Commerce / Après son éligibilité à l’Agoa : La Côte d’Ivoire entend mettre en place le CRA

Publié le mardi 27 mars 2012 | L'intelligent d'Abidjan - Dans le cadre de la mise en œuvre de l’AGOA (African Growth opportunity Act), l’Apex- CI (Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire) a signé un partenariat avec l’USAID pour mettre en place le CRA

Publié le mardi 27 mars 2012 | L'intelligent d'Abidjan - Dans le cadre de la mise en œuvre de l’AGOA (African Growth opportunity Act), l’Apex- CI (Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire) a signé un partenariat avec l’USAID pour mettre en place le CRA

(Centre de Ressources Agoa) afin de permettre aux entreprises ivoiriennes de tirer profit de l’éligibilité à cette loi d’opportunités. Selon Guy M’Bengue, directeur général de l’Apex- CI, par ailleurs coordonnateur général et négociateur en chef de Taskforce Côte d’Ivoire back Agoa, le séminaire de sensibilisation sur le bénéfice de l’AGOA destiné aux opérateurs économiques s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de cette loi en Côte d’Ivoire. « Le CRA (Centre de Ressources Agoa) est un établissement logé à l’Apex-Cl dont le but est de fournir aux opérateurs ivoiriens toutes les informations d’accès au marché américain et de leur donner tout l’appui technique nécessaire pour sécuriser les parts de marché» a-t-il expliqué. Avant de préciser que l’USAID a été mandatée par le gouvernement américain à travers le WATH (West African Trade Hub) pour fournir l’assistance et l’appui afin de permettre au secteur privé africain de tirer pleinement des bénéfices de l’AGOA. Aux dires de Guy M’Bengue, cet évènement qui se tiendra le vendredi 30 mars 2012 dans un grand hôtel de la place verra la participation des autorités ivoiriennes, de l’ambassadeur des Etats –Unis en Côte d’Ivoire, des responsables de l’USAID, des secteurs publics et privés ivoiriens et des membres de la société civile. L’Agoa est une loi dont le but est de soutenir l'économie des pays africains en leur facilitant l'accès au marché américain s'ils suivent les principes de l'économie libérale.

Armand K

Taxation des parkings à Marcory / Les commerçants disent non ! : Le maire se dit prêt à reculer

Publié le mardi 27 mars 2012 | L'intelligent d'Abidjan

La salle des fêtes de la mairie de Marcory a, le jeudi 22 mars 2012, été le cadre d’une rencontre de vérités entre le maire intérimaire de la commune, Diabagaté Lamine et les commerçants de sa cité pour une affaire de taxation des parkings.

‘’ M. le maire, votre arrêté portant taxation des devantures (parkings) de nos commerces est illégal et par conséquent nous ne pouvons pas la payer. Il faut l’abroger. Tous les commerçants et restaurateurs considèrent ces espaces comme le domaine public’’. Tels sont les propos tenus par Safiannikoff Serge, conseiller juridique et secrétaire général de l’association des commerçants de Marcory Zone 4-Biétry au maire intérimaire de Marcory Diabagaté Lamine. ‘’ Personne ne peut empêcher un automobiliste de stationner devant son établissement. C’est pourquoi, nous, commerçants, refusons de payer cette taxe qui coûte 100F/m2’’, a expliqué le juriste des commerçants sous les applaudissements de ses camarades. ‘’Des agents véreux de la mairie ont déjà pris des dessous de table allant de 200 à 300 000francs pour des redevances d’un million pour des parkings’’, a révélé Safiannikoff Serge. ‘’ L’arrêté municipal N° 03/CL/SG du 06 décembre 2011 est une décision prise en conseil, donc ne dépendant pas de ma seule volonté’’, a précisé le premier magistrat de la commune aux commerçants. ‘’ L’arrêté, nous ne pouvons pas le retirer mais nous allons voir les modalités de son application au cas par cas pour ceux qui désirent avoir des parkings personnalisés’’, a conseillé Diabagaté. Aussi, a-t-il promis qu’il va réunir le conseil pour revoir la taxation et tout agent véreux pris, sera mis à la disposition de la police. C’est Maquoi Freddy, président de l’association qui a exposé tous les soucis de ses camarades concernant cet arrêté dont ils demandent purement et simplement le retrait.
M. Ouattara