Douanes ivoiriennes / Prestation du BIVAC : Le Colonel Koffi Méa rassure

Publié le jeudi 12 avril 2012 | L'intelligent d'Abidjan - Des usagers exerçant au PAA (Port autonome d’Abidjan) font état de ce que le scanner Bivac ne marche pas. Distillant de part et d’autre, que 66 000

FCFA seraient réclamés sur chaque marchandise. Pour s’assurer de la fiabilité de l’information, notre équipe s’est rendue le mercredi 11 avril 2012 à la DGD (Direction général des douanes), précisément à la DCQ (Direction de la communication et de la qualité).

Publié le jeudi 12 avril 2012 | L'intelligent d'Abidjan - Des usagers exerçant au PAA (Port autonome d’Abidjan) font état de ce que le scanner Bivac ne marche pas. Distillant de part et d’autre, que 66 000

FCFA seraient réclamés sur chaque marchandise. Pour s’assurer de la fiabilité de l’information, notre équipe s’est rendue le mercredi 11 avril 2012 à la DGD (Direction général des douanes), précisément à la DCQ (Direction de la communication et de la qualité).

Si l’on s’en tient aux explications du Colonel Koffi Mea Ignace, directeur de la communication et de la qualité à la DGD, le service a observé un arrêt de 48h (2 jours) pour des raisons de maintenance. A l’entendre, il n’y a pas eu de panne. Ce sont des activités habituelles. La preuve, explique le Colonel Koffi, une circulaire informant les usagers de ce qu’il y aurait une légère perturbation de 2 jours dans le fonctionnement des activités de scannage pour une question de maintenance a été faite à cet effet. A l’en croire, la maintenance ne concernait que l’ordinateur de programmation. C’est donc l’appareil qui définit la période d’exercice. D’ailleurs actuellement l’appareil fonctionne correctement.

Les agents sont en sous activités», selon lui. «De leur fonctionnement dépend également le fonctionnement de la douane. Nous n’avons pas intérêt que l’appareil ne marche pas», a-t-il ajouté. Réaliser l’inspection des marchandises à destination ou avant expédition, pour les douanes BIVAC-Scan-ci c’est offrir aux clients le niveau d’assurance correspondant à leurs attentes. Les services fournis sont conçus pour faciliter, promouvoir la transparence des échanges commerciaux, protéger la sécurité du consommateur et de l’environnement, assurer le respect des réglementations en vigueur, mettre à la disposition des autorités, un outil important de suivi et de gestion de commerce intérieur ainsi que des statistiques ». la société Bivac scan-ci (filiale du groupe français bureau Veritas) a été mandatée par l’Etat de Côte d’Ivoire dans le cadre d’une convention de concession signée le 7 mai 2004.

AK

Justice / Abus de confiance : Il se fait passer pour Salomon Kalou et escroque la ministre

Publié le jeudi 12 avril 2012 | L'intelligent d'Abidjan

Il s’appelle Bahi Salomon. Il se fait passer pour Salomon Kalou, l’international footballeur ivoirien pour escroquer la ministre Anne Ouloto. Et il résiderait en Finlande, selon son complice ou en Angleterre selon la représentante de la victime. A l’occasion d’un voyage de la ministre de la Salubrité urbaine, Anne Ouloto, en Europe, elle l’aurait rencontré dans un aéroport. Depuis cette rencontre, ils ont gardé le contact et s’appellaient régulièrement. De ses contacts, le sieur Bahi Salomon ou Salomon Kalou comme il s’est fait appeler, va profiter pour extorquer de l’argent à Mme la ministre. C’est dans le courant de mars 2012 qu’il met son plan à exécution. Bahi Salomon, par l’entremise d’un de ses complices abidjanais dénommé René Gnoleba, entreprend des démarches pour avoir la confiance de la ministre. Il commence par offrir un bouquet de fleurs à Anne Ouloto. Et cela, à 2 reprises. La seconde fois, la ministre accepte même de recevoir dans ses bureaux l’envoyé de Salomon Kalou, à savoir René Gnoleba, à qui elle transmettra de vives voix sa gratitude. Après les fleurs, un flacon de parfum. Là, la confiance est de mise et l’usurpateur le sait et en profite. Il va demander à la ministre la somme d’un million FCFA en contrepartie d’un chèque de 5,5 millions FCFA qu’il toucherait en semaine. Un faux chèque du reste que va conserver la secrétaire de la ministre, Mme Kanaté. Après cette action, il va demander à la secrétaire de la ministre, des provisions pour son séjour européen dont des vivres et non vivres. Bahi Salomon ne s’arrêtera pas là, pour montrer sa gratitude à la secrétaire, il lui soutire 2,5 millions FCFA devant représenter les frais d’immatriculation d’un véhicule chez un concessionnaire de la place. C’est à partir de ce moment que la secrétaire, face à l’absence prolongée du véhicule, va alerter la police afin de mettre le grappin sur son acolyte abidjanais, qui effectuait toutes ces courses en son nom. Le Parquet ne va point tergiverser et pour complicité d’escroquerie, va le condamner à 6 mois de prison ferme et 100 000 FCFA d’amende avec le paiement de la somme de 2,5 millions FCFA à Mme Kanaté qui s’est constituée partie civile.

FO