Côte d’Ivoire : « Non au leadership de la violence au PDCI, une méthode tristement employée par le RHDP-unifié », Par Serge KAKOU

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - « Non au leadership de la violence au PDCI, une méthode tristement employée par le pouvoir RHDP-unifié », Par Serge KAKOU.

Le président du PDCI-RDA lors d'un meeting de son parti, en compagnie de son épouse et du SE en chef Maurice Kacou Guikahué.

Pour la présence au PDCI-RDA de militants humblement ambitieux

Le terme ambition vient du latin ambitio (de amb et ire) qui signifie briguer. L’ambition est le désir ardent de parvenir à (faire) quelque chose. C’est en cela que, naturellement, l'enfant a cette ambition de devenir un homme. La nature, elle-même, pose le postulat de la légitimité de l’ambition au sein de toute organisation.

Ainsi, il est légitime et concevable que les militants du PDCI-RDA nourrissent des ambitions politiques ; même le PDCI-RDA, en tant que parti politique, en a, à savoir la conquête et l’exercice du pouvoir d’État.

Certes, le PDCI-RDA a besoin de militants ambitieux en son sein pour sa vigueur et sa pérennité, mais il a plus que besoin d’un leader à sa tête pour incarner les grandes ambitions de la conquête et de l’exercice du pouvoir d’État.
Le plus important est que ces ambitions s’expriment sainement dans le respect de l’ordre interne imposé et encadré par les textes réglementaires du PDCI-RDA constituant les piliers de sa cohésion interne.

À quoi sert-il à un homme ou une femme politique d’exprimer ses ambitions politiques avec pour risques la dislocation de sa formation politique ? Cela revient à scier la branche sur laquelle l’on est assis.

La sagesse enseigne que la réalisation, l’atteinte de l’ambition passe par l’amour et la reconnaissance.

L’expression de toute ambition politique au PDCI-RDA doit se faire dans l’amour, le respect, la reconnaissance des combats (épiques), à des heures chaudes, des militants, des personnalités ou des responsables politiques ayant permis la survie, la cohésion, la stabilité, voire l’existence du PDCI-RDA que l’on veut diriger.

Car sans PDCI-RDA, point d’ambition politique, au PDCI-RDA bien sûr.

C’est pourquoi, d’emblée, tous, au PDCI-RDA, nous devons être reconnaissants aux militants, jeunes, femmes et hommes qui, aux heures chaudes encore fraîches dans notre mémoire collective, se sont distingués par leur courage en se levant pour répondre aux mots d’ordre du PDCI-RDA, pour la défense des intérêts du parti ;

plus spécialement, le président Henri Konan Bédié et particulièrement, le SE en Chef, le Pr Maurice Kakou Guikahué, le Capitaine Courage, qui a donné, face aux assauts déstabilisateurs du pouvoir RHDP-unifié, sa poitrine pour la survie du PDCI-RDA, l’héritage du Président Félix Houphouët Boigny.

Cela lui a voulu une arrestation et un séjour dans les geôles du pouvoir RDHP-unifié avec la mise en danger de sa vie.

Le Pr Maurice Kakou Guikahué incarne la fidélité, la loyauté, l’humilité et le sens du devoir dans le militantisme au PDCI-RDA, en particulier, et en Côte-d’Ivoire, en général. Il devrait inspirer tous ces ambitieux qui manquent d’humilité et de reconnaissance.

Où étaient-ils passés lors de la « guerre » de dissolution du PDCI-RDA livrée par le RHDP-unifié ? Où étaient-ils pendant le blocus de la résidence du Président Henri Konan Bédié ? et du siège du PDCI-RDA ?

Où étaient-ils après l’arrestation et l’emprisonnement de certains de nos premiers responsables ? ont-ils acheté la conscience et l’immobilisme des jeunes pour faire payer, leurs actions et gestion, à ces responsables arrêtés, emprisonnés et privés de leur liberté ?

Comment des responsables politiques, soi-disant, du PDCI-RDA, peuvent-ils payer des jeunes pour une mission expéditive, de surcroît, au siège de leur parti ? Est-ce cela avoir de l’ambition politique ?

Non, c’est révélateur d’un leadership de la violence ; une méthode tristement employée par le pouvoir RHDP-unifié et décriée par tout bon démocrate. Ces politiques ne sont-ils pas en mission pour le pouvoir en place ?

Orchestrer la violence dans le but de dénigrer le SE en Chef du parti est inadmissible à tous égards. Le PDCI-RDA est un parti de paix et de dialogue ; les militants du PDCI-RDA doivent pérenniser ces valeurs. À qui profite ce désordre ? Toute la lumière doit être faite sur cet incident et démasquer les commanditaires qui, tapis dans l’ombre, tirent les ficelles.

Personne au PDCI-RDA ne peut résister plus que le Pr Guikahué aux fortes tentations financières du pouvoir RHDP-unifié ; je dis bien personne, si non, ils peuvent se compter aisément sur le bout des doigts d’une seule main.

Tous ceux qui s’agitent, en ce moment, seront les premiers à liquider le PDCI-RDA, l’héritage du Président Félix Houphouët Boigny, sur le lit de leurs intérêts, ambitions égoïstes.

Le Pr Guikahué fait partie des gardiens du "temple" PDCI-DA depuis le départ du père fondateur. Et il ne ménage aucun effort pour préserver ce patrimoine national ivoirien.

Attention, la pierre que rejettent les prétendus ambitieux politiques est la pierre angulaire ; qui s’y frotte, s’y brise et celui sur qui elle tombera sera écrasé.

Lorsque tous nos militants seront libres, une cérémonie devra être organisée pour exprimer la reconnaissance du PDCI-RDA à nos héros (tombés comme debout) de la présidentielle 2020.

Pour sa vigueur et sa pérennité, le PDCI-RDA a plus que besoin de militants humblement ambitieux.

Le PDCI-RDA vivra, vivra et vaincra !

Paris, le 1er mai 2021

Serge KAKOU
Membre du Bureau Politique PDCI-RDA