"ECONOMIE AFRICAINE": "CROISSANCE ET PROSPERITE"

Le 30 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS - Beaucoup de leaders politiques africains sont davantage enclins à brandir le chiffon blanc de l'euphorie de la croissance à deux chiffres

De autre presse.

Le 30 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS - Beaucoup de leaders politiques africains sont davantage enclins à brandir le chiffon blanc de l'euphorie de la croissance à deux chiffres

dans leurs pays respectifs: Cela en jubilant par cette victoire des chiffres en macro- économie pour fasciner les appétits économiques dans la mondialisation. Il faudrait ensuite franchir le cap de la macro-économie pour atteindre le stade de la micro-économie; et les réalités de la vie quotidienne du peuple! En un mot, la croissance exponentielle dans un pays donné ne suffit pas pour engendrer la prospérité: Il faut jouer sur d'autres leviers pour qu'elle ait une incidence concrète et idoine sur la vie quotidienne des populations africaines, en passant par le pouvoir d'achat et surtout le panier de la ménagère... Dans le cas typique de la Côte d'ivoire, sous la conduite du visionnaire "Félix Houphouët BOIGNY"(1960-1993), a joui des fruits d'une croissance à deux chiffres pendant deux décennies. A cette période, les ivoiriens n'avaient rien à envier aux pays considérés aujourd’hui comme dragons asiatiques! Mieux, les salaires ivoiriens après le "décrochage"(augmentation des salaires des enseignants dans l'enseignement dans les années 70) étaient supérieurs, selon certains rapports d'organisations internationales crédibles aux salaires dans l'enseignement secondaire dans certains pays de l'ancien bloc de l'est: ROUMANIE, POLOGNE, BULGARIE pour ne citer que ces pays là...Mais "HOUPHOUET" ne s'est pas autosatisfait d'une croissance de deux chiffres! Ainsi, dans une option de capitalisme dirigé via l'intervention de l'état, il créa des sociétés d'état (AGRIPAC, CHAINE AVION) permettant ipso facto aux ivoiriens de tenter l'aventure de la libre entreprise dans le but de dynamiser le tissu économique ivoirien. D'autre part, il initia une semi-industrialisation de la Côte d'ivoire, via l'installation dans les régions stratégiques de Côte d'ivoire des usines(CAFE) dans le processus de la semi- transformation du CAFE made in Côte d'ivoire. Tous ces facteurs salariaux doublés d'un environnement politique propice et stable, ont favorisé un pouvoir d'achat relatif et entraîné la consommation à haute échelle en Côte d'ivoire. Au finish, la croissance ivoirienne a servi sous "HOUPHOUET" à créer des milliers d'emplois en deux décennies permettant aux ivoiriens de jouir d'un pouvoir d'achat longtemps envié dans la sous-région ouest africaine. Notons que de 1960 à 1993(1 franc français valait à 50 francs cfa)! Le 7 NOVEMBRE 1990, quelques semaines après la victoire "d'Houphouët" aux premières élections multipartites en Côte d'ivoire, le vieux "Houphouët" nomme par décret "Allasane Ouattara", premier ministre de la Côte d'ivoire. L'homme est un technocrate qui jouit d'une solide expérience au Fmi, ex directeur général de la Bceao (Banque centrale de l'Afrique de l'ouest), donne 100 jours pour juguler la crise économique ivoirienne. Notons dans les intentions, les mesures et actions économiques qu'il a entreprises sur le plan macro-économique (rééquilibrage macro-économique ) semblaient bien orientées, mais la feuille de route du FMI qu'on lui avait imposée, n'avait pas pris en compte l'impact réel sur la paix sociale dans un pays longtemps accoutumé à l'abondance! Ce sont les germes de son échec relatif de 190 à 1993!Aujourd’hui, 18 ans plus tard, il est aux commandes de la Côte d'ivoire en tant que président, qui prédit une croissance à deux chiffres en 2012!Ce n'est sans doute pas utopique, mais le challenge qu'il devra relever est de renvoyer aux calendes grecques l'insécurité croissante ambiante en Côte d'ivoire, qui est au niveau de l'économie politique internationale, un frein à l'investissement accru sur le long terme...De plus, la croissance à deux chiffres respectivement annoncée par le président "Allassane Ouattara" lors de ses voyages respectifs AUX usa et récemment à Bruxelles, devrait davantage créer de l'emploi , donc du pouvoir d'achat pour atterrir dans le panier de la ménagère ivoirienne. Au finish, il faut que les ivoiriens sentent le fruit de cette croissance à deux chiffres dans leur assiette en 2012!!C'est le souhait ardent de plus d'un ivoirien en 2012!A bon entendeur, Salut!

(Yves T BOUAZO)