Coup d’Etat contre le président Gbagbo: Des images qui accablent la France

Le 12 mars 2012 par Notre voie - La vérité éclate progressivement au grand jour ! Une photo inédite est disponible sur le net. Selon des sources concordantes, cette image ferait même partie des nombreuses preuves accablantes

Force Licorne à la résidence présidentielle de GBAGBO.

Le 12 mars 2012 par Notre voie - La vérité éclate progressivement au grand jour ! Une photo inédite est disponible sur le net. Selon des sources concordantes, cette image ferait même partie des nombreuses preuves accablantes

rassemblées par la Défense du Président Gbagbo contre l’armée française. La photo daterait du 11 avril 2011, jour du renversement de Gbagbo par la France. Sur cette image écœurante pour l’Afrique digne, on voit des soldats français posant avec, comme un butin de guerre, le drapeau national de Côte d’Ivoire. De toute évidence, le drapeau orange-blanc-vert ainsi brandi par les soldats français a été pris à l’intérieur de la résidence présidentielle. Selon toute vraisemblance, les militaires français qui ont pénétré dans la résidence du chef de l’Etat ivoirien et renversé le Président Gbagbo avant de le remettre aux forces armées pro-Ouattara, le lundi 11 avril 2011, n’ont pu se retenir d’immortaliser leur forfaiture. Nullement gênés d’avoir fait la guerre à un pays souverain avec lequel aucun conflit n’a été officiellement déclaré, ces soldats à la solde de Nicolas Sarkozy ont arraché l’écharpe une fois à l’intérieur de la résidence officielle présidentielle. Et là, sûrement au moment où les chefs rebelles de Ouattara partaient au Golf Hôtel, QG de Ouattara, avec le Président Gbagbo qui venait d’être renversé, les soldats français, ont certainement ameuté cameramen et photographes français pour se faire filmer. Comme pour dire : on y était effectivement et c’est nous qui avons fait le boulot.
Lors de sa première audience devant les juges de la chambre préliminaire 3 de la Cour pénale internationale (Cpi), le 5 décembre 2011, le Président Laurent Gbagbo, expliquant les circonstances de son renversement du pouvoir, avait nommément indexé la France de Nicolas Sarkozy : « J’ai été arrêté le 11 avril 2011 sous les bombes françaises…La résidence du Président de la République a été bombardé du 31 mars au 11 avril, et c’est dans ces conditions-là, le 11 avril, pendant qu’on me bombardait, qu’on bombardait la résidence qui était déjà à terre- nous, on se cachait dans les trous de la résidence- et, une cinquantaine de chars français encerclaient la résidence pendant que les hélicoptères bombardaient ; C’est dans ces conditions là que j’ai été arrêté. C’est l’armée française qui a fait le boulot ». Ce témoignage du Président Laurent Gbagbo a fait « boom » dans l’opinion internationale. Comme il fallait s’y attendre, la France et ses médias ont tenté de discréditer les propos du chef de l’Etat ivoirien renversé. Mais en vain. Les témoignages concordants et les preuves qui accablent la France pour son coup d’Etat contre Gbagbo sont légion. A preuve, cette photo inédite de soldats français à côté d’un de leurs nombreux chars de combat, brandissant tel un trophée de guerre, le drapeau de Côte d’Ivoire. Les soldats français qui viennent d’investir la résidence officielle du chef de l’Etat ivoirien et d’arrêter le Président Laurent Gbagbo, tournent en dérision le plus grand symbolise de la Côte d’Ivoire. Ils souillent notre drapeau et foulent ainsi au pied notre souveraineté. Une façon explicite de dire aux ivoiriens que l’armée française a reconquis la Côte d’Ivoire par les armes. Qu’elle n’est plus un pays indépendant et souverain comme le voulait Gbagbo. Qu’elle est désormais redevenue une colonie française où Paris vient d’installer, ce 11 avril 2011, son « pion » Alassane Dramane Ouattara. C’est l’analyse qu’inspire la photo des soldats français posant en conquérants.

Didier Depry didierdepri@yahoo.fr