Côte d’Ivoire : Les journalistes Hermann Aboa et Franck Anderson Kouassi liberés. Dr Blé Christphe recouvre également la liberté!

Publié le samedi 31 décembre 2011 | IVOIREBUSINESS ABIDJAN - Les journalistes Hermann Aboa et Franck Anderson Kouassi ont recouvré la liberté hier.

De même de Dr Blé Christophe , médecin particulier du Président Laurent Gbagbo.
Ils étaient tous trois incarcérées après la crise postélectorale de 2010-2011 et ont obtenu vendredi leur mise en liberté provisoire, a-t-on appris de source judiciaire.

Franck Anderson Kouassi.

Publié le samedi 31 décembre 2011 | IVOIREBUSINESS ABIDJAN - Les journalistes Hermann Aboa et Franck Anderson Kouassi ont recouvré la liberté hier.

De même de Dr Blé Christophe , médecin particulier du Président Laurent Gbagbo.
Ils étaient tous trois incarcérées après la crise postélectorale de 2010-2011 et ont obtenu vendredi leur mise en liberté provisoire, a-t-on appris de source judiciaire.

"L`ordre de mise en liberté provisoire vient d`être signé" pour les journalistes Hermann Aboa et Franck Anderson Kouassi ainsi que pour Christophe Blé, médecin personnel de M. Gbagbo, a indiqué à IvoireBusiness cette source.

Franck Anderson Kouassi était président du Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), ancien organe de régulation des médias audiovisuels ivoiriens.

Hermann Aboa animait une émission, "Raison d`Etat", une émission de grand débat sur la télévision publique RTI.
Sur CNN, Alassane Ouattara l’avait à la surprise générale accusé d’être un chef milicien et de posséder des armes.

Le docteur Blé avait été placé en détention avec l`ex-chef de l`Etat à Korhogo (nord) après l`arrestation de ce dernier le 11 avril.

Laurent Gbagbo a été transféré le 30 novembre à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis durant la crise.

Dans un communiqué, Reporters sans frontières (RSF) a exprimé sa "satisfaction" après la libération d`Hermann Aboa, que l`organisation de défense de la presse réclamait depuis son arrestation en juillet.

"Il était anormal de le maintenir sous les verrous, alors que la loi sur la presse en vigueur en Côte d`Ivoire dépénalise les délits de presse", a souligné RSF.

A sa sortie de la Maison d`arrêt et de correction d`Abidjan (Maca), la prison de la capitale économique ivoirienne, le journaliste s`est dit heureux d`être "enfin libre" et a remercié ceux qui lui ont apporté leur soutien.

"Nous sommes tout heureux pour ces trois personnes, mais nous attendons encore parce que nous avons déposé 20 demandes de mise en liberté provisoire devant le juge d`instruction: il en reste encore 17", a déclaré Me Hervé Gouaméné, l`un des avocats des détenus pro-Gbagbo.

Serge Touré