Côte d'Ivoire: Hommage aux victimes - Deux généraux frappés par un malaise

Publié le vendredi 13 mai 2011 | L'Inter - Il y a eu plus de peur que de mal, hier, au palais présidentiel d'Abidjan Plateau. Deux officiers généraux, en l'occurrence le Général Jean-Pierre Lorougnon et le Général de Division Mathias Doué

Le général Lorougnon.

Publié le vendredi 13 mai 2011 | L'Inter - Il y a eu plus de peur que de mal, hier, au palais présidentiel d'Abidjan Plateau. Deux officiers généraux, en l'occurrence le Général Jean-Pierre Lorougnon et le Général de Division Mathias Doué

ont eu, chacun, un malaise, qui n'est pas passé inaperçu du public et des personnalités invitées à la cérémonie officielle des journées de deuil présidées par le chef de l'Etat, Alassane Ouattara. En fait, le président Ouattara, dès son arrivée, a passé en revue les troupes avant d'aller saluer les officiers et sous-officiers installés sous une bâche. Pendant qu'il allait saluer les chefs religieux et traditionnels ainsi que les organisations de la société civile, le Gal Lorougnon s'affaisse dans son siège. Il est 10h36. Des frères d'armes dont le colonel-major Coulibaly Adama, commandant du Groupement des sapeurs-pompiers militaire (GSPM) installé juste derrière l'officier supérieur, vole aussitôt à son secours. Il déboutonne le costume de la victime et demande qu'on lui apporte de l'eau. Recommandation vite exécutée par l'un des sapeurs-pompiers présents. Quelques minutes plus tard, le général retrouve ses esprits mais est prié de ne pas se tenir débout trop longtemps. A peine une vingtaine de minutes plus tard, précisément à 10h55, une scène du même genre se reproduit sous la même bâche des officiers. Cette fois, c'est le Gal Mathias Doué qui vient de s'affaisser dans sa chaise. Ses frères d'armes l'encadrent aussitôt pour empêcher les chasseurs d'image de le capter dans leurs appareils. Il est déplacé à l'arrière de la bâche pour bénéficier des mêmes traitements que ceux administrés à son prédécesseur d'infortune. Une bouteille d'eau change de mains pour être remise à l'ex-chef d'état-major de l'armée ivoirienne par le commandant du GSPM. L'on nous apprend qu'on lui aurait même offert un sandwich pour lui permettre de récupérer. Faut-il le souligner, c'est sous une chaleur épouvantable, accentuée par l'effet des bâches surchauffées par la canicule que s'est ouverte la cérémonie d'hommage aux morts de la crise post-électorale. Est-ce cela l'origine des malaises des généraux retraités et gagnés également par le poids de l'âge? Chacun y est allé de son commentaire. Notons que la cérémonie qui a débuté à 10h35mn, a pris fin à 11h05mn sur le seul discours du président Ouattara arrivé au palais présidentiel à 10h 33mn précisément.

Y.DOUMBIA