Coupe du Monde: Grèce - Côte d'Ivoire (2-1). Jusqu'au bout, les Grecs y ont cru, et ils ont bien fait
Par Eurosport - Grèce - Côte d'Ivoire (2-1). Jusqu'au bout, les Grecs y ont cru, et ils ont bien fait.
Pour la première fois de son histoire, la Grèce, qui a battu la Côte d'Ivoire (2-1), est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde. La Côte d'Ivoire tenait son billet jusqu'à la 92e minute. Samaras a inscrit le penalty libérateur en toute fin de partie.
La troisième tentative aura donc été la bonne. Eliminé au premier tour lors de ses deux seules participations au Mondial (1994 et 2010), la Grèce a cette fois profité d’un groupe un peu plus abordable pour se qualifier pour la première fois de son histoire pour les huitièmes de finale. Longtemps accrochée par la Côte d’Ivoire, la Grèce a finalement battu l'équipe de Sabri Lamouchi au bout du temps additionnel, dans des circonstances qui ne maqueront pas d'être très commentées (2-1). C’est Samaras (92e) sur penalty qui a offert la qualification aux joueurs de Fernando Santos, Bony (74e) ayant au préalable répondu à Samaris (42e). Le Japon ayant été lourdement battu (1-4) par la Colombie, la Grèce termine à la deuxième place et retrouvera le Costa Rica en huitièmes de finale.
Giovanni Sio s’en voudra longtemps. L'attaquant ivoirien, rentré en cours de jeu, se sentira sans doute coupable de l’élimination de la Côte d’Ivoire. Sa faute – très légère au vu des images - dans la surface sur Samaras au fin fond des arrêts de jeu (92e) a offert à la Grèce un penalty que l’attaquant du Celtic Glasgow n’a pas raté (2-1). Comme l'Angleterre et le Ghana en 2010, la Grèce a décroché son billet après avoir inscrit seulement deux buts. Mais, si son succès ce mardi a mis du temps à se mettre en place, il n’aura pour autant souffert d’aucune contestation possible.
La Grèce l'a mérité sur le contenu du match
Favorite pour la deuxième place au début du match, la Côte d’Ivoire a peiné à rentrer dans le match. La faute sans doute au choix d’hommes de Sabri Lamouchi. Alors qu’il avait jusque-là titularisé Wilfried Bony en pointe, le technicien français a cette fois privilégié Didier Drogba, malheureusement incapable de peser sur la rencontre, tout comme Yaya Touré. Il fallut d’ailleurs atteindre l’entrée en jeu de… Bony pour voir les Elephants pousser et finalement égaliser grâce au buteur de Swansea (74e, 1-1).
Egaliser car, à force de profiter des espaces laissés par les défenseurs ivoiriens, la Grèce avait fini par ouvrir le score. Après que Chovelas (33e) eut trouvé la barre, Samaris a profité d’une grosse erreur de Tioté et d’un service parfait de Samaras pour tromper la vigilance d’un Barry un peu trop prompt à se coucher sur le coup (42e , 1-0). La récompense logique d’une domination grecque assez nette sur le plan territorial comme sur le plan de l'intensité. Sans Barry (59e), la maladresse (54e, 71e, 84e, 87e) et les montants (68e, 80e), les joueurs de Fernando Santos n’auraient pas tant tremblé. Heureusement pour eux, Samaras était là. Et il sera là en huitième face au Costa Rica.
Par Jean-baptiste Duluc