Côte d'Ivoire: Les délires paranoïaques de la sphère Ouattariste !
Le 19 juin 2012 par IVOIREBUSINESS - Lorsque dans un cercle défini l’incompétence n’a plus droit de cité c’est alors la maladie mentale qui devient le seul exutoire à la survie de l’individu à l’intérieur de ce cercle!
Le 19 juin 2012 par IVOIREBUSINESS - Lorsque dans un cercle défini l’incompétence n’a plus droit de cité c’est alors la maladie mentale qui devient le seul exutoire à la survie de l’individu à l’intérieur de ce cercle!
En effet, les signes extérieurs de fébrilité qui se manifestent au sein du gouvernement Ouattara et des organes de presse proches de celui-ci, qui se caractérisent par des phobies de complots ( l’affaire Lida Kouassi) des scoops bidons d’arrestations (l’affaire Kone Katinan) des comportement subversifs rêvés (l’affaire Blé Goudé / Libéria), ou encore des maintiens en détentions arbitraires de supposés ennemis de l’Etat, dénotent à l’évidence un mal être psychologique d’une population dirigeante sclérosée par des responsabilités dont elle se serait bien passé, si elle avait su ! En tout cas si elle avait eu la capacité de savoir.
Comment peut-on inventer tant d’inepties sans tomber dans un triste vaudeville et dans le pathétique des délires paranoïdes qui flirtent avec le monde de la schizophrénie. Comment peut-on après avoir vu se briser ses amarres Sarkophréniques partir autant à la dérive au point de perdre tout sens du ridicule !
Cette maladie mentale, la paranoïa, appelée aussi bouffée délirante, est un état psychotique aigu qui génère sa propre folie dans le besoin de se persuader d’être persécuté, elle altère inexorablement la mission que quelques illuminés bien pensants de la communauté internationale ont confié aux pseudos dirigeants actuels de Côte d’Ivoire. Le délire paranoïaque collectif est vécu chez la plupart des dirigeants actuels ivoiriens comme une adhésion totale, comme le rêve s’impose au rêveur ! C’est dire la gravité clinique d’une telle maladie et surtout les conséquences prévisibles pour le pays !
S’agissant justement de gouvernance du pays, quand on analyse bien les comportements des uns et des autres, on ne peut plus considérer que ces dirigeants soient dans une quelconque erreur, mais bien dans une faute collective aggravée passible d’internement.
En d’autres temps et lieux on aurait pu et dû pardonner, parce que la maladie est excusable, mais là quand elle mène tout droit à la tyrannie et à la déchéance, il n’est plus question de mansuétude.
Lorsqu’un ministre de l’intérieur, dans la souffrance, n’a pour leitmotiv déterminant que la vision du complot, du coup d’état fomenté, on est en droit de se demander si quelque part, dans son subconscient ça n’est pas ce qu’il souhaite, car le temps de la souffrance dans lequel il se débat est un temps sans échéance auquel il ne peut, à l’évidence s’habituer.
Lorsqu’une presse poubelle décadente, fascisante annonce l’arrestation du ministre Kone Katinan à grands renforts de détails scabreux on est également en droit de se questionner au-delà de la compétence de cette presse, sur cette forme de morale, loi du troupeau qui nivelle par le bas, et qui « tabloïse » à l’excès.
Au final, le salut de ces gens là passe aujourd’hui par la miséricorde divine, si tant est qu’elle veuille bien interférer !
Il convient de noter que s’agissant de la presse, les mots et les images ne sont jamais neutres, c’est à dessein que les choses sont dites ou montrées, rappelons-nous la tuerie supposée des femmes d’Abobo ! J’en parlais encore le mercredi 13 juin dernier avec le Président Gbagbo à La Haye, car ce document monté de toutes pièces est justement aujourd’hui une pièce à charge dans la procédure à suivre à la CPI.
Dans sa logique l’annonce faite de l’arrestation du ministre Kone Katinan au Cameroun devrait être suivie d’un nouveau fait qui viendrait corroborer le premier et ainsi lui donner une cohérence à des fins ultérieures, car l’expert paranoïaque à cela d’intéressant (pour le monde médical !) qu’il sait construire et empiler des scénarios pour se sortir des apories de la responsabilité.
Cependant ce que doit savoir le pseudo journaliste qui cannibalise ce qui devrait être son métier au travers d’une subjectivité qui déforme la vérité, voire crée cette vérité, c’est que le lecteur a lui également sa subjectivité et un sens critique capable de remettre en cause des faits. Essayons cependant ici d’édicter une loi de portée générale ! Toute liberté du journaliste de choisir en conscience de révéler ou pas un fait qui n’a pas été soumis à une objectivité scientifique, relève d’une santé politique d’une Nation qui se doit d’être libre et garante des droits du citoyen. A l’évidence la santé politique du régime Ouattariste est mal en point, elle fait plus que battre dangereusement de l’aile : elle est déliquescente.
Pourquoi détenir à Bouna, à la MACA ou ailleurs, d’une manière arbitraire des hommes et des femmes qui se meurent à petit feu, alors qu’ils devraient sinon être libérés à tout le moins être jugés dans une célérité qui honorerait la nature humaine, si ce n’est pour se garder « une poire pour la soif » au cas où ! Les détentions provisoires en Côte d’Ivoire ne sont que des armes défensives pour paranoïaques qui s’ignorent et qui « s’amusent »à démolir la société dans laquelle ils sont comme s’ils refusaient d’en faire partie.
Cette psychose que l’on constate chez nombre de dirigeant du gouvernement Ouattara relève d’un trouble de la personnalité, d’une affection mentale chronique contagieuse grave car elle annihile la liberté et la vie des autres. Elle est aisée à détecter, elle se dessine sur les visages, elle s’exprime dans les propos, elle est cependant moins facile à traiter car elle est devenue une norme chez ces individus sans passés qui sont donc, de fait, dans l’impossibilité de se situer et de s’exprimer d’une manière normale dans le présent.
Ce que n’ont pas compris les dirigeants actuels de Côte d’Ivoire, malades d’un pouvoir volé, c’est que demain lorsque le vent aura tourné, ils seront misérables à proportion qu’ils auront été criminels et la maladie n’excusera pas tout ! Et tôt ou tard « Dieu rendra à chacun selon ses œuvres ».
Le régime Ouattara est un régime disciplinaire où la loi du châtiment occulte toute adversité objective qui se veut un des piliers de la démocratie. La volonté maladive de « rééduquer » de nombre de caciques du gouvernement tend plus à criminaliser la société qu’à la conduire dans la civilité. Ainsi se sont mises en place depuis la mise à sac du gouvernement de Laurent Gbagbo, les conditions d’une société totalitaire qui ne peut avoir d’espoir que dans sa propre reddition « à l’amiable ».
Le régime Ouattara est ce que Nietzsche appelait « un monstre froid » qui dans sa paranoïa ne calcule pas ses actes les plus fous aux yeux et à la barbe d’une communauté internationale médusée et d’une ONU impuissante à agir contre le monstre qu’elle a engendré.
La difficulté pour ces deux « organes » qui, a leur manière, veulent évangéliser l’Afrique contemporaine avec leur propre concept éculé de démocratie qui musèle le peuple, c’est de reconnaitre qu’ils se sont trompés en démettant Laurent Gbagbo de ses fonctions légalement acquises le 4 décembre 2010.
Dans cette histoire, le plus glauque c’est qu’étant donné qu’aux yeux des Ouattaristes il n’y a pas de coupable dans leurs rangs, il n’y a donc pas de victime et tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Mais ce raisonnement vaut ce que vaut la versatilité des événements, car demain est un autre jour, dit autrement, après les honneurs la déchéance peut venir très rapidement !
Une réflexion d’Alain CAPPEAU, conseiller spécial du Président Laurent Gbagbo.