Endommagement de la centrale d’Azito: Le secteur de l’électricité en danger
Publié le mercredi 17 octobre 2012 | Le Mandat - L’une des centrales thermiques d’Azito a subi de sérieux dégâts. Cette unité qui alimente Abidjan en électricité, a subi d’importants dommages
Publié le mercredi 17 octobre 2012 | Le Mandat - L’une des centrales thermiques d’Azito a subi de sérieux dégâts. Cette unité qui alimente Abidjan en électricité, a subi d’importants dommages
qui ont réduit de moitié sa capacité. La centrale regorge deux turbines à gaz GT 13 E2 qui se caractérisent par une alimentation principale au gaz et au fuel en secours. Elles fournissent en temps normal 280 mégawatts d’électricité à la capitale économique. Selon, l’un des responsables, le système détection feu a été endommagé et une turbine à gaz attaquée à la grenade par les assaillants est hors service. Aujourd’hui, la capacité a été réduite de moitié. Même s’il n’y a pas de rupture de l’électricité, il faut dégager rapidement des moyens importants pour remettre à niveau ce matériel détruit. Cette situation intervient au moment où Abidjan est confronté à des coupures intempestives de courant. Le secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire a un besoin urgent d’investissement de plusieurs milliards pour se moderniser et combler une décennie de retard. Dans l’attente de la mobilisation des fonds, les ennemis de la nation viennent de nuire tous les efforts du gouvernement. «Ils ont pu avoir accès à la salle de commande de nos machines et ont intimé l’ordre à nos opérateurs de stopper les deux en fonctionnement», a noté Luc Ayé, directeur général de la centrale d’Azito. Il a ajouté que l’un des groupes a été arrêté et l’autre maintenu en fonction pour assurer une certaine continuité au niveau de l’exploitation du réseau. « A l’heure actuelle, nous avons un groupe qui est à l’arrêt pour lequel nous sommes en train d’évaluer les réparations à faire », a-t-il insisté. Cet incident ne devrait pas aggraver les risques sur l’approvisionnement de l’électricité en Côte d’Ivoire. Le ministre des Mines et de l’Energie et celui de la Défense qui ont évalué le préjudice avec la direction d’Azito doivent prendre le taureau par les cornes.
BS