Duékoué: Grève générale des enseignants / Un élève tué, deux autres blessés
Publié le mardi 20 novembre 2012 | Notre Voie - Le mouvement de grève de cinq jours entamé hier par les enseignants a tourné au drame à Duékoué. Le bilan, né des violences provoquées, fait état d’un
élève tué et deux autres blessés. Selon des sources jointes sur place, les élèves du Lycée Moderne se sont rendus au collège privé IGEP pour déloger leurs camarades, soutenant ainsi l’action de leurs professeurs. Mais, des témoins révèlent que cela n’a pas été du goût du Fondateur du collège IGEP, Touré Mamadou.
Publié le mardi 20 novembre 2012 | Notre Voie - Le mouvement de grève de cinq jours entamé hier par les enseignants a tourné au drame à Duékoué. Le bilan, né des violences provoquées, fait état d’un
élève tué et deux autres blessés. Selon des sources jointes sur place, les élèves du Lycée Moderne se sont rendus au collège privé IGEP pour déloger leurs camarades, soutenant ainsi l’action de leurs professeurs. Mais, des témoins révèlent que cela n’a pas été du goût du Fondateur du collège IGEP, Touré Mamadou.
Qui, aurait donc demandé à ses élèves de s’opposer par tous les moyens à l’entrée des élèves du Lycée dans son établissement. Ceux-ci s’exécutent et s’en suivent quelques échauffourées entre les élèves, c’est la chasse à l’homme dans les deux établissements situés non loin de la voie principale Duékoué- Guiglo. A en croire des témoins, un véhicule de transport en commun de marque Toyota( Dyna) assurant la liaison entre ces deux villes fonce donc à toute vapeur sur les élèves attroupés aux abords de la route et fauche mortellement le jeune Mory Diabaté âgé de 12 ans et élève en classe de 6ème au collège IGEP. Deux autres élèves de cet établissement, Kouakou Konan Gédeon, 16 ans en classe de 4è et Oulai Mesmin, 14 ans en classe de 6è ont été blessés par ce véhicule. Dans tous les établissements primaires et secondaires de Duékoué, l’école a été paralysée par la grève générale de 5 jours des enseignants observée pour protester contre la remise en cause des accessoires de leur salaire acquis sous Gbagbo.
Vincent Deh