CHERTÉ DE LA VIE, AUGMENTATION DES PRIX, GRÈVES, TRAQUE AUX EXILES: LE RPCI-AC DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE S’OCCUPER ENFIN DES IVOIRIENS
Le 12 février 2013 par IVOIREBUSINESS - LE RPCI-AC DEMANDE D'ABANDONNER LA VENGEANCE.
CHERTÉ DE LA VIE, AUGMENTATION DES PRIX, GRÈVES, TRAQUE AUX EXILES: DÉCLARATION DU RPCI-AC "LE GOUVERNEMENT DOIT ABANDONNER LA VENGEANCE S'OCCUPER ENFIN DES IVOIRIENS ET DE LEURS PROBLÈMES".
Le 12 février 2013 par IVOIREBUSINESS – Le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (RPCI-AC) invite avec insistance le gouvernement du docteur Alassane Dramane Ouattara, à s’occuper enfin des ivoiriens et de leurs problèmes, et à changer de politique. Car la traque aveugle des opposants n’est pas ce qui va remplir le panier de la ménagère ou scolariser les enfants de cette dernière. Ce n’est absolument pas de cela que les ivoiriennes et les ivoiriens ont besoin. Le gouvernement Ouattara se trompe de politique. Le peuple ivoirien veut savoir si son gouvernement peut résoudre ses problèmes quotidiens et non qui le chef de l'Etat a vengé ou extradé, arrêté ou condamné.
Pour le RPCI-AC, les ivoiriens veulent savoir si le gouvernement peut trouver une solution à la flambée des prix, à la cherté de la vie, à la lutte contre la piraterie, à la montée en flèche du chômage, à leurs problèmes de santé, à leurs problèmes de salaires, à l’éducation de leurs enfants, à l’insécurité chronique, aux problèmes des étudiants, aux prix du café et du cacao, à l’occupation de leurs terres par les allogènes, etc...
L’angoisse aujourd’hui des ivoiriens, c’est de savoir si leurs femmes pourront nourrir leurs familles, car les prix sont devenus inaccessibles. Ils ne savent pas si les forces de police et de gendarmerie peuvent aujourd'hui assurer leur sécurité et celle de leurs enfants.
Ils se demandent s’ils peuvent encore payer leurs ordonnances médicales ou leurs médicaments à la pharmacie, car ils tirent le diable par la queue. Leurs salaires ne sont pas régulièrement payés et il n’ont pas été revalorisés depuis des lustres. D'où les grèves actuelles.
Ils s’interrogent s’ils auront une oreille attentive au commissariat de police du quartier ou à la gendarmerie de leur ville, en cas de braquage, d’agression, ou de litige.
Les paysans se demandent à combien sera payé le fruit de leurs efforts, vu la baisse croissante des prix du café et de cacao, et le non respect par les acheteurs véreux des prix, même bas, fixés par le gouvernement.
Voila quelques Unes des principales préoccupations des ivoiriens.
LA SOLUTION DU GOUVERNEMENT: EXTRADER BLE GOUDE ET ABEHI
Hélas, face à tous ces problèmes, le gouvernement brille par son absence. Il fait la sourde oreille. Il n’a rien à proposer. Il préfère extrader Blé Goudé ou le Commandant Abehi.
Devant les prix du riz Uncle Sam qui viennent de flamber, le gouvernement a choisi de se taire, car il n’a rien à proposer. Au supermarché Sococé des deux Plateaux, le sac de riz 5 kilogrammes Uncle Sam est passé de 3550 FCFA à 3750 FCFA, soit une augmentation de 200 FCFA. Celui de 15 Kilogrammes est passé de 8125 FCFA à 8425 FCFA soit une augmentation de 300 FCFA. Dans les boutiques du quartier de Marcory Remblais, le prix du kilogramme de riz Uncle Sam est passé de 750 FCFA à 800 FCFA et le sac de 5 kilogrammes de 3500 FCFA à 4000 FCFA, soit une augmentation de 500FCFA.
Les détaillants eux pratiquent les prix suivants : 750 FCFA le kilogramme de riz, 18 500 FCFA le sac de 25 Kilogrammes et 22000 FCFA pour le Riz Uncle Sam 100% brisures.
Devant toutes ces augmentations anarchiques des prix du riz, le nouveau ministre du Commerce Jean Louis Billon est aux abonnés absents. Devant le désarroi des ivoiriens, son mutisme est incompréhensible et devient assourdissant.
Le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (RPCI-AC), devant pareille incompétence, exige la démission du ministre Jean Louis Billon, car il n’a aucune solution face à la flambée des prix des denrées de première nécessité.
Le RPCI-AC exige sans délai que le gouvernement apporte des solutions face aux problèmes de la cherté de la vie et de la flambée des prix en Côte d’Ivoire, car c’est ce qui intéresse les ivoiriens, et non combien de prisonniers politiques regorgent les prisons.
Le RPCI-AC propose la mise sur pieds des Etats généraux des prix et de la Consommation, où acteurs sociaux, consommateurs, commerçants, et Etat se mettraient autour d’une table pour trouver une solution au problème chronique de la cherté de la vie et de la flambée des prix.
De la même façon, le RPCI-AC exige que le gouvernement trouve une solution aux revendications salariales des enseignants, des médecins, infirmiers, des ingénieurs, des sages-femmes, et des 44 autres syndicats qui sont en grève depuis une semaine.
LE RPCI-AC SOUTIEN CES REVENDICATIONS CAR ELLES SONT LÉGITIMES.
Pour l’heure, le gouvernement a préféré la fuite en avant. La solution choisie pa lui est l’arrestation des grévistes et leur mise en prison. Un tel comportement est indigne d’un gouvernement responsable.
Le RPCI-AC rappelle que la grève est un droit syndical prévu par le code du travail et garanti par la constitution.
Le RPCI-AC exige la libération des 12 enseignants emprisonnés à Yamoussoukro, car la paix sociale est la garante de l’unité de la nation et aucun développement n’est possible sans elle.
C’est pourquoi, le RPCI-AC désapprouve fermement la politique actuelle d'arrestation-extradition d’adversaires politiques comme solution aux problèmes des ivoiriens. Le gouvernement se trompe lourdement de politique. Il faut passer à autre chose. Il faut changer de politique car l'unité de la Côte d'Ivoire, c'est pour maintenant.
En conséquence, le RPCI-AC invite tous les ivoiriens sans exception, où qu'ils soient et d'où qu'ils viennent, à le rejoindre car il faut une nouvelle alternative, il faut changer de politique, il faut passer à autre. Et il faut stopper l’hémorragie de la haine et de la vengeance pour laisser place à réconciliation nationale afin de développer le pays.
Le RPCI-AC condamne cette façon du gouvernement de détourner les problèmes pour éviter de les régler.
Le gouvernement Ouattara a failli à sa mission de rendre les ivoiriens heureux et d’améliorer leur cadre de vie.
Le RPCI considère que la mission de tout gouvernement est d’adresser les problèmes de la nation et de mettre fin aux souffrances des ivoiriens.
C’est la raison pour laquelle :
Le RPCI exige que cessent les arrestations d’opposants politiques, car ce n’est pas de ça dont les ivoiriens ont besoin.
Le RPCI exige la libération de tous les prisonniers politiques sans exception, afin qu’ils participent à la reconstruction nationale.
Le RPCI-AC exige le retour de tous les exilés politiques où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent car la nation a besoin d’être de nouveau rassemblée.
Le RPCI-AC exige la mise sur pied d’une vraie justice devant laquelle tous les citoyens sont égaux. Il exige l’arrêt de la justice à sens unique dite justice des vainqueurs, ou seuls les partisans de Laurent Gbagbo sont arrêtés, jugés et condamnés, alors que les partisans d’Alassane Dramane Ouattara, les FRCI et les Dozos, qui continuent de commettre les pires crimes ne sont à ce jour nullement inquiétés.
Le RPCI exige la réintégration de tous les fonctionnaires et agents de l’Etat limogés à cause de leur appartenance ethnique et religieuse, ou à cause de leurs convictions politiques.
Le RPCI-AC exige le paiement des 28 mois d’arrierés de loyers des policiers, de même que le RPCI-AC exige le paiement des arrierés de salaires de tous les fonctionnaires de Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, près de 7000 policiers seraient menacés d’expulsion par les propriétaires de maisons du fait du cumul d’arriéré des baux car l’Etat doit près de 28 mois de loyer aux propriétaires des maisons baillées.
Le RPCI-AC exige l’intégration des 4 promotions de l’INFS (assistants sociaux diplômés d’Etat de 2009-2010-2011-2012), qui donnent un effectif de 916 assistants sociaux, diplômés d’Etat non intégrés à la Fonction Publique.
Le RPCI-AC exige le réarmement de la police et de la gendarmerie, forces régaliennes commises à la protection des biens et des personnes, car les ivoiriens ont le droit de vivre en paix et en sécurité.
Le RPCI-AC exige le désarmement des Dozos et des milices et leur dissolution pure et simple, car ce sont des forces tribales non formées et inaptes à la protection des biens et des personnes. Pis, elles commettent tous les jours des exactions contre les populations civiles dont elles prétendent avoir la charge.
Le RPCI exige la démission sans délai du gouvernement du Premier ministre Kablan Duncan et son remplacement par un nouveau gouvernement capable de s’occuper des ivoiriens, de trouver une solution à leurs problèmes, de les rendre heureux, et d’améliorer leur cadre de vie.
Fait à Paris le 11 février 2013.
Christian Vabé,
Président du RPCI-AC