Cacao ivoirien : L’incroyable vertu de la guerre sur la production cacaoyère

Le 04 octobre 2011 par IvoireBusiness - Les tirs d’armes lourdes et d’armes automatiques qui se sont abattus sur la Côte d’Ivoire pendant la crise post-électorale, ont été tout

bénéfiques pour le cacao ivoirien. Lequel a fait un bond en 2010-2011 pour atteindre les 1,5 million de tonne, malgré les tirs de snipers des rebelles.

Soldats FRCI dans un champ de cacao.

Le 04 octobre 2011 par IvoireBusiness - Les tirs d’armes lourdes et d’armes automatiques qui se sont abattus sur la Côte d’Ivoire pendant la crise post-électorale, ont été tout

bénéfiques pour le cacao ivoirien. Lequel a fait un bond en 2010-2011 pour atteindre les 1,5 million de tonne, malgré les tirs de snipers des rebelles.

La guerre n’a donc pas que des conséquences néfastes sur l’économie d’un pays. Des dividendes positifs sont également à escompter.
La coalition rébellion-Onuci-Licorne qui a porté a bout de bras Alassane l’américain au pouvoir vient de démontrer que les kalachs agissent à la matière d’un engrais sur certaines récoltes.
C’est le cas de la récolte de cacao ivoirien qui a connu un bon de plus de 25% malgré la crise post-électorale qui a frappé le pays, et malgré l’exode massif des populations qui ont fui habitations, villages et champs pour se faire la belle et se tenir loin de portée des méchants fusils.
C’est à croire que les tirs croisés de snipers sur le verger agiraient à la manière d’un engrais.
C’est ce qu’a déclaré lundi Massandjé Touré Litse, présidente du Comité de gestion de la filière lors du lancement de la campagne 2011-2012 à Abidjan.
Selon cette brave dame, la production de cacao en Côte d`Ivoire, premier exportateur mondial, a atteint un record de près d`1,5 million de tonnes en 2010-2011, une performance après la grave crise post-électorale.
Alors que tous les experts, des plus nuls aux plus calés avaient pariés sur un effondrement de la production.
Est-ce à dire que la guerre conviendrait à la Côte d’Ivoire ? Nous ne sommes absolument pas, dans l’état actuel de nos connaissances en mesure de nous aventurer sur ce terrain là.

La production "a atteint un niveau record de plus d`1,48 million de tonnes au 25 septembre 2011, soit une hausse de plus de 25% par rapport à son niveau de 2010".
Mais selon Touré Massandjé, la guerre a créée les « conditions climatiques favorables » à une bonne récolte " alors que "le marché anticipait une baisse drastique de la production ivoirienne".

En 2011, les exportations de fèves brunes se sont établies à "1,417 million de tonnes" contre environ 1,2 million l`an dernier, soit une hausse de 16%, a-t-elle indiqué.

Patrice Lecomte