"Communication politique":(DECRYPTAGES): "Soro Guillaume" se perd en conjectures à "RFI"!
Le 10 juillet 2012 par IVOIREBUSINESS - Dans l'interview que "Soro GUIllaume" a accordé il y a quelques jours au confrère "ALAIN FOKA"(RFI), il a été par moments rattrapé par des
Le 10 juillet 2012 par IVOIREBUSINESS - Dans l'interview que "Soro GUIllaume" a accordé il y a quelques jours au confrère "ALAIN FOKA"(RFI), il a été par moments rattrapé par des
contradictions manifestes qui ont focalisé notre attention particulière: Parlant de sa conviction politique, il affirme ceci en ses propres termes: "J'ai été étudiant, militant dans des mouvements de gauche aussi bien à "ABIDJAN" qu'en France, ici où j'ai poursuivi ma scolarité. J'assume ce passé et je l'assume encore. Je crois aux valeurs de gauche. Mieux, il enfonce le clou par cette autre sortie: "J'ai été oint et investi par le "RDR"(Rassemblement des républicains-parti libéral ivoirien de droite)... Il ressort de ce choix politique que "Soro GUILLAUME" ne semble pas être ferme dans sa conviction d'homme de gauche, car se proclamer homme de conviction de gauche, et se présenter ensuite à une élection législative sous la bannière d'un parti libéral de droite, interpelle ceux qui ont depuis de lustres fait corps et âme avec les valeurs de gauche! Faire de la politique, c'est d'abord porter des idées et des valeurs avant une bataille électorale: Quelles sont donc les valeurs de gauche que portera "SORO GUILLAUME" dans sa circonscription du nord de la Côte D'IVOIRE à "FERKESSOUDOUGOU" sous la bannière d'un parti de droite? Cette confusion politique à la limite de l'irrationnel nous interpelle fondamentalement! Cela pourrait être le cas de figure d'un certain "HENRI Emmanuelli" ,homme de gauche français qui se présenterait aux législatives françaises sous la bannière politique de "L'UMP": Une cacophonie politique qui pourrait bien attirer les foudres ou le feu croisé de critiques acerbes d'une certaine gauche française attachée viscéralement aux valeurs fondamentales de la gauche française! Concernant le chapitre lié à l'ivoirité, "Soro Guillaume" affirme ceci sans ambages: "Je veux dire qu'il est clair que "l'ivoirité" est apparu dans mon pays et que Monsieur "ALLASSANE OUATTARA" a été la cible! Forcément sa région d'origine s'est sentie solidaire de ce fils qu'on voulait à tout prix excommunier de la Côte d'IVOIRE! Ceci dit, ce n'est pas un fondement idéologique ou politique. Ce que je suis en train de dire, c'est que moi le combat que j'ai mené en Côte d'ivoire est un combat pour l'état de droit et la démocratie. Je ne pouvais pas soutenir qu'on spolie des citoyens de leur nationalité. C'est très clair! Notre analyse est perspicace et se fonde sur les faits inaliénables inhérents à la conflictualité socio-politique ivoirienne: Le concept de "l'ivoirité" en Côte D'ivoire a été créé par "HENRI Konan Bédié" et une clique d'idéologues pour en faire un fonds de commerce politique, car "Bédié" n'avait pas de véritable projet de société pour faire face à un concurrent politique potentiel(ALLASSANE OUATTARA), venu des instances financières internationales et soutenu par télépathie par ces instances dans son challenge politique ivoirien! Par conséquent, la solidarité avec le frère du Nord(ADO) va se muer inconsciemment en fondement idéologique: Pour preuve au niveau des faits, l'armée qui a agressé la Côte d'ivoire était une armée tribaliste et sectaire composée majoritairement d'ivoiriens du nord, de maliens et de burkinabés qui s'exprimaient dans la grande majorité en "bambara" et "Malinké(langues du nord de la Côte d'ivoire)!Mieux, "ADO", lui-même l'avait signifié par presse interposée par une propagande bien orientée, en affirmant dans les années 90 qu'il est frappé du sceau d'un certain ostracisme en Côte d'ivoire, fort de sa conviction religieuse musulmane: Ce qui est aux antipodes de la réalité dans les faits, mais n'a pas empêché cette stratégie de prospérer, via une euphorie et un ralliement populaire nordique autour de sa personne dans les années (95-98)..Il récoltera donc les fruits de sa propagande! Pour enfin faire un clin d'oeil aux aspirations démocratiques de "Soro Guillaume", un doute nous habite vu les actes et l'idéologie prônés par ce dernier: "Il déclarait à un de ses proches lors des premières négociations sur la crise ivoirienne à "Lomé"(TOGO) entre 2002 et 2003 ceci: "Il fallait nécessairement changer les choses en "Côte D'IVOIRE" par la guerre, car dans son approche en se fondant sur l'idéologie "maoïste chinoise" ,la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens: Une guerre éclate dans un pays pour lever les obstacles qui se dressent sur la voie de la politique, quand celle-ci atteint un certain stade qui ne peut être dépassé par les moyens habituels"! En abordant ses rapports conflictuels avec "IB, il ajoutera ceci: "IB" faisait partie de ceux qu'il fallait stopper! Il n'était pas notre adversaire dans ce combat. Si je n'ai pas donné d'instructions aux forces républicaines pour tuer "Gbagbo", pourquoi le ferais-je pour "iB"? A ce niveau, Une mise au point s'impose au niveau des faits, car "IB" fut le concepteur de la rébellion ivoirienne qui a endeuillé la Côte d'Ivoire le (19 SEPTEMBRE 2002)":Dans l'interview qu'il m'a accordée en (2004), lors de la seule conférence de presse qu'il a donnée en (Mars 2004) à "Bruxelles", à "l'Avenue Louise", "IB" me confiera ceci: "Mon frère, c'est moi le concepteur de la rébellion ivoirienne. Lorsque que je mettais en place stratégiquement cette rébellion, "Soro GUILLAUME" qui est un étudiant, donc un civil n'était pas informé de ce projet militaire! Les causes lointaines de la rébellion étaient d'ordre corporatiste militaire! Nous avions des revendications corporatistes à soumettre au pouvoir en place dirigé par "Laurent Gbagbo" t notre soulèvement était une forme d'interpellation; il n'y avait pas autre chose que cela.. Par la suite, lorsque j'ai constaté que ceux que j'avais sous mon contrôle avaient commencé à dévier en commettant des exactions de toute sorte, et que je ne pouvais plus les maitriser, j'ai quitté "Bouaké" pour éviter d'avoir une responsabilité morale et pénale dans ce qui allait arriver plus tard... Ce n'est qu'après mon départ de "Bouaké" que "Soro GUILLAUME" sera investi par des mains obscures pour revendiquer cette rébellion! Mais est-ce vous pensez qu'un civil, étudiant de la trempe de "Soro", sans expérience militaire peut avoir une emprise sur des militaires aguerris sans scrupule? C'est là où le bât blesse!("La RIVALITE "IB-SORO" AU GRAND JOUR")."IB" prend la clé des champs et se retrouve avec quelques dizaines de soldats au "Burkina FASO"! Pendant ce temps, "Soro" qui dirige désormais la rébellion veut s'assurer que tous les soldats sont bel et bien acquis à sa cause! C'est le début d'une épuration dans les rangs de la rebellion: "Kass" tué lors d'un affrontement, et plus d'une dizaine de cousins "d'IB" suspectés d'être proche de"IB", et par voie de fait de toujours tirer les ficelles pour "IB" en exil, sont asphyxiés dans un conteneur à "Korhogo", ville du Nord du pays, dans des conditions jugées odieuses en (2002 et 2003)! La rancœur et la rivalité ("Soro-IB") montent donc d'un cran lorsque "IB" crée le commando invisible en 2010 dans le quartier populaire "d'ABOBO" à "Abidjan". A "Abobo", selon certaines indiscrétions "IB" ruminait discrètement sa vengeance et ne voulait pas entendre parler de "Soro" jusqu'au jour de son exécution, sur laquelle plane toujours quelques zones d'ombre... A qui a donc profité l'exécution "d'IB"? Cette question sensible demeure toujours sans réponse, mais pour les partisans "d'IB" à" PARIS", leur chef a été bel et bien sacrifié sur l'autel des rivalités politiques avec "Soro"! A bon entendeur, salut!
(Yves T BOUAZO)