Côte d’Ivoire : Atteint de douleurs sciatiques et de cancer de la prostate en phase terminale, Alassane Ouattara pourrait être déclaré inapte à diriger le pays

Par IVOIREBUSINESS – La maladie de Ouattara l’empêche de diriger normalement la Côte d’Ivoire.

La maladie du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, opéré officiellement d’une sciatique sévère et qui serait selon une source extrêmement crédible, atteint du cancer de la prostate en phase terminale, est désormais une affaire d’Etat.
Au point que les ivoiriens se demandent si leur capitaine est toujours apte à conduire le navire ivoire.
Selon plusieurs analystes politiques et diplomates préférant garder l’anonymat, la maladie du chef de l’Etat ivoirien l’a obligé en moins d’un mois, à manquer plusieurs rendez-vous politiques majeurs.
C’est le cas du 4e forum investir en Côte d’Ivoire ICI 2014 du mois de janvier 2014 qu’il avait dû manquer pour cause de douleurs graves.
C’est également le cas du 22e sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine à Addis Adeba en Ethiopie le mois dernier, que Ouattara avait encore dû manquer pour raisons médicales, alors qu’il s’agissait d’élire le nouveau président de l’UA en remplacement du Premier ministre éthiopien Haïlé Mariam Desalein.
En l’absence de Ouattara, c’est le Président mauritanien Mohammed Abdelaziz qui fut élu par ses pairs à la présidence de l’Union africaine, pour un an.
Dans la même veine, la visite en Côte d’Ivoire du Président français François Hollande, entre le 26 et le 28 février 2014, serait désormais compromise. Car Ouattara, de source médicale, restera cloué en France quelque temps après son opération du week end dernier.
Aucune date officielle pour son retour au pays n’a encore été annoncée.
Du point de vue médical, sa maladie s’avère plus grave que prévu, car comme on l’a dit, en plus des douleurs sciatiques officielles, il souffrirait d’un cancer de la prostate en phase terminale.
Selon nos informations, l’intervention chirurgicale des douleurs sciatiques du chef de l’Etat, douleurs qu’il traine depuis de longues années, s’est avérée compliquée et risquée, et elle laissera forcement des séquelles qui vont de la paralysie partielle à la paralysie totale. Ce n’était pas une douleur bénigne comme a tenté de nous faire croire le communiqué de la présidence.

La sciatique de Ouattara provoquerait chez lui, des douleurs intenables et insupportables qui le feraient hurler de douleur.

En plus des douleurs sciatiques officielles, nos sources nous informent qu’Alassane Ouattara serait également atteint du cancer de la prostate en phase terminale.
Comme on le voit, l’Etat de santé du chef de l’état est plus grave que ce qui est annoncé.
Il pourrait donc être inapte à diriger la Côte d’Ivoire, car il sera constamment hors du pays pour soins médicaux, afin de calmer ses innombrables maux qui le rongent. Une attitude incompatible avec la gestion d'un pays.
Une période d’incertitude s’ouvrirait alors en Côte d’Ivoire, sur fond de guerre de succession et d’héritiers.
La constitution ivoirienne est claire en cas d’invalidité du président de la République ou de vacance du pouvoir.
L’ Article 35 de la constitution ivoirienne stipule clairement: Le candidat à la Présidence de la République doit présenter un état complet de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège de trois médecins désignés par le Conseil constitutionnel sur une liste proposée par le Conseil de l'Ordre des Médecins. Ces trois médecins doivent prêter serment devant le Conseil constitutionnel. Il doit être de bonne moralité et d'une grande probité. Il doit déclarer son patrimoine et en justifier l'origine.

L’Article 40 règle les cas de vacance du pouvoir : « En cas de vacance de la Présidence de la République par décès, démission, empêchement absolu, l'intérim du Président de la République est assuré par le Président de l'Assemblée nationale. Pour une période de quarante cinq jours à quatre vingt dix jours au cours de laquelle il fait procéder à l'élection du nouveau Président de la République. L'empêchement absolu est constaté sans délai par le Conseil Constitutionnel saisi à cette fin par une requête du Gouvernement, approuvée à la majorité de ses membres »

L’Article 53 permet au Président de déléguer certains de ses pouvoirs: « Le Président de la République peut, par décret, déléguer certains de ses pouvoirs aux membres du Gouvernement. Le Premier Ministre supplée le Président de la République lorsque celui-ci est hors du territoire national ».

La nation retient donc son souffle. Son destin est désormais lié au bulletin de santé du chef de l’Etat.
Nous y reviendrons.

Patrice Lecomte