Cités universitaires : découvertes d’armes - Des élèves et étudiants font des révélations

Publié le mercredi 16 mars 2011 | Soir Info - Le Groupe de réforme pour l’Ecole (Gre) a vu le jour, samedi 12 mars 2001 , à Abobo, selon une déclaration dont nous venons de recevoir copie. Il regorge en son sein, plusieurs élèves et étudiants

indépendants pour certains et membres des organisations estudiantines et scolaires pour d’autres. Il est composé de membres du Coneepsci, du Syeeci, du Cageci, de Mmu, de l’Unesci, de l’Ageeci, de la Fesci, de l’Uegeci, de Fneptci, de Fetepci, du Cerac, de l’Umesci, Giehp-ci, du Syness , du Cuac , de l’Aeemci , de Ceemuci et de la Jec. Son président est Jean Claude Sédia. « (…) Plus de la moitié des écoles restent fermées à ce jour. Les cités sont devenues les nids des milices et des bandes armées. Les informations que nous avons récoltées auprès de nos différentes bases, indiquent clairement que des étudiants sont équipés en armes (…) pour parait-il garantir leur propre sécurité », lit-on. Le Gre soutient, par
ailleurs, avoir pris le contrôle des cités d’Abobo1 et 2 où il aurait découvert des armes abandonnées. Son secrétaire général qui redoute une année blanche, lance un appel à Alassane Ouattara (reconnu président de la République par la Commission électorale indépendante et l’Ua) afin qu’il prenne des dispositions pour ne pas y arriver. Notons que ce groupe a pour mission première de redorer l’image des élèves et étudiants et de faire de l’école, le levier de développement de son pays.
Dominique FADEGNON