DEPORTATION DE GBAGBO A LA CPI: LE COPACI INDIGNE, APPELLE TOUS LES RESISTANTS A SE RENDRE A LA HAYE LE 10 DECEMBRE

Le 08 décembre 2011 par Autre presse - Le président du COPACI (Courant de pensée et d’Action de Côte d’Ivoire) était face à la presse le week-end dernier dans le 15ème arrondissement de Paris, à

Blaise Pascal Logbo, président du Copaci.

Le 08 décembre 2011 par Autre presse - Le président du COPACI (Courant de pensée et d’Action de Côte d’Ivoire) était face à la presse le week-end dernier dans le 15ème arrondissement de Paris, à

l’hôtel Novotel. Au cours de cette conférence de presse, il s’est prononcé sur différents sujets de l’actualité sociopolitique du pays. Entre autres sujets abordés, il a été question de la CPI, des législatives du 11 décembre, des activités de son parti, de la nature et de la gestion du pouvoir des autorités actuelles d’Abidjan. Sans détour, et avec le franc-parler qu’on lui reconnaît, Blaise Pascal Logbo, a dit ses vérités aux journalistes. Nous vous en proposons un extrait.
3A Telesud: Pourquoi partez vous le 10 décembre à La Haye? Et où en êtes vous avec le dossier que vous avez déposé à la CPI?
Blaise Pascal Logbo: Nous partons le 10 décembre à La Haye pour faire d’abord une pression de rue. Aujourd’hui dans tous les médias il est dit que le monsieur (Gbagbo)qu’ils ont déporté est un dictateur. Mais il faut aller démontrer au yeux de tout le monde qu’un dictateur n’a aucun soutien dans son pays. Il n’y a que le libérateur qu’on soutient, et le dictateur. Donc nous allons démontrer au monde entier que celui qu’ils détiennent dans leur geôle est celui que le peuple de Côte d’Ivoire a élu. Concernant le dossier que nous avons déposé, sachez qu’en 2008 nous n’avons pas déposé une plainte directe contre qui que ce soit. Nous avons juste fait une saisine de la CPI, l’invitant à ouvrir une enquête sur l’ensemble des crimes qui ont été commis sur l’ensemble du territoire ivoirien depuis le 19 septembre 2002. Mais nous assistons là à une justice ciblée, une juste sélective dans laquelle le COPACI ne saurait s’inscrire. C’est pour cela que nous avons eu une importante conférence avec tous les leaders de la résistance de la diaspora ivoirienne de France. Nous nous sommes rencontrés pour dire que désormais il faut qu’on s’organise pour porter une plainte directe contre les bourreaux de la Côte d’Ivoire qui sont aujourd’hui au pouvoir.
3A telesud: Est-ce que vous avez des éléments de preuves? Le procureur a brandi des éléments de preuves qui incriminent le président Gbagbo. Il parle de viol, il parle de meurtre, il parle de pillages. Il l’accuse d’en être le coauteur. Est-ce que vous avez aujourd’hui des preuves en votre possession qui incriminent le camp Ouattara?
B.P.L: Les preuves ne vont pas manquer. Être rebelle c’est avoir tourné le dos à la loi. A partir du moment où Soro lui-même écrit un livre intitulé ?«pourquoi je suis devenu rebelle», cela veut dire qu’il revendique tous les crimes qui ont été commis par cette rébellion. Et il y a des preuves qui existent par amnesty international, qui avait dénoncé les fosses communes de gendarmes à Bouaké. Dans la nuit du 19 septembre 2002, quand le président Gbagbo était en Italie, ce ne sont pas les FDS (Forces de Défense et de Sécurité) qui avaient tué tous ceux qui sont morts à Abidjan. Au nombre de ces morts il y avait Boga Doudou (ministre de l’intérieur) et plusieurs personnes que je ne saurais citer ici. Donc nous avons les preuves. Nous voulons porter plainte, parce que nous avons les preuves et bientôt nous allons les déposer sur la table de M. Ocampo. Qu’il s’attende à nous.
3A telesud:Ne pensez-vous pas que ce soit un peu tard?
B.P.L: Il n’est jamais trop tard pour la justice. On continue de poursuivre les chefs nazi. Le dernier à être déporté de la Belgique vers l’Allemagne c’était en 2009, alors que la deuxième guerre mondiale c’était de 1939 à 1945. La justice n’est pas limitée dans le temps. Elle peut être rendue à tout moment. Ces messieurs qui sont en train de courir, nous devons faire en sorte qu’ils soient rattrapés par leur propre histoire. Nous ne pouvons pas accepter que des chefs rebelles comme Wattao, Koné Zakaria, Chérif Ousmane et d’autres, qui ont commis tous ces crimes, soient en liberté et que celui qui était attaqué et qui était dans une position de légitime défense soit en prison. Nous n’allons pas accepter cela. Au moins nous, nous n’avons pas du sang sur les mains; c’est notre avantage. Donc nous pouvons lutter pour que justice soit rendue au peuple de Côte d‘Ivoire.Les gendarmes et policiers qui ont été tués à Abobo par le commando invisible, revendiqué par IB (Ibrahim Coulibaly), ne peuvent être que des preuves tangibles pour incriminer la rébellion, pour incriminer les hommes de Soro, pour incriminer les hommes de Ouattara. Mais si Gbagbo est en prison parce qu’on pense qu’il a donné des ordres à des militaires ou bien parce qu’il est chef suprême des armées, cela veut dire que tout ce qui se passe aujourd’hui sur l’ensemble du territoire, les massacres des FRCI, les exactions sommaires des FRCI engagent directement Alassane Ouattara, en tant que chef suprême des armées depuis son investiture. Partant de là, on nous dira qui a tué Désiré Tagro (Ministre de l‘intérieur). On nous dira qui a tué tous ces colonels, tous ces messieurs qui sont enfouis dans les fosses communes, ou bien qui sont encore dans les morgues. Donc voilà notre problème. Aujourd’hui, nous pensons qu’on doit continuer à nous battre pour que le temps nous donne raison. Comme le dirait Gbagbo lui-même, le temps est le deuxième nom de Dieu. Et le temps nous donnera raison. Mais pour qu’on arrive à ce temps là, nous allons essayer avec courage de réclamer justice. Nous ne sommes pas forcement des juristes, mais nous allons demander de l’aide. Ce que je voudrais vous dire pour répondre directement à votre question, c’est que j’ai des preuves contre Ouattara, j’ai des preuves contre Soro, j’ai des preuves contre Chérif Ousmane. Tous ceux là, j’ai des preuves contre eux. C’est pourquoi nous irons à la CPI porter plainte directe contre eux.
Zéka Togui: Monsieur le président du COPACI, dans votre exposé vous vous êtes beaucoup étendu sur le cas du président Gbagbo. Et vu votre activité politique ces derniers temps, peut-on dire que le COPACCI s’est transformé en un club de soutien au président Gbagbo?
B.P.L: Nous n’avons pas honte de notre soutien que nous apportons à ce prisonnier politique le plus populaire de notre temps. Nous soutenons quelqu’un qui est de façon injuste en prison. Nous n’en avons pas honte. Vous savez que le président Gbagbo était au pouvoir quand nous avons créé un parti d’opposition. Or en Côte d’Ivoire l’on crée des clubs de soutien pour manger. Au moins nous ne l’avons pas soutenu quand il était au pouvoir. Nous dénonçions au contraire les limites du gouvernement d’union national qu’il dirigeait. Mais nous disons que ce n’est pas normal que le président que les ivoiriens ont élu soit injustement incarcéré à Korhogo puis à la CPI. Donc nous nous battrons et nous le soutiendrons jusqu’à sa libération. Le président Laurent Gbagbo a été à la tête d’un gouvernement d’union national que nous n’avons jamais apprécié. Un gouvernement d’union national où on ne sait pas qui fait quoi, où chacun fait ce qu’il veut. Sachez que le COPACI s’est constitué en parti politique depuis 2008. Mais pendant ce temps il y avait des clubs de soutien en côte d’ivoire. Nous ne savons même plus où sont passés ces clubs de mangeurs. Depuis que le président Gbagbo est tombé tous ces clubs là ont disparu, parce que l’argent ne pouvait plus circuler. Donc on n’est pas un club de soutien à qui que se soit. Nous sommes un parti politique. Vu que depuis 2008 nous luttons pour la justice en CI, nous ne pouvons pas nous taire devant cette injustice qui est faite à un chef d’État démocratiquement élu et investi par le conseil constitutionnel de Côte d‘Ivoire.
3A telesud: Vous ne partez pas aux législatives en tant que parti politique. Votre avenir s’arrête-t-il là parce que Gbagbo est en prison?
B.P.L:Non ce n’est pas cela. Le COPACI devait être aux élections présidentielles d’octobre 2010, je devais être candidat à la présidence de la République. Mais nous avons dit que les conditions d’une élection démocratique n’étaient pas réunies. En son temps nous avions exigé le désarmement avant les élections. Alors, quand nous avons vu que le désarmement n’était pas fait, nous avons dit non ces élections et nous leur avons dit qu’ils seraient responsables de ce qui va arriver et cela est arrivé. Le COPACI a de la vision. Si le COPACI a occupé la CPI, c’était pour barrer la route à des innocentes personnes. Les ivoiriens n’ont pas compris cela. Aujourd’hui vous voyez bien ce qui se passe. Nous sommes le seul petit parti qui avons dit de ne pas aller à ces élections, parce qu’elles allaient produire des troubles terribles dans le pays. Nous en avons encore les preuves. Quand j’étais à l’hôtel Pullman, au Plateau, lors de la première conférence du COPACI le 20 juin 2009, j’avais informé les ivoiriens, je leur dit de ne pas allez à ces élections, parce que la France veut les prendre pour prétexte pour installer un ami. Si on nous avait écoutés , nous n’en serons pas là. Il suffisait de dire que nous avons fait tous les compromis depuis Marcoussis, depuis Accra, depuis Pretoria, jusqu’à Ouaga. Nous avons tout donné, les rebelles sont devenus premiers ministres, sans que nous obtenions le désarmement en retour. Regardez vous-mêmes, depuis Marcoussis, Seydou Diarra, après lui Charles Konan Banny, après lui Soro. On leur a tout donné. Mais qu’avons nous reçu en retour pour aller à des élections libres, démocratiques et indépendantes? Il ne fallait pas aller à ces élections. Pour revenir aux élections législatives, aujourd’hui quelles sont les conditions démocratiques qui sont créées pour qu’un parti sérieux parte à ces élections là? Nous avons dit que pour aller à des élections législatives, il fallait d’abord une révision des listes électorales. Pourquoi avons-nous demandé cela? Nous l’avons demandé parce qu’il y a quand même 3 millions d’ivoiriens qui sont sortis du pays. Il y a eu des morts, plusieurs morts. On ne sait plus qui est là et qui est vivant. Donc aujourd’hui les gens ont des listes électorales qui ne sont même pas valables, qui ne sont pas fiables. Ce sont des listes électorales trouées, parce qu’on ne sait même qui est en exil et on ne sait pas qui est mort. On n’a pas révisé les listes. Secondo, regardez vous-même la CEI ( Commission électorale indépendante); cette CEI ne peut pas organiser des élections démocratiques. Peut-être ce sont des élections de prétexte pour donner une légitimité à Dramane. Et le COPACI ne peut pas participer à ces élections. Le COPACI demande à tous les partis d’opposition de s’opposer à ces élections et de les boycotter activement.
3A telesud:Vous feriez partie du CNRD certainement?
B.P.L: Non, nous ne sommes pas du CNRD. Nous voulons être libres. Si nous étions au CNRD, on nous aurait empêchés d’aller occuper la CPI depuis 2008; l’on nous aurait dis de respecter les statuts du cadre. Or nous voulons être libres. C’est pour cela que nous n’entrons pas où des textes peuvent nous bloquer d’agir librement. Mais une chose est sûre: en 2015, nous serons à la présidentielle, si les conditions démocratiques se crèent. Mais pour l’instant nous pensons qu’aucune condition n’est réunie pour que nous partions à ces élections législatives. Et nous saluons la position du FPI qui ne sera pas à ces élections législatives. Il faut que tous les autres partis d’opposition suivent pour qu’on arrive à faire pression sur l’occupation étrangère. Sachez qu’ aujourd’hui la Côte d’Ivoire est sous occupation étrangère. Ils ont pris notre pays en otage. On nous parle de solution; On dit qu’un monsieur est venu et qu’il s’appelle solution. Mais la solution, quand tu viens, il faut que ce soit une solution pour tout le monde. Quand tu viens mettre à la porte près de 300 fonctionnaires de la RTI, tu n’es plus une solution pour les gens que tu renvoies, tu es plutôt une solution pour les autres. Mais les 300 personnes qui partent sans travail, tu n’es plus une solution pour eux, tu es un problème.
3A telesud: Suite au transfèrement de Gbagbo à la CPI, le mardi soir vous avez tenu un meeting à la place du Châtelet (Paris). On y a entendu des voix discordantes. Un groupe disait on va à la CPI, un autre disait on n’y va pas, parce qu’on a rien à avoir avec les Hollandais. Vous, en tant que parti politique responsable, que dites vous de toutes ces divisions au sein des mouvements de résistance?
B.P.L: C’est cela la démocratie. Dans la démocratie, on ne peut pas être totalement d’accord. Quand on veut mettre plusieurs choses différentes ensembles, il y a forcement problème. J’ai lancé un appel pour dire que le 10 décembre, on va manifester à la CPI. C’est nous qui partions là-bas; quand nous y partions pour la première fois, nous étions deux, après nous étions cinq, après deux cars, après trois cars, et je sais que le 10 décembre il aura plus. Et nous appelons tous les patriotes de la dispora ivoirienne d’Europe à se rendre massivement à La Haye le 10 décembre. Même si d’autres mouvements revendiquent cela, c’est toujours le COPACI, c’est à l’initiative du COPACI, parce qu’on a fait la route. C’est notre message qui a été entendu. C’est notre message qui est en train de marquer l’histoire. Nous le faisons parce que nous trouvons cela normal. Quand tu veux faire de la politique, il faut avoir de la vision. Quand tu n’as pas de vision, tu n’es pas un homme politique, tu es un suiveur ou bien tu cherches de l’argent pour bien vivre. Parce qu’un homme politique doit quand même faire la lecture des évènements qui peuvent venir dans cinq ans. Mais les grands partis on honte de nous donner raison. Aujourd’hui, certains discutent pour un comité d’organisation. Mais ceux-là doivent savoir qu’il y a un seul comité d’organisation pour aller à La Haye, c’est celui que dirige Monique Mélèdje, présidente du COPACI France. C’est cela qui est la vérité. Ils peuvent passer outre pour faire autre chose.
Zéka Togui: Gbagbo ce retrouve seul à la CPI. Peut-on dire que le COPACI a échoué dans son combat auprès de la CPI pour une justice indépendante et impartiale?
B.P.L: Non, nous n’avons pas échoué. Nous avons utilisé les moyens de bord. Je vous dis que nous étions deux au départ pour aller à la CPI, et il y aura plusieurs cars pour La Haye le 10 décembre. C’est cela la victoire. Donc nous avons gagné. La victoire c’est aussi que la CPI n’est pas une prison civile, mais une Cour pénale. Donc le présient Gbagbo va passer devant les juges. Il peut gagner le procès. Il sera jugé, ce qui veut dire qu’il n’est pas encore coupable. Il est inculpé, donc pour l’instant il n’est pas coupable. Il va être jugé et ses avocats vont donner les preuves de son innocence. S’il n’est pas coupable, il sera libéré. Gbagbo sera jugé et il aura raison. Il sera libéré, il retournera en Côte d’Ivoire pour exercer le pouvoir qu’on lui arraché par la force, par les armes. Quand on a raison, on ne fait pas usage de la force. Regardez en Haïti, pourquoi les gens n’ont pas utilisé les bombes à la place du recomptage? Le premier est devenu finalement troisième après le recomptage. Même une organisation fût-elle l’ONU peut se tromper. En Côte d’Ivoire l’ONU s’est trompée. La preuve, le monsieur qui dit qu’il a gagné les élections, qu’il est majoritaire, n’arrive pas aujourd’hui à organiser son pouvoir. Donc il y a un problème; c’est ce problème qui est notre problème.
3A telesud: Revenons à la CPI. Quand certains disent que Gbagbo se trouve mieux à la CPI qu’à Korhogo, qu’en pensez ?
B.P.L: Gbagbo pouvait se sentir mieux au Ghana, il pouvait aussi se sentir mieux en Angola, dans les pays amis de la Côte d‘Ivoire, la vraie. C’est injuste qu’on enlève Gbagbo pour l’amener à la CPI, c’est une injustice internationale. C’est pour cela que je dis qu’on va gagner. L’injustice ne veut pas qu’on la dénonce; c’est pour cela que l’injustice rime avec les ténèbres, l’injustice rime avec les complots. Eux-mêmes qui sont les comploteurs auront honte et seront confondus et ils donnerons raison à Gbagbo, tout simplement parce qu’il a raison. Nous ne sommes pas des pro Gbagbo. Nous sommes pour la justice et non pour l’injustice en Côte d’Ivoire. Nous avons été le premier mouvement à faire ressortir de notre constitution l’article 98 qui dit que la signature du Conseil constitutionnel est irrévocable. Quand il a signé, c’est pour cinq ans. Donc l’investiture qui a été faite après le 4 décembre est fausse, c’est pas juridique, c’est pas constitutionnel. A partir de ce moment, tous ceux qui exercent le pouvoir à Abidjan sont dans le faux. Alors un homme qui est dans le faux ne peut finir que dans le faux.
Zéka Togui: Avec l’arrivée au pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara par le coup d’Etat du 11 avril, pensez-vous qu’une alternative démocratique est encore possible en Côte d’Ivoire?
B.P.L: Ouattara doit créer les conditions d’une alternative démocratique en Côte d’Ivoire. C’est un impératif. C’est dans l’intérêt de Ouattra. Il devrait le savoir. Il n’a pas un autre choix. Mais s’il rêve de s’éterniser au pouvoir par tous les moyens, il trouvera des démocrates déterminés sur son chemin. En tant que démocrates, nous ferons tout, en usant de tous les moyens démocratiques dont nous disposons pour qu’une alternative démocratique soit encore possible en Côte d’Ivoire. La paix nous l’impose, le progrès nous le commande.?
Zéka Togui: J’ai ouï dire que vous envisagez de changer le nom de votre parti. Qu’est-ce qui justifie ce projet?
?
B.P.L: Comme vous le dites si bien, ce n’est encore qu’un projet. La question sera débatue au sein du bureau politique, puis nous prondrons une décision. Ce projet se justifie par le fait d’éviter certaines confusions qui découlent du nom de notre parti. Certains le confonde avec une association ordinaire de la société civile, d’autres avec un syndicat. En plus, pour d’autres, la signification du sigle n’est pas aisée à retenir. C’est pour ces raisons que nous projetons un changement de nom. Si ce changement survient, sachez que ce sera aussi l’amorce d’une autre étape de notre combat politique.
Propos transcrits par ZEKA TOGUI.