Communiqué de presse de Claude KOUDOU, Représentant Adjoint du Porte parole de Gbagbo

Le 11 avril 2011, le Président Laurent GBAGBO a été enlevé avec des méthodes terroristes et brutales menées par ceux-là mêmes qui disent

Le 11 avril 2011, le Président Laurent GBAGBO a été enlevé avec des méthodes terroristes et brutales menées par ceux-là mêmes qui disent

défendre la morale et les droits de l’Homme. Cette expédition qui nie totalement les fondements juridiques ivoiriens et la Charte de l’ONU s’est appuyée sur la diabolisation, la désinformation et la manipulation en occultant ce que représente réellement Laurent GBAGBO pour son peuple et pour l’Afrique : celui qui a lutté par des méthodes pacifiques et légales pour l’instauration du multipartisme en Côte d’Ivoire ; celui qui a voulu d’une commission électorale véritablement indépendante ; celui qui veut que les ressources de son pays servent à son développement pour endiguer l’émigration intempestive des jeunes ; celui qui veut que le peuple soit consulté pour la prise de grandes décisions ; celui qui refuse le diktat des forces impérialistes ; celui qui a demandé le recomptage des voix pour observer la démocratie ; mais aussi celui qui a fait rentrer en Côte d’Ivoire en 2001 Konan Bédié et Alassane Ouattara, alors exilés l’un par l’autre ; … Voilà qui est réellement cette personnalité qui subit une injustice entretenue par des forces impérialistes coalisées qui manipulent une opinion internationale souvent anesthésiée par ses préoccupations quotidiennes. Cette situation scandaleuse a provoqué la révolte de résistants ivoiriens et d’autres démocrates. Depuis plusieurs mois, l’émoi et la consternation ont motivé les actions menées ici et là, pour exprimer l’indignation contre le coup d’Etat – du 11 avril 2011 qui a connu l’habillage que nous savons – pour gagner la caution de l’opinion internationale.

Pour défaire cette insulte de l’Histoire, pour réussir la lutte contre l’imposture et la forfaiture, un cadre et la discipline doivent être observés. Chacun doit donc comprendre que ce qui se passe en Côte d’Ivoire, est une affaire de tous les Ivoiriens au-delà des clivages politiques. Nous pouvons donc observer que ceux qui cultivent le moi au détriment de l’intérêt général, n’ont pas encore compris depuis plusieurs mois la lutte qui est en cours par la résistance. Les démocrates restent mobilisés sur la question ivoirienne et nous les en remercions.

En même temps, il faut rappeler qu’il est dans l’intérêt de tous ceux qui se battent pour la promotion de la démocratie d’observer les règles élémentaires du travail collectif. Ainsi, pendant que des puissances impérialistes qui dictent leurs volontés sous couvert de communications sournoises et la CPI, sont dans des manœuvres qui n’honorent pas le droit international, il convient d’attirer l’attention des Ivoiriens - et de tous les démocrates à leurs côtés - sur l’attitude de ceux qui, parce qu’ils ne mesurent pas les vrais enjeux de notre lutte, versent dans la calomnie, dans la délation, dans le dénigrement, dans du sabotage et dans des campagnes haineuses et irresponsables voire dans la désinformation au détriment de notre cause. Aussi, faut-il retenir qu’après l’émotion légitime suscitée par la brutalité de l’intervention des forces impérialistes contre le déroulement normal de la démocratie, il convient maintenant de cultiver une approche responsable pour que la vérité soit connue et que la paix revienne en Côte d’Ivoire. Nous tenons donc à signaler que dans cette ère où la cohésion doit être de mise, la concertation doit être privilégiée et la discipline observée. Tous ceux qui parmi nous, s’évertuent à nous affaiblir, malgré tout ce qui se fait pour les valoriser, seront clairement identifiés et traités comme tels.

Fait à Paris, le 29 novembre 2011
Le Représentant Adjoint du Porte-parole, Chargé d’animer la coordination des actions avec les différentes structures politiques, associatives et administrative,
Claude KOUDOU