Enseignement supérieur privé : Bacongo ferme 40 grandes écoles
Publié le mercredi 19 octobre 2011 | Notre Voie - Une quarantaine d’établissements d’enseignement supérieur privé n’ouvriront plus leurs portes aux élèves de Côte d’Ivoire et de la
Publié le mercredi 19 octobre 2011 | Notre Voie - Une quarantaine d’établissements d’enseignement supérieur privé n’ouvriront plus leurs portes aux élèves de Côte d’Ivoire et de la
sous-région pour des formations BTS et post-BTS. Cissé Ibrahima Bacongo, le ministre de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche scientifique, vient par un arrêté, de fermer 40 écoles supé-rieures privées et d’interdire des filières de formations qui ont été octroyées selon lui de façon illégale à des promoteurs. Deux catégories d’établissements sont concernées par l’arrêté de Bacongo. La première qui a fonctionné avec beaucoup de difficultés et la seconde qui n’est pas du tout fonctionnelle. Dans la première catégorie, l’on peut citer ICOGES, ISCJJ ORLY, ISTP, ECOFORP-A, INSMA, Institut supérieur technique Racine, ESCG la Sorbonne, Estan, Euro formation. Dans la seconde, IPTEC le Chandelier, ISGES, IPAAM, BLM Isacom, ESCG, ISIE, ISPH, ESTP le Jourdain, EIGM. Des filières, selon la tutelle, ont été retirées de certaines écoles, parce qu’obtenues illégalement à en croire l’arrêté de Bacongo. Il s’agit de filières de formation au BTS et de filières de formation aux diplômes post-BTS autorisées entre le 4 décembre 2010 et le 11 avril 2011. Parmi les grosses victimes de Bacongo, EST-Loko, dont le richissime fondateur Loko, propriétaire de nombreuses écoles supé-rieures privées, a été pendant très longtemps le chouchou de l’enseignement supérieur privé de part le nombre impressionnant d’affectés de l’Etat dans ses établissements. “Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a entrepris depuis le mois de juillet 2010 un vaste mouvement d’assainissement des éta-blissements d’enseignement supérieur privé. On peut citer à titre de rappel, la réforme des programmes de formation au BTS avec la réduction du nombre de filières de 56 à 27 ; la mise en place de la commission d’évaluation des établissements d’enseignement supérieur privé ; le durcissement des conditions de création et d’ouverture desdits établissements ; l’instauration des autorisations de diriger et d’enseigner dans ces établissements ; la signature de la convention de concession du service public de l’enseignement à des établissements privés” a indiqué hier M Ibrahima Diakité, le directeur de l’enseignement supérieur privé.
Charles Bédé