Décès de bohoun bouabre en exil : La COPIE dénonce le manque d`humanisme du gouvernement ivoirien
Publié le vendredi 20 janvier 2012 | L'Inter - La mort en exil en Israël dans le dénuement total de l’ex-ministre du Plan et du développement, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, continue de
Publié le vendredi 20 janvier 2012 | L'Inter - La mort en exil en Israël dans le dénuement total de l’ex-ministre du Plan et du développement, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, continue de
provoquer l’indignation chez certaines personnes, notamment celles proches de l’ancien président Laurent Gbagbo. Dans une déclaration dont copie nous est parvenue hier jeudi 19 janvier 2012, la Coalition des patriotes ivoiriens en exil (COPIE) présidée par Damana Adia Pickas, a exprimé son sentiment sur la mort tragique de l’ex-ministre ivoirien. « C’est avec indignation que nous avons appris le décès du ministre Paul-Antoine Bohoun Bouabré. Nous sommes d’autant plus indignés que cette personnalité en sa qualité d’enseignant et ensuite de ministre avait épargné au cours de sa vie des moyens financiers suffisants pour se faire soigner décemment face au mal qui le rongeait », s’est indigné Damana Pickas. « Cependant, face à la détresse d’un homme qui a servi la Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont décidé de faire parler leur cœur de pierre en lui refusant non seulement le dégel de ses avoirs, mais aussi une prise en charge médicale », a martelé Damana Pickas depuis son exil ghanéen. Mais l’homme politique n’a pas trouvé surprenant que M. Bohoun Bouabré n’ait reçu aucune aide du gouvernement ivoirien. Dans sa déclaration, l’ancien commissaire central de la Commission électorale indépendante (CEI), a pleuré l’illustre disparu, indiquant qu’il n’a pas vécu en vain. « Bohoun Bouabré a marqué l’histoire de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. Si le nom de Laurent Gbagbo est associé au combat pour le multipartisme et les libertés, celui de Paul Antoine Bohoun Bouabré rime avec une gestion financière rigoureuse et exemplaire. Paul Antoine est l’homme du budget sécurisé qui aura été une grande première en Côte d’Ivoire et en Afrique », a-t-il écrit, décrivant l’amertume de tous les réfugiés ivoiriens, la famille biologique et politique du regretté ministre. « Nous tâcherons d’être à la hauteur de l’espérance qu’il plaçait en la Côte d’Ivoire. La lutte continue jusqu’à la victoire finale dans la détermination, l’espoir et la crainte de Dieu », a-t-il soutenu.
Hervé KPODION