Election du 31 octobre - Simone Gbagbo lance la campagne du candidat de Lmp aux Etats-Unis

Le 29 septembre 2010 par Notre Voie - La 2ème vice-présidence du Front populaire, Mme Simone Gbagbo a lancé la campagne du candidat de

Simone Gbagbo, la Première Dame.

Le 29 septembre 2010 par Notre Voie - La 2ème vice-présidence du Front populaire, Mme Simone Gbagbo a lancé la campagne du candidat de

La Majorité présidentielle (LMP) aux Etats-Unis, le 25 septembre dernier, à Silvère Springs dans l’Etat de Maryland, en présence de Gnamien Yao, directeur national de campagne adjoint chargé de la diaspora. L’équipe est dirigée par Druid Charles. Mme Gbagbo a prononcé un exposé sur la «vision politique et économique du candidat Gbagbo». Elle a présenté le candidat Laurent Gbagbo, «un homme qui a fondé son activité politique sur la démocratie ; quelqu’un qui a toujours mis la notion de démocratie au centre de toutes ses actions et de son programme politique». Une attitude qu’elle trouve sensée, car, dira-telle, «un pays qui n’est pas démocratique est un pays qui retarde lui-même son envol, son développement». Ceci est d’autant plus vrai que «tous les pays qui se sont développés sont des pays démocratiques. Même ceux qui ne l’étaient pas comme, la Russie, sont revenus à la démocratie». Pour Mme Gbagbo, c’est cette considération qui a poussé l’ex-opposant historique au régime Houphouet-Boigny et ses compagnons à se battre pour mettre fin au parti unique. Le deuxième aspect de la lutte du Président Laurent Gbagbo que la conférencière mettra en exergue est la notion de la souveraineté pour les Etats aricains, en général, et de la Côte d’Ivoire en particulier. A l’en croire «autant la souveraineté n’est pas négociable, autant un pays ne peut y renoncer, car renoncer à sa souveraineté revient à se mettre à la domination d’un autre pays». Or, avancera-t-elle à l’endroit de ceux qui se nourrissent encore d’illusions, «personne d’autre ne vous aimera mieux que vous- mêmes». Toutes ces paroles fortes pour faire comprendre à ses compatriotes que le développement de la Côte d’Ivoire dépendra uniquement d’eux. Simone Ehivet Gbagbo soulignera d’ailleurs à ce propos que la Côte d’Ivoire a été attaquée en 2002 parce que Laurent Gbagbo a souhaité sa souveraineté dès sa prise de pouvoir. Pour la Première Dame, l’homme qu’il faut voter le 31 octobre prochain est bien Laurent Gbagbo, «Le seul qui tient à la souveraineté de son pays comme à la prunelle de ses yeux. Le seul qui veut que la Côte d’Ivoire ait le droit de commercialiser ses produits, signer des partenariats avec qui elle veut et diversifier ses relations dans l’intérêt des Ivoiriens». Gnamien Yao a insisté sur les vertus d’humilité, de transparence et d’esprit d’ouverture qui caractérisent le candidat. «Ouvrez vos bras à tout le monde expliquez avec détails la politique de notre candidat afin que les plus hésitants nous rejoignent. Acceptez tous les caprices, cela ne vous enlèvera rien. Rendez compte à ceux qui le veulent, cela ne fera qu’augmenter le capital-confiance de nos électeurs», a-t-il affirmé. Correspondance particulière de Mathieu Bouabré aux Etats-Unis