situation du mieux qu’il peut dans le contexte difficile qui est le nôtre. » Avant la cérémonie, Mme Kandia Camara a visité quelques établissements scolaires de la ville pour se rendre compte de visu de l’effectivité de la rentrée au primaire et au premier cycle du secondaire.

Ousmane Diallo à Yamoussoukro