Echec de Jean Ping (Commission Ua) : Un autre pan de Ouattara tombe !
Le 18 juillet 2012 par Le Temps - La journée du dimanche 15 juillet 2012 ne s’est pas montrée complaisante avec Alassane Ouattara et un de ses grands soutiens, . Le
Le 18 juillet 2012 par Le Temps - La journée du dimanche 15 juillet 2012 ne s’est pas montrée complaisante avec Alassane Ouattara et un de ses grands soutiens, . Le
Gabonais Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine, vient de tomber à Addis-Abeba en Ethiopie, face à la teigneuse Sud-Africaine NKosazana Dlamini-Zuma. En tombant, Ping s’écroule avec un pan entier de l’orgueil, de l’autorité et du soutien du chef de l’Etat ivoirien. l’histoire sait que Jean Ping fait partie des grands comploteurs qui, à travers leur position au sein de l’Union africaine, ont forcé l’accession de Ouattara au pouvoir. Après la mise en place du Panel de l’Union africaine devant étudier la crise postélectorale et proposer un dénouement, Ping expliquait dans les milieux pro-Ouattara que le but du Panel, était de remettre le pouvoir à Ouattara et de faire partir Gbagbo. Mais lorsqu’il arrivait dans un milieu pro-Gbagbo et que les journalistes lui demandaient si cela était vrai, il niait avoir déclaré une telle idée. Mais personne n’était dupe, Jean Ping fait partie des instruments de domination de la France-Afrique et de l’impérialisme occidental. Il s’était farouchement opposé au recomptage des voix qui, ailleurs s’est révélé une solution pour résoudre le même problème. Et Ouattara est tellement lié à cet instrument de l’asservissement de l’Afrique, qu’il a failli créer
une «rébellion» à l’Ua qu’il juge de manquer de démocratie, parce que son candidat n’est pas élu à la majorité simple, contrairement aux textes. Parce qu’il voulait absolument voir son ami Jean Ping élu, il trouve les textes de l’Union africaine non démocratiques : «Le continent n’est pas divisé, ce sont les règles de la démocratie qu’il faut revoir. Il faut introduire la démocratie dans notre union», avait déclaré Alassane Ouattara, sur Radio France internationale. Mais alors que, malgré son pied de grue, ces textes n’ont pas été amendés et que son ami Ping a été chassé par les mêmes textes, Ouattara fait la pirouette et déclare : «L’Afrique a gagné, c’était un scrutin démocratique. Mme Zuma a gagné tous les 4 tours du scrutin et le 4e tour, elle a eu la majorité requise des 2/3. Elle mérite cette victoire». Or, c’est parce que, selon la même règle, Jean Ping ne méritait pas la victoire, qu’il n’avait pas été élu, mais lui Ouattara, encore puissant du soutien de Sarkozy, Wade et autres, pouvait se permettre de remettre en cause toute élection où ses intérêts ne sont pas vainqueurs. Aujourd’hui, l’humilité avec laquelle il reconnaît la victoire Mme Zuma est à la dimension de la perte de ses soutiens. L’outrecuidance que permettait la certitude d’avoir des soutiens qui peuvent inverser impunément la vérité démocratique, s’est estompée. «C’était un scrutin démocratique» ! Histoire de se rattraper pour ne pas être la risée des consciences éclairées. la chute de Jean Ping affaiblit l’âme et le boucan de Ouattara. le même Ouattara qui a pleuré à libreville lorsqu’il a vu aller ailleurs la coupe d’Afrique qu’il avait pourtant «juré» de ramener à Abidjan. Que lui restera-t- il finalement, comme raison d’entretenir un régime arrogant, après la débâcle de Nicolas Sarkozy, Abdoulaye Wade, Amadou Toumani Touré (Att) et Jean Ping ? Le souvenir de ses grosses racines emportées par la foudre démocratique et la justice immanente devrait enseigner au camp Ouattara qu’on ne peut tabler sur des soutiens extérieurs pour régner durablement sur un peuple contre son gré. Un pouvoir construit sur la contrevérité, peut certainement se «rattraper », voler et piller le pays, mais quelle est son image dans la société et l’histoire ? Mme NKosazana Dlamini-Zuma de l’Afrique digne, vient de «corriger»Jean Ping, l’instrument de l’esclavagisme occidental. Il part avec un pan entier du boucan d’Abidjan. Félicitation Mme Zuma !
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr