Crimes contre l’Afrique Nicolas Sarkozy doit être enfermé à la Cpi

Le 09 mai 2012 par Le Temps - Le président français vat- en guerre, Nicolas Sarkozy, est battu au scrutin du 6 mai 2012 par son rival socialiste François Hollande. Pour tout le mal qu’il a fait à l’humanité, Sarko en plus de quitter l’Elysée,

doit aller en prison. Il est tombé ! Le bombardier dressé contre les patriotes ivoiriens est enfin tombé ! Vaincu tel un démon face à la lumière, la terreur de l’Elysée, est proprement battue par le socialiste François Hollande. Alegria ! Mais le châtiment approprié ne doit pas se borner à l’allégresse des millions de victimes qu’il a accumulées à travers le monde durant son mandat guerrier et meurtrier. L’équité serait que, si la justice internationale a trouvé des astuces juridiques pour condamner l’ancien président libérien Charles Taylor, l’accusant d’avoir soutenu la rébellion sierra-léonaise qui a fait des milliers de morts, nicolas Mallah nagy Bosca Sarkozy, ancien président français, soit écroué à la prison de la Cpi à La Haye. Pour le trafic du diamant, Charles Taylor aurait apporté son soutien aux chefs de guerre en Sierra-Léone, qui ont massacré les populations civiles. Charles Taylor n’était pas sur le terrain des combats et personne ne l’a vu amputer un sierra-léonais d’un membre, mais il paie à la Cpi sa collaboration avec ceux qui ont commis les atrocités. En Côte d’Ivoire, nicolas Sarkozy ne s’est pas limité à doter l’ex-rébellion des Forces nouvelles de Guillaume Soro et Alassane Dramane Ouattara, d’un armement lourd et sophistiqué. A travers une troupe de l’armée française qu’il a mise en mission, il a pris une part très active à la guerre postélectorale d’avril 2012. Il a d’abord terrorisé le président de la Commission électorale et indépendante (Cei), Bakayoko Youssouf, par un courrier de type néocolonial, impérialiste, donc inadéquat. Ce, le pressant de publier les résultats de la présidentielle (2010) de la Côte d’Ivoire, un pays qui n’est pas le sien, alors même que ladite structure n’était pas prête.
Nicolas Sarkozy, le colon
De quel droit peut se permettre le chef de l’Etat d’un pays tiers, peu importe ses intérêts, d’exiger du président de l’organe électoral d’un pays souverain, la proclamation des résultats du scrutin présidentiel ? Sans même respecter le protocole basique, nicolas Sarkozy a montré au monde, l’image d’un prédateur moyenâgeux en train de voler le suffrage d’un peuple au profit de son ami Alassane Dramane Ouattara. En posant un tel acte, son seul intérêt égoïste, qui l’éperonne avec autant d’indiscipline et de mépris racial, était de voir au pouvoir, et contre le peuple de Côte d’Ivoire, le régime des «rattrapeurs» invétérés. Dans son esprit, en Afrique, on peut manipuler à souhait un organe électoral. Chose inimaginable dans la France actuelle. Il y est parvenu ! Ensuite vu la résistance des patriotes ivoiriens, il abuse de la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu sur la neutralisation des armes lourdes dans le conflit, pour régler son compte à Laurent Gbagbo. Les camps militaires ivoiriens sont bombardés. La résidence du chef de l’Etat est pilonnée aux missiles des Mi-24 de la force française Licorne durant une dizaine de jours. Le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo perd la guerre de la France de Sarkozy contre la démocratie. Plus de trois mille (3000) personnes sont massacrées. Ce, non seulement sous les bombardements francoonusiens, mais également par les ex-rebelles, Dozo et mercenaires de Ouattara. Combattants que ces forces étrangères ont soutenus et empêché l’armée régulière de contenir. Mais maîtresse du jeu à cause de sa position de président de l’ancienne puissance coloniale, la volonté de Sarkozy fera déporter Laurent Gbagbo, victime de cette tragédie, à la prison de la Cpi à La Haye. Or, les criminels entourant son pion en Côte d’Ivoire sont indécemment dorlotés. Face à cette injustice, la première sentence divine était la débâcle électorale de ce Sarkozy, pour adoucir les coeurs meurtris des peuples ivoiriens, libyens et autres. Mais maintenant qu’il n’a plus les charges présidentielles de la France, Sarkozy doit répondre de ses crimes. Il doit payer, rubis sur ongle, pour les actions en faveur d’Alassane Dramane Outtara qui ont contribué à la mort de milliers de personnes en Côte d’Ivoire. Pour chaque goutte de sang versé par sa faute, pour chaque famille endeuillée par la folie de l’Elysée, pour chaque enfant rendu orphelin à cause de sa vision brutale des règlements des conflits, pour la destruction de la Côte d’Ivoire liée à son soutien actif à l’ex-rébellion ivoirienne, pour chaque larme et chaque souci causés sur l’autel de son affairisme néocolonial, nicolas Sarkozy doit payer. Il doit payer en croupissant dans une prison qui corrige les fauteurs de troubles de sa nature. Il doit faire la prison, séjourner dans la moiteur d’une cellule qui contraigne ses fantasmes à l’humanisme. Car, Charles Taylor étant variablement dans le même registre, ne doit pas être condamné seul, plus à cause de la couleur de sa peau et du statut modeste de son pays que pour ses crimes, pendant que nicolas Sarkozy sera libre. Il y va de la crédibilité de la justice internationale. L’entrée en politique de nicolas Sarkozy, avec des responsabilités au plus haut niveau de l’Etat français, a brisé l’ordre moral et même humanitaire dans les relations internationales. Sa sortie, surtout son emprisonnement fera avancer l’humanité d’une marche géante.

Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr

Les vérités de Simplice Allard : Gbagbo en Hollande, Hollande a gagné…
Source : Le Temps

Un mandat de cinq ans pourtant renouvelable une fois. Nicolas Sarkozy, 48% candidat à sa propre succession, n’a pu franchir le cap du 2e tour pour maintenir pour encore 5 piges, au palais de l’Elysée. Stoppé net dans sa tentative de récidive. Inédit dans la Ve République. Le peuple français qui sait évaluer ses dirigeants l’a congédié, pour « service non rendu ». Son tombeur, François Hollande, 52%, va devoir, en interne, redresser les torts, recoller les morceaux épars du tissu social français, réduire les disparités entre pauvres et riches, redonner espoir à la jeunesse en quête du 1er d’emploi ; pendant qu’en externe il faudra redorer le blason terni, essuyer les larmes des victimes de la politique étrangère ‘’barbouzarde’’ de son prédécesseur. Grosse désillusion des bénéficiaires d’ici et d’ailleurs de la politique sanguinaire de Sarkozy hors des frontières françaises. «Gbagbo est en Hollande et Hollande a gagné ! Nous sommes contents !» M’a inspiré un lecteur. Les peuples opprimés d’Afrique espèrent du répit avec Hollande qui devra faire preuve de bonne foi. Preuve que le visage avec lequel il a appâté les partisans de la non ingérence, n’est pas celui du loup habillé en agneau afin d’accéder à la bergerie. On entend ici et là : Blanc c’est Blanc ! Qui ne sait pas que Blanc c’est Blanc ? Mais nous pensons qu’Hollande est ‘’flexible’’, du moins nous lui conseillons d’être le contraire de Sarkozy, c’est-à-dire d’être humaniste. C’est pourquoi la chute de Nicolas Sarkozy a créé la joie dans la plupart des villes africaines où la Françafrique sévit. De Tripoli à Abidjan en passant par Bamako, Brazzaville, Libreville. Cette joie a un sens. De tous les présidents qui se sont succédéà l’Elysée, Sarkozy est bien celui qui laisse une Afrique en ruine après l’avoir pillé. Voilà pourquoi la chute d’un tel un assassin caché sous le manteau de chef d’Etat, enclenche une explosion de joie comme celle que nous avons entendu dimanche soir à Abidjan et partout où vivent les démocrates. Les Ivoiriens sont contents de cette chute. Pas pour les beaux yeux, précisons-le net, de François Hollande. Ils sont contents de se voir enfin débarrassés d’un meurtrier sans vergogne qui osa tuer une multitude parmi eux. Et même ceux qui s’exclamaient : «Les pro-Gbagbo sont contents pour rien ! » commencent à rire jaune : «Au niveau du Rdr, nous félicitons M. François Hollande pour sa victoire et lui souhaitons une bonne présidence à la tête de la France. » Ecrit le Porte-parole d’Alassane Dramane Ouattara. Trop nostalgique nous pensons : «Nous remercions le Président sortant, M. Nicolas (…) qui nous a permis de mettre fin à la crise post électorale ivoirienne». Déboussolés par l’échec de leur allié, Ouattara et les siens regrettent déjà le soutien aveugle qui leur a permis d’être là. Après un an de gloire, sachant comment ils sont parvenus à la tête de la Côte d’Ivoire, ils savent pertinemment que les quatre années restantes pourraient se transformer en cauchemar si Hollande «ne fait pas comme Sarkozy». Le ‘’match retour’’ pourrait être anticipé. Qui sera le prochain à la Cpi ? Prenez soin de vous et … d’autrui.
A mardi prochaine.

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