En marge des assemblées annuelles du Fmi et de la Banque mondiale, Diby ‘‘vend’’ la Côte d’Ivoire aux investisseurs et financiers
Publié le samedi 24 septembre 2011 | Le Patriote - Pas de répit pour la délégation ivoirienne à Washington. En marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fmi qui se tiennent
Publié le samedi 24 septembre 2011 | Le Patriote - Pas de répit pour la délégation ivoirienne à Washington. En marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fmi qui se tiennent
du 23 au 25 septembre, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby multiplie les entrevues. Le jeudi dernier, il a rencontré des investisseurs et le groupe JP Morgan. L’un des plus grands établissements de services financiers au monde et un des leaders mondiaux des services financiers. Il regroupe des métiers de banque d’investissement, banque privée, gestion d’actifs, gestion de fortune, trésorerie et services-titres. Dans son speech, le ministre Diby a expliqué que les autorités ivoiriennes œuvrent depuis la fin de la crise post-électorale à la réconciliation nationale et à la reprise économique. L’investiture du Président Alassane Ouattara le 21 mai 2011 a parachevé le retour à l’ordre constitutionnel et les élections législatives qui se tiendront en décembre prochain et locales en 2012 vont clore le cycle électoral. Diby a fait savoir qu’au plan économique et social, le Gouvernement accorde la priorité aux besoins immédiats des populations et à la réhabilitation des infrastructures socio-économiques du pays, dans le cadre du programme d’urgence conclu avec le FMI soutenu par la Facilité de Crédit Rapide (FCR). Selon lui, le programme économique et financier, en discussion avec le FMI soutiendra la reprise à moyen terme. Et la conclusion prochaine d’un programme 2011-2014 soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) avec le FMI marquera une nouvelle étape de la reprise économique et de la normalisation des relations de la Côte d’Ivoire avec ses partenaires extérieurs. Selon lui, la mission technique du FMI qui s’est déroulée du 31 aout au 15 septembre 2011 a permis d’arrêter un cadrage macroéconomique pour la période 2011-2014 et devrait déboucher sur l’approbation par le conseil d’administration du FMI d’un nouveau programme soutenu par la FEC d’ici novembre prochain. L’économie ivoirienne pourrait connaître une reprise assez forte durant le reste de l’année 2011. Après avoir évoqué les actions des bailleurs de fonds à l’endroit de la Côte d’Ivoire, il a relevé que l’espoir est permis en 2012.
Perspectives pour l’année 2012
Le cadrage macroéconomique pour 2012 en cours de discussion avec le FMI table sur une reprise forte de l’économie. Le PIB pourrait croitre de 8,5% en 2012 selon les premières évaluations grâce au retour à l’apaisement de l’environnement sociopolitique. Une forte hausse de l’investissement est notamment anticipée compte tenu des besoins considérables de réhabilitation de l’équipement productif du pays (production électrique, production pétrolière, construction, transports, infrastructures). Les nouvelles réformes structurelles et l’accroissement des investissements publics étant la clé pour une croissance plus élevée. Pour Diby, le programme économique et financier négocié avec le FMI pour la période 2011-2014 repose sur l’engagement de nouvelles réformes structurelles visant à soutenir le secteur privé et améliorer le climat des affaires. Les priorités du gouvernement seront : L’amélioration de la gestion des finances publiques, l’augmentation du potentiel fiscal, le rééquilibrage des comptes du secteur électrique et le rétablissement de la viabilité des régimes de retraite, l’amélioration du cadre légal, notamment s’agissant du droit des affaires, l’amélioration de la capacité du secteur financier ivoirien à jouer son rôle d’intermédiation de l’épargne et de financement du développement. A moyen terme, l’objectif des Autorités ivoiriennes est d’engager une reconstruction de l’ensemble des infrastructures du pays après des années de sous-investissement public en raison de la crise interne. Des réformes structurelles vont être engagées pour améliorer l’efficacité globale de l’économie et le niveau de la croissance potentielle. L’objectif est d’accroître sensiblement l’investissement public, de 3% du PIB en 2010 à 5% en 2012 et 7% en 2014. Les Autorités pour leur part, entendent conduire des partenariats public-privé sur les grands projets d’infrastructure chaque fois que cela sera possible. L’on enregistrera les normalisations des relations financières avec le Club de Paris et les créanciers privés. « La crise post électorale est maintenant derrière nous. L’économie ivoirienne est repartie de l’avant et le dynamisme économique et commercial est de retour. La Côte d’Ivoire est pleinement désireuse d’accueillir la communauté des investisseurs pour accompagner son développement et saisir toute les opportunités offertes par les secteurs en croissance de son économie (énergie, matières premières, infrastructures, tourisme, agriculture, …) dans le cadre de partenariats public-privé », a conclu le ministre Diby.
Jean Eric ADINGRA
Assemblées annuelles 2011 du groupe banque mondiale & Fmi : Journée dédiée à la Côte d’Ivoire
Publié le samedi 24 septembre 2011 | Le Temps
Dans le cadre de l’assemblée annuelle 2011 du conseil des Gouverneurs du Groupe de la Banque Mondiale et du FMI, une journée spéciale est dédiée à la Côte d’Ivoire ce samedi 24 septembre 2011. Il s’agit d’une coalition de bailleurs pour l’Etat de Côte d’Ivoire en vue de mobiliser des ressources sur le moyen terme allant de 3 à 5 ans nécessaires pour sa reconstruction post-crise et la relance économique. Cette rencontre sera co-présidée par la Banque Mondiale et la BAD et mobilisera tous les partenaires de la Côte d’Ivoire à savoir : Les multilatéraux, notamment le FMI, BM, BAD, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la CEDEAO, les bilatéraux ; la France, les USA, le Canada, l’Allemagne, la Chine et les Systèmes des Nations Unies.
Cette rencontre fait suite à celle qui s’est tenue le 18 avril 2011 aux assemblées du printemps concernant le dénouement de la crise post électorale.
B. M.