Cour pénale internationale (Cpi): La France veut maintenir Gbagbo en prison jusqu’en 2015

Le 16 janvier 2012 par Notre voie - Le Président Laurent Gbagbo pourra-t-il recouvrer la liberté en 2012 comme le soutient la rumeur ? «Non, ce ne sera pas possible. Je ne le pense pas», nous a

Laurent Gbagbo à la CPI.

Le 16 janvier 2012 par Notre voie - Le Président Laurent Gbagbo pourra-t-il recouvrer la liberté en 2012 comme le soutient la rumeur ? «Non, ce ne sera pas possible. Je ne le pense pas», nous a

confié récemment un diplomate occidental en poste à Abidjan. Avant de nous faire cette révélation : «En vérité, la France s’active avec le soutien des Etats-Unis afin que Laurent Gbagbo soit maintenu à la Cpi, au moins, jusqu’en 2015. Après cette date, évidemment, d’autres décisions pourraient être prises allant dans le sens de sa libération». Il s’agit là ni plus ni moins d’une combine pour garder Laurent Gbagbo loin des réalités d’Abidjan et permettre à leur poulain Ouattara de continuer de gouverner dans la terreur. Cette révélation de la source diplomatique n’est quasiment pas loin de ce que nous a confié, il y a quelques mois, le responsable d’une structure humanitaire proche de feu Mouammar Kadhafi, actuellement incarcéré par le régime Ouattara pour avoir volé au secours des populations ivoiriennes en termes de médicaments lorsqu’en janvier 2011, la Côte d’Ivoire était frappée injustement par un embargo de l’Union européenne (Ue). En effet, lors de la crise post-électorale ivoirienne, les bateaux battant pavillon européen étaient interdits par l’Ue d’arriver en Côte d’Ivoire avec les médicaments et autres produits manufacturés. Les conséquences de cette mesure inique de l’Union européenne ont été dramatiques pour les malades dont certains sont morts par manque de médicaments. S’agissant de la déportation du Président Gbagbo à la Cpi (La Haye) depuis le 29 novembre 2011, cet humanitaire ayant exercé pour la Lybie de Kadhafi nous avait dit de façon catégorique : «Gbagbo sera maintenu indéfiniment à la Cpi. C’est ce qu’ils ont décidé (parlant de la France, de l’Onu et des Etats-Unis, ndlr)». Avant d’ajouter que «peut-être, la mobilisation des Ivoiriens et Africains peut faire bouger les lignes sinon ils ne veulent pas libérer Gbagbo». Comme on le voit, la CPI étant leur création, ils se préparent à manipuler ses juges pour qu’ils ne disent pas le droit. Peu importe que la réconciliation en Côte d’Ivoire ne soit pas pour demain.

Didier Depry didierdepri@yahoo.fr