Côte d`Ivoire: Claude Guéant à Abidjan pour finaliser la libération des ministres du FPI

Le 07 novembre 2011 | IVOIREBUSINESS - Il ne se passe pas une semaine sans qu’un dirigeant français de haut niveau ne se rende à Abidjan.

Claude Guéant et Alassane Ouattara le 06 novembre 2011 à Abidjan.

Le 07 novembre 2011 | IVOIREBUSINESS - Il ne se passe pas une semaine sans qu’un dirigeant français de haut niveau ne se rende à Abidjan.

Sans compter les seconds couteaux et autre porteurs de messages en tout genre.
Après Jean François Copé, président de l’UMP, c’est aujourd’hui au tour d’un autre poids lourd français de se rendre à Abidjan.
En effet, Claude Guéant, ministre français de l’Intérieur et proche de Nicolas Sarkozy est arrivé dimanche à Abidjan, où il a été accueilli à l’aéroport par son homologue ivoirien Hamed Bakayoko.
Officiellement, Claude Guéant est venu dimanche à Abidjan apporter le "soutien" de la France à la Côte d`Ivoire pour aider au retour de la sécurité dans le pays au sortir d`une sanglante crise post-électorale.

"Tous les Ivoiriens le disent, et en tout cas leurs responsables le disent: il faut, pour que la Côte d`Ivoire retrouve son développement et une tranquillité de vie au quotidien, que la sécurité soit mieux assurée", a-t-il déclaré devant la presse après un entretien avec le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro.

Alors que l’insécurité est totale en Côte d’Ivoire depuis l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir, Claude Guéant a indiqué "apporter tout le soutien de la France à la Côte d`Ivoire pour contribuer à recréer des services de sécurité performants".

En effet, une livraison par la France de véhicules et de matériel informatique à la police ivoirienne, aura lieu lundi matin à Abidjan en présence du ministre français de l’Intérieur.
Hier, il a été reçu en audience par Alassane Ouattara, dont on le dit proche.

Officieusement, la question de la participation du FPI aux législatives du 11 décembre prochain sera au menu.
De même que la libération des ministres du gouvernement Aké Marie N‘Gbo, qui serait imminente et qui coincerait sur la surenchère faite par le gouvernement Ouattara sur le FPI.
Un statut du Président Laurent Gbagbo, qui est devenu incontournable dans le processus de réconciliation nationale, serait à l‘étude afin que ce dernier puisse pleinement y participer.
La question du transfert de ce dernier à la CPI serait de moins en moins à l’ordre du jour, car risquée et contreproductive.
Mais un mauvais coup de la France n’est toutefois pas à exclure, selon des cadres du FPI qui ouvrent grandement leurs yeux devant les agissements de cette dernière sur les bords de la lagune ébrié.

Eric Lassale