Commerce / Avant-projet de code sur la consommation: Comment Dagobert Banzio veut mettre fin au désordre

Publié le jeudi 8 septembre 2011 | L'intelligent d'Abidjan - Entamé mercredi 7 septembre pour prendre fin aujourd’hui jeudi 8 septembre

Dagobert Banzio, ministre du Commerce.

Publié le jeudi 8 septembre 2011 | L'intelligent d'Abidjan - Entamé mercredi 7 septembre pour prendre fin aujourd’hui jeudi 8 septembre

2011, l’atelier de validation de l’avant-projet de code sur la consommation piloté par le ministère du Commerce, s’est tenu à la Chambre de Commerce et d’Industrie. Ouvrant les travaux hier, Dagobert Banzio, premier responsable du département du Commerce, a rappelé que l’objectif de l’atelier vise à renforcer le dispositif de protection des consommateurs et d’assurer la lutte contre la cherté de la vie. Selon le responsable de ce département, la libéralisation économique n’ayant pas été bien maîtrisée, elle a eu des conséquences néfastes sur le bien-être des consommateurs. Aux dires de Dagobert Banzio, la vulnérabilité de la majorité des consommateurs est due aux facteurs tels que la pauvreté, aggravée par la crise postélectorale, l’analphabétisme et l’absence d’organisation représentative fiable. Toute chose qui rend leur protection insuffisante et inadéquate. Toutefois, il dit garder espoir. Car, le gouvernement a décidé de répondre aux attentes des populations, à travers le nouveau code, qui consistera à : pallier les insuffisances des textes actuels ; enrichir l’ordonnancement juridique ; aider les consommateurs soit individuellement soit par association ; poser des actions afin d’assurer leur défense ; protéger les consommateurs et inciter à l’amélioration de la qualité des produits. L’adoption de ce code entre dans la mise en œuvre du programme gouvernemental qui vise à doter la Côte d’Ivoire d’un dispositif juridique approprié afin d’assurer avec efficacité la défense des intérêts des consommateurs et lutter contre la cherté de la vie. L’adoption de l’avant-projet de ce code sur la consommation doit se faire de manière consensuelle et participative. L’atelier réunit le ministère du Commerce, les administrations publiques et parapubliques, le secteur privé, les organisations professionnelles, les opérateurs économiques ainsi que les associations et fédérations de consommateurs et commerçants.

Franck O.