Crise post électorale : Le siège de Gnamien Konan attaqué, hier

Publié le samedi 15 janvier 2011 | Soir Info - Le siège de l'Union pour la Côte d'Ivoire (Upci) de Gnamien Konan, situé à la Riviéra palmeraie, dans la commune de Cocody, a été

Gnamien Konan, président de l'Upci.

Publié le samedi 15 janvier 2011 | Soir Info - Le siège de l'Union pour la Côte d'Ivoire (Upci) de Gnamien Konan, situé à la Riviéra palmeraie, dans la commune de Cocody, a été

l'objet d'une attaque hier 14 janvier 2011, par des individus non identifiés. Notre visite des lieux nous a permis de faire le constat de portes fracturées et des différentes pièces du bâtiment mises sens dessus dessous. « Le président Gnamien nous a informé de ce qu'il venait d'être mis au courant d'un projet d'attaque de son domicile et de son siège. Pour ce qui est de son domicile, puisqu'il habite un quartier résidentiel, nous avons pris attache avec le président des résidents et des dispositions ont été prises. Mais quand nous sommes arrivés ici vers 10 h, nous avons constaté que les cambrioleurs étaient déjà passés », a déclaré Yves Amine, membre du directoire de l'Upci, en milieu d'après midi, hier. L'attaque, selon lui, se serait passé entre 8 et 9h. Les « assaillants », toujours selon ses explications, ont mis hors d'état les fils électriques installés sur la clôture et ont accédé à la cour en escaladant celle-ci. A défaut de dresser un bilan exhaustive des biens qui ont été emportés, Yves Amine a indiqué qu'une dizaine d'ordinateurs, des scanners, des photocopieuses des réfrigérateurs, des télévisions et autres Dvd ont été volés. « Selon le témoignages des riverains, les gangsters, au nombre de 6 sont arrivés à bord d'un véhicule de type bâché. Une dizaine d'entre eux étaient postée aux différends carrefours pour faire de guet. Ils ont laissé sur place les meubles et tout ce qui est lourd.», a ajouté ce collaborateur de Gnamien Konan. Qui a souligné que le gardien des lieux, après son service (de nuit) était rentré chez lui à 6 h. Il a souligné que craignant un autre cambriolage, les proches du président de l'Upci ont décidé de mettre en lieux sûrs les objets de valeurs qui n'ont pas été volés « Le plus grave, c'est que c'est la mémoire de notre parti qui a été ainsi volé », s'est il désolé. Cette attaque vient en rajouter à la liste déjà long des sièges ou représentations des parties politiques cambriolés ou saccagé sur l'ensemble du territoire national dans cette période post électorale délétère.

Jonas BAIKEH