CONGRES AFRICAIN POUR LA DÉFENSE DE LA DÉMOCRATIE ET LA SOUVERAINETÉ (CADDS-USA): Appel au FPI et aux Forces pour l’alternative démocratique

Le 25 mars 2013 par IVOIREBUSINESS - APPEL AU FPI.

COMMUNIQUE DU CONGRES AFRICAIN POUR LA DÉFENSE DE LA DÉMOCRATIE ET LA SOUVERAINETÉ (CADDS-USA)

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Appel au Front Populaire Ivoirien et aux Forces pour l’alternative démocratique en Côte d’Ivoire

Le 28 février 2013, le procès de confirmation des charges dans l’affaire le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) Vs Mr. Laurent Gbagbo, qui a duré une dizaine de jours, s’est achevé avec une déclaration de 20 minutes de ce dernier. Dans sa déclaration, aussi brillante que celle des avocats commis à sa défense, le Président Laurent Gbagbo a rappelé son parcours politique et son engagement inaltérable pour la justice sociale, la solidarité, la paix, les droits de l’homme, la souveraineté de la Côte d’Ivoire et l’État de droit. Par exemple, il a souhaité que tous les Africains qui le soutiennent et qui sont tout le temps devant la cour, devant la prison, qui sont dans leur pays en train de manifester, en train de marcher comprennent que le salut des États africains, c’est le respect des Constitutions qu’ils se donnent et des lois qui en découlent.
A l’instar des Ivoiriens, Ivoiriennes, organisations et mouvements ivoiriens et Africains qui ont applaudi cette intervention, le Congrès Africain pour la Défense de la Démocratie et la Souveraineté (CADDS–USA) se réjouit de la prestation du Président Laurent Gbagbo et salue sa constance à défendre la Constitution, c’est-à-dire l’âme de la République.
Dans son analyse, le CADDS–USA observe premièrement que le président Laurent Gbagbo a réaffirmé la centralité de la Constitution et des lois ivoiriennes, deuxièmement que le président Gbagbo s’est exprimé comme le président constitutionnellement élu de la Côte d’Ivoire ; troisièmement que le président Gbagbo a replacé la question du vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010 au coeur du débat, et quatrièmement qu’il n’est pas responsable de la guerre qui a suivi cette élection parce qu’il l’a remportée.
La joie du CADDS–USA est d’autant plus grande que le discours du Président Laurent Gbagbo est un mot d’ordre lancé à toutes les forces politiques de la Côte d’Ivoire et notamment au Front Populaire Ivoirien en vue de faire de la Constitution la base de tout dialogue politique pour une réconciliation véritable et une paix durable en Côte d’Ivoire. Ce mot d’ordre implique une attitude claire et non-négociable dans la marche et la lutte que mènent les forces de l’alternative démocratique : réaffirmer au plan national et international l’inconstitutionnalité du régime de Mr. Alassane D. Ouattara.
A la suite donc du président Laurent Gbagbo, Le CADDS-USA réaffirme qu’il importe aux forces de l’alternative démocratique de ne jamais cautionner toute démarche ou dialogue qui viserait implicitement ou explicitement à accorder une légitimité au régime de Mr. Alassane D. Ouattara.

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Sur la base de ce principe fondamental axé sur la Constitution ivoirienne votée à plus de 86 % des électeurs en juillet 2000, le CADDS-USA soutient fermement toutes les forces de l’alternative démocratique qui ont engagé des discussions avec le régime de Mr. Alassane Ouattara. Cette attitude reflète la philosophie politique du Président Laurent Gbagbo et la culture de l’arbre à palabre africain comme méthode de résolutions des conflits. Par cette attitude, les forces politiques, notamment le Front Populaire Ivoirien, ont mis à nu à la face du monde l’incapacité du régime de Mr. Alassane D. Ouattara à rétablir un climat favorable à la discussion et sa propension à régner par la terreur, la répression, le tribalisme et l’obscurantisme.
Par ailleurs, le CADDS – USA se réjouit que le Front Populaire Ivoirien, parti sur lequel reposent les espoirs d’une Côte d’Ivoire réconciliée, n’ait point reculé sur l’illégitimité du régime au pouvoir en Côte d’Ivoire, des élections du 21 avril 2013 et la naturalisation massive des étrangers. En effet, dans un communiqué en date du 21 Mars 2013, sur l’état du dialogue direct avec le régime de Mr. Alassane Ouattara, le Front Populaire Ivoirien s’est dit ne pas être concerné par les élections locales et régionales du 21 avril 2013 et a demandé aux militants du parti de ne point participer à ce scrutin ni en tant que candidats ni en tant qu’électeurs.
Le CADDS-USA salue l’appel du Front Populaire Ivoirien et demande à son tour aux militants, sympathisants dudit parti, aux responsables des partis membres du CNRD, et enfin à la société civile ivoirienne de ne pas prendre part à un scrutin illégal puisqu’émanant d’un régime inconstitutionnel.
Le CADDS –USA appelle une fois encore le PDCI – RDA, et notamment la jeunesse de ce parti, à ne plus accompagner le régime de Mr. Alassane Ouattara dans la destruction de la Côte d’Ivoire.
Le CADDS – USA entend poursuivre ses missions d’information auprès de l’Union Africaine, la CEDEAO, les organisations de défense de la démocratie et des droits de l’homme, et les Etats-Unis sur les agissements du régime de Mr. Alassane Ouattara.
Le CADDS – USA réaffirme qu’un dialogue politique sérieux en Côte d’Ivoire requiert la libération du Président Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques.

Fait à Philadelphie, USA, le vendredi 22 mars 2013
Pour le CADDS – US
Eric Edi, PhD., Président

Le Congrès Africain pour la Défense de la Démocratie et la Souveraineté (CAADS - USA) est une organisation politique fondée aux Etats Unis par des Africains consciencieux, épris de la démocratie et engagés pour la souveraineté des pays africains.

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