Denrées alimentaires : LA PEUR DU LENDEMAIN FAIT FLAMBER LES PRIX DES PRODUITS
Le 29 octobre 2010 par Fraternité Matin - Assurément, les prix des denrées alimentaires de premières nécessités connaissent une hausse vertigineuse, depuis ces dernières semaines du
Le 29 octobre 2010 par Fraternité Matin - Assurément, les prix des denrées alimentaires de premières nécessités connaissent une hausse vertigineuse, depuis ces dernières semaines du
mois d’octobre. En tout cas, ce n’est pas Mme Obio Marie Claire que nous avons rencontrée au grand marché d’Adjamé, qui nous dira le contraire. Elle qui a eu maille à partir, hier, en milieu de matinée lors de notre visite de ce marché avec un commerçant. Ce, au sujet du prix de l’huile alimentaire qui est passé de 850 à 900F Cfa le litre. Riz, lait, oignon, sucre et légumes ne sont point épargnés par cette flambée de prix. En effet, le sac de 50 Kg de riz long grain (Uncle Sam) qui était à 16000 F Cfa se négocie actuellement chez les grossistes entre 17500 et 18000 F Cfa. Quand le sac de riz cassé de 25 Kg passe de 8500 à 9500F Cfa. Le kilogramme de lait en poudre qui était de 2300 F Cfa a subi une augmentation de 200F Cfa, soit 2500 ou même 2700 FCfa, chez certains commerçants. Le sac d’oignon de 25 Kg qui était à 7000F Cfa dans le temps s’achète aujourd’hui, à entre 8500 et 9500F Cfa. Même les légumes subissent cette inflation sur les marchés. A la différence qu’au lieu de jouer sur les prix, les vendeuses sur les étales, optent plutôt pour l’amoindrissement des tas de fruits et légumes. Notamment, de la tomate, des aubergines, du piment, pour ne citer que ceux-là. De quoi contraindre la ménagère à débourser un peu plus d’argent pour étoffer son panier. Le cas du sucre s’avère plus patent, tant il se raréfie. Drissa Diallo, commerçant malien, s’est confié à nous «Depuis la semaine dernière, plus de sucre sur le marché. Les grossistes qui nous livrent à partir du port sont réticents. Et cette réticence pourrait s’expliquer par la période électorale». Même les grandes surfaces commerciales communément appelé ‘’supermarché’’ ne sont pas épargnées par cette hausse sur leurs différents produits proposés à la clientèle. Mais, il convient de révéler que les tarifs pratiqués varient d’un supermarché à un autre. Le prix du sucre en carreau d’un kilogramme qui était à 650 affiche 850 F Cfa dans un supermarché situé dans les environs des 220 logements à Adjamé. En revanche, il est à 770 F Cfa dans une de ses filiales à Cocody II Plateaux. Certains clients venus faire des emplettes ont donné leurs témoignages en disant être indignés par ce changement drastique des prix dans un pays, où le taux de pauvreté a déjà atteint près de 49% de la population. C’est le cas de Mme Cissé qui déclare. «Le kilogramme de tomate qui était à 600 à la fin de la semaine dernière affiche aujourd’hui 760 FCfa. Et plusieurs produits dont l’huile, le sucre sont concernés. Je remarque, (dit-elle avec un sourire qui en dit long), avec mes voisines du quartier que les prix des produits augmentent de jour en jour. Vraiment, je suis dans l’embarras de faire mes achats». Approchés, en vue de s’expliquer sur cette hausse généralisée des prix des denrées alimentaires, les responsables de supermarchés visités n’ont pas voulu se prononcer et se sont même parfois montrés méfiants. A l’analyse de tout ce qui précède, l’on peut affirmer que cette période électorale a rendu le ; les consommateurs aussi. marché frileux
Narcisse Angan et Ouattara Soumba
Stagiaires
Auteur de cet article: Narcisse Angan et Ouattara Soumba