DIASPORA : QUI EN VEUT A GNAMIEN YAO (le directeur national de campagne de Gbagbo chargé de la diaspora) ?

Le 24 novembre 2010 par Correspondance particulière – C’est à une véritable chasse à l’homme que certaines personnes se livrent actuellement pour salir gratuitement le ministre Gnamien Yao, directeur national de campagne

Gnamien Yao, conseiller spécial du Président Gbagbo et DNCA chargé des ivoiriens de l'étranger pendant son allocution dimanche 17 octobre à Paris Saint Denis.

Le 24 novembre 2010 par Correspondance particulière – C’est à une véritable chasse à l’homme que certaines personnes se livrent actuellement pour salir gratuitement le ministre Gnamien Yao, directeur national de campagne

adjoint du Président Gbagbo, chargé de la diaspora.
Cela est de toute évidence l’œuvre de néophytes en la matière qui confondent débats d’idées et injures gratuites.
Car on peut ne pas être d’accord avec les idées et la méthode Gnamien, mais il faut en tout instant s’abstenir de porter atteinte à l’honorabilité et à l’intégrité de ce dernier. En d’autres termes, il faudrait veiller à ce que les attaques, qu’on pourrait classer dans le registre de la jalousie gratuite, ne descendent en dessous de la ceinture.
C’est malheureusement ce à quoi se livrent certaines personnes anonymes depuis quelques temps sur la toile. Quand on ne peut pas assumer la paternité de ses propos, on va tout simplement « se faire voir ».
Quand on passe son temps à invoquer les shopping et voyage du ministre Gnamien et de sa secrétaire, c’est vraiment dommage et ça n’intéresse personne. Cela s’appelle tout simplement de « l’aigritude ». A la limite, on veut informer le public que Gnamien Yao « couche » avec sa secrétaire. Pourquoi tant de haine contre lui ? Pourquoi tant de distraction au moment où tous les partisans de Laurent Gbagbo doivent se mettre en ordre de bataille pour assurer sa réélection, qui s’annonce difficile. Et on croit qu’en le disant, on soutient Laurent Gbagbo. Ces pourfendeurs anonymes sont les vrais ennemis du Président Gbagbo, et par leurs comportements menacent même sa réélection. Ce sont des personnes encagoulées à la solde de l’adversaire.
Sinon comment comprendre que des gens, qui pour leur sale besogne utilisent des pseudonymes, puissent accuser sans preuves le ministre Gnamien Yao de détournement de fonds et de malversation? Quelles preuves ont-ils pour avancer de telles énormités ? Pourquoi peut-on aussi facilement dire que Gnamien n’est pas sérieux, et que son seul but soit la reconquête du Pdci-Rda ?
Si M. Gnamien s’est rendu coupable de détournement de l’argent de la campagne, pourquoi les directeurs de campagne (DDC) ne font-ils pas le point sur l’argent reçu ? Pourquoi ces derniers, s’ils ont été lésés par Gnamien Yao, ne l’accusent-ils pas ?
A la vérité, s’ils ne disent rien, c’est parce que Gnamien Yao est tout simplement honnête, et qu’il a bien fait son travail. Si défaillance il y a eu, ce n’est certainement pas de sa faute. C’est vrai qu’en tant que DNCA-IE, il est censé payer pour tout le monde, mais ce n’est pas lui le coupable direct. Il est à Abidjan parce que Gbagbo a tout simplement besoin de lui en ce moment.
Et est-ce le moment de parler de tout ça? Que recherche-t-on en le faisant ? C’est là que la théorie du complot contre Gbagbo prend forme, et Gnamien Yao est le bouc émissaire idéal. Etant un transfuge du Pdci-Rda, il paraît facile à abattre. C’est une erreur. En fait, c’est Gbagbo Laurent qui est directement visé. Gnamien sert d’appât.
Comment diantre affirmer sans gants que Gnamien Yao a des dettes, qu’il doit à des gens dont il se serait servi, et qu’il faut qu’il vienne payer ses dettes !
Misère, misère, misère ! Mille fois misère !
Seul un rigolo peut affirmer qu’un conseiller spécial chargé des affaires diplomatiques du Président Gbagbo, peut venir emprunter de l’argent à des citoyens lambda et disparaître.
Ce jeu de rigolo ne fait rire à personne, et c’est la preuve qu’il émane de gens simples d’esprits. Mais on peut être simple d’esprit et savoir se tenir. Ne pas le faire peut être assimilé à un délit.
A bon entendeur !

Serge Sonan