Dimbokro : Un bébé de 10 mois retrouvé mort dans les broussailles

Publié le lundi 12 mars 2012 | Le Mandat - Amani Kouamé, ira répondre des ses actes, dans quelques jours, devant le tribunal de première instance de Dimbokro. Le bébé de dix (10) mois, de sexe féminin, dont il avait la garde, a été retrouvé mort,

Femmes portant leur bébé au dos.

Publié le lundi 12 mars 2012 | Le Mandat - Amani Kouamé, ira répondre des ses actes, dans quelques jours, devant le tribunal de première instance de Dimbokro. Le bébé de dix (10) mois, de sexe féminin, dont il avait la garde, a été retrouvé mort,

le 1er mars 2012, dans les broussailles, derrière la morgue, à 150 m de la ville. La rumeur qui enflait au sujet de la disparition du nouveau-né va pousser le jeune Kouamé Konan Rodrigue, neveu d’Amani Kouamé, à se rendre sur les lieux, où avait été aperçu son oncle, flânant. Grande fut sa surprise de reconnaître le corps sans vie du bébé. Il court donc aviser les gendarmes, avant d’y aller avec son oncle.

Suite à un interrogatoire, Amani Kouamé déclare avoir tué l’enfant parce que sa fille n’avait pas reçu de baptême traditionnel qui devrait marquer son entrée dans sa vie de femme. Or, selon lui, en pays Baoulé, c’est une honte d’enfanter sans s’être soumis à ce rituel. Au cas où elle contractait une grossesse, le bébé devrait être éliminé. En attendant de répondre de cet acte, le sieur Amani Kouamé est gardé à vue dans les locaux de la Gendarmerie.

FABIENNE TAPE

Yopougon cité Sodefor: Les Frci enlèvent un lieutenant des ex-Fds

Le 12 mars 2012 par Notre voie - Djanbitché Dagré Julien, lieutenant des ex-Fds en fonction au bataillon de commando parachutiste (Bcp) a été enlevé, samedi dernier, entre 9h et 10h, à son domicile à cité Sodefor à Yopougon

Niangon-à-droite par des hommes armés en civil. Il a été conduit au « village de la liberté » appartenant au Fpi mais transformé en base militaire des Frci par le nouveau régime. Le soir, les kidnappeurs du Lieutenant sont retournés avec lui à son domicile. Il était menotté. Ils ont fouillé sa chambre à coucher et sont repartis avec lui emportant ses armes, une kalachnikov et un pistolet automatique. Il est interdit à sa famille de le voir. Celle-ci ne sait pas ce qui lui est reproché.
Le lieutenant Djanbitchè qui bénéficiait d’un repos maladie depuis près d’une semaine. Deux jours avant, un de ses voisins, également Lieutenant, avait été enlevé dans les mêmes conditions, selon des sources sur place.
Ces enlèvements sont bien la preuve que le régime Ouattara n’a pas renoncé à sa politique de harcèlement des militaires qui ont servi sous le régime de Laurent Gbagbo. Au contraire, il poursuit avec détermination ce qui s’apparente à une purge dans l’armée. C’est désormais la peur au ventre que les ex-Fds se rendent au travail.
Le lieutenant Djanbitché avait rejoint son poste de travail à l’ancien camp d’Akouédo après la crise post-électorale. Pourquoi est-il mis aux arrêts par les Frci en dehors des procédures légales ? Cette situation met encore en lumière la dérive dictatoriale du régime Ouattara.

Augustin Kouyo