Côte d’Ivoire : comment la réconciliation est-elle devenue un casse-tête ? Par Nestor Koffi
Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - La Côte d’Ivoire. Comment la réconciliation est-elle devenue un casse-tête ? Par Nestor Koffi
La mort de Hambak, le champion rassembleur et l’homme du RHDP pour la réconciliation, qui s’en est allé.
Le Président GBAGBO est totalement acquitté et il doit impérativement regagner sa terre natale n’en déplaise, tout ceci rend l’équation difficile à résoudre. Cependant un gouvernement de commandos en mission, sans l’opposition qui ne reconnaît pas le 3 ème mandat illégitime qui a fortement endeuillé le pays pour se maintenir à tout prix au pouvoir, complique la situation délétère.
Tout le monde s’observe en chien de faïence dans les deux camps.
Comment les Ivoiriens vont-ils avoir la volonté politique des braves pour se réconcilier ?
Reste-t-il encore un espoir pour les ivoiriens, de briser ce mur de la méfiance qui les sépare encore et encore ?
Quelles sont les possibilités pour y parvenir ?
Il y a déjà le gouvernement ACHI 1 pour mettre fin au pilotage automatique de la Côte-d’Ivoire donc sans gouvernement qui a duré un certain temps, en attendant que le Président GBAGBO et les exilés rentrent ,et puis que les prisonniers politiques liés au même fait y compris les autres prisonniers civils et militaires d’opinions incarcérés dans les geôles du régime soient libérés.
Ça devient un défi pour l’ensemble des Ivoiriens, mais, cela reste une patate surtout chaude dans les mains du régime qui est très hermétique à la réconciliation, parce qu’il considère que tout est déjà fait.
Alors que la CDVR, et les autres institutions créées à cet effet sont restées sans succès, malgré l’immense espoir que cela a suscité, comme la volonté politique du régime n’entend pas réaliser volontairement, ce rêve des Ivoiriens.
Est-ce que la paix a-t-elle un prix?
Peut-on sacrifier la paix chère au Père fondateur FHB dont nous réclamons et nous revendiquons avec beaucoup de fierté, sur l’autel au grand dam du peuple souverain Ivoirien ?
Non plus.
Mais que faire dans de pareilles circonstances ?
C’est au régime du pouvoir en place, de donner des signaux forts pour rassurer les Ivoiriens dans un dialogue politique inclusif.
C’est au régime de faire les premiers pas dans le sens de la réconciliation en acceptant la préoccupation légitime de l’opposition, et les verdicts des institutions internationales dont le pays est partie.
Aussi, il y a une des grandes possibilités qui s’offre à ce régime hermétique, c’est la nomination d’un cadre de l’opposition au poste de vice-président, et de refaire le gouvernement numéro 2 de ACHI, de large ouverture afin de rassurer l’ensemble des Ivoiriens.
C’est une des possibilités qui pourrait régler les problèmes du découpage, la réfection du fichier électoral, la recomposition de la CEI et du conseil constitutionnel.
Voilà autant de possibilités de tout reprendre à zéro pour nous épargner de la violence qui va engendrer encore des dégâts collatéraux graves et distendre encore plus, les Ivoiriens.
L’heure est à la cohésion et là a concorde pour une paix durable a sonné. Est-ce que l’exécutif illégitime est prêt à avoir ce comportement, si cher à son référent FHB ?
Fiers Ivoiriens, le pays nous appelle.
Si dans la paix nous ramenons la liberté, notre devoir sera un modèle, de l’espérance promise à l’humanité.
Ainsi, en forgeant unis dans la foi nouvelle, nous bâtirons la patrie de la vraie fraternité, pour tourner définitivement le dos à la guerre fratricide, qui nous divise et qui retarde le développement de nôtre chère Côte-d’Ivoire, à cause de notre turpitude et notre cupidité.
La paix ce n’est pas un vain mot, c’est un comportement dixit FHB.
Qu’avons nous appris de la philosophie du Père fondateur FHB ?
La réponse est négative. Mais dans l’espérance, la résilience est encore possible pourvu que la volonté politique des braves soit de mise dans la fraternité.
C’est notre devoir , un impératif d’avoir ce comportement ultime et nécessaire.
Alors fiers Ivoiriens, Allons à la paix des braves avec tous les enfants de la Côte-d’Ivoire, notre chère et belle patrie.
Le comité de veille
NK