CÔTE D'IVOIRE: "SUR LES TRACES DES BOURREAUX DE "MICHEL GBAGBO"!
Le 12 mars 2013 par IVOIREBUSINESS - "EDITORIAL" PAR YVES BOUAZO.
L'On se renvoie déjà la balle sur les rives de la lagune "ébrié" à "ABIDJAN", tel une joute sportive de tennis ou ping pong pour jouir d'une image angélique dans l'odieuse et humiliante affaire "MICHEL GBAGBO", victime expiatoire des thuriféraires du nouveau régime ivoirien, de la bêtise revancharde, la haine, et de la passion!
Qu'a-t-il fait pour mériter un tel sort, le franco-ivoirien (Michel Gbagbo)? Pis, les images odieuses et éhontées mettant en exergue le déchaînement bestial de ses bourreaux, continuent de déferler sur la toile, et ont fini par écorner l'image d'un pays, où extrémisme et ethnicisme se côtoient au quotidien depuis le 11 AVRIL 2011...
Au finish, qui répondra devant le glaive judiciaire français dans l'affaire "MICHEL GBAGBO"?
La réponse est simple et souffre d'aucune contestation, car en droit international et surtout dans un régime présidentiel comme celui de la Côte D'IVOIRE, l'on ne peut faire abstraction complète de la responsabilité pénale de l'exécutif... Il s'agit de la jurisprudence inhérente au droit international, à moins que le droit international ne s'applique pas au seul cas de figure de la Côte d'ivoire!
Notons dans le même ordre d'idées que tous ceux qui ont été molestés, torturés, humiliés, martyrisés et brandis devant les écrans des médias internationaux comme des trophées de guerre, ont vécu dans leur chair ce supplice insoutenable, implicitement avec l'accord tacite éthique du chef de l'état ivoirien :C'est le décryptage de l'analyse objective implicite de la responsabilité pénale du chef de l'état dans un régime présidentiel qui met cela en exergue par ramification!
A l'heure du compte et du jugement dernier, les remords et toute forme de repentance seront ostentatoires dans la conscience humaine, mais l'histoire demeure toujours un témoignage vivant, car elle repose sur la vérité des faits! L'impunité doit être donc renvoyée aux calendes grecques pour panser les plaies de la crise post-électorale ivoirienne!
Mais sachons dorénavant que lorsque l'on regarde dans le rétroviseur de l'histoire ivoirienne, ils sont tous coupables, la liste étant longue, mais pas exhaustive: De "JACQUES CHIRAC" à "SARKOZY" en passant par la "CEDEAO" , "L'ECOMOG" et "L'ONU"...
La question qui demeurera toujours sans réponse sera de savoir : Payeront-ils un jour pour leur forfait ou pour leur responsabilité pénale dans un contexte international, où la raison du plus fort est toujours la meilleure depuis que les vainqueurs de la première et deuxième guerre mondiale ont posé les jalons de la "SDN",(société des nations), devenue "ONU" de nos jours? C'est là où le bât blesse ...
A bon entendeur, salut!
(YVES T BOUAZO)