CÔTE DIVOIRE : Lazare Koffi Koffi dénonce LA REPUBLIQUE DES FAUX SOUS OUATTARA

LA REPUBLIQUE DES FAUX
Ils se voient dans des miroirs tels des roitelets
Tous ces imposteurs et ces escrocs parvenus
Qui ont usurpé titres, fonctions, attributs
Conquis par le fusil ou la déloyauté.
Le mensonge est le manteau de leur perfide âme
Ils brillent et ne prospèrent que dans le faux
Et se font applaudir par des suiveurs locaux
Illusionnés par leur verve ainsi que leur charme.
Dans la République des faux, tout est mirage
Sur du solide durable, rien ne se construit
Mais pour ces épris du faux, leurs jeux favoris
Est de faire croire que leur vie est sans nuage.
Ils se donnent, pour narguer, de la contenance
Alors qu’ils sont sans étoffe, impopulaires
Dignité et morale, leurs sont étrangères.
A leurs yeux, la justice n’a nulle importance.
Ce sont à la vérité, des camelotes
Des pacotilles politiques dépassées.
Parce qu’en démocratie, ils sont évincés
Ils mettent à la liberté des menottes.
Ils se comportent en prédateurs de nos droits
Et défient l’honneur et le bon sens chaque jour
Le peuple ne leur cache point son désamour
Mais ils n’en ont cure, leurs yeux voilés de passe-droits.
Chez eux, avec eux et autour d’eux, tout est faux
On chante et on danse faux juste pour distraire.
On se trompe mutuellement pour satisfaire
Le désir de paraître en se couvrant de chaux.
Tous, d’habiles falsificateurs de l’histoire
Ils déconstruisent notre nation par leur haine
De la droiture et la mutilation sans peine
Du corps social par le tribalisme notoire.
Dans la République des faux, Satan est roi
On le câline et on l’abreuve de sang frais
Pour espérer vivre et gouverner dans la paix
Mais Dieu, au temps fixé, fera mordre leurs doigts.

Lazare KOFFI KOFFI.