Côte d’Ivoire: Le révolutionnaire Bernard Doza est de retour au pays depuis hier. La révolution ivoirienne est réellement en marche!
Le 25 février 2011 par IvoireBusiness – Affublé des sobriquets « insubmersible » et de « dernier des mohicans », l’idéologue des théories révolutionnaires les plus radicales, le journaliste-écrivain
Le 25 février 2011 par IvoireBusiness – Affublé des sobriquets « insubmersible » et de « dernier des mohicans », l’idéologue des théories révolutionnaires les plus radicales, le journaliste-écrivain
ivoirien Bernard Doza est rentré au pays depuis hier pour aider le Président Laurent Gbagbo, son ami de 30 ans, à combattre férocement l’impérialisme sous toutes ses formes et l’impérialisme français en particulier.
Avec son arrivée, le combat anti-impérialiste prend une autre dimension. Car Doza connaît intimement la françafrique et ses différents réseaux, pour avoir été le conseiller de chefs d’Etat comme Blaise Compaoré du Burkina, tombeur de Thomas Sankara, d’Abdou Diouf du Sénégal, et François Bozizé de Centrafrique, tombeur d’Ange Félix Patassé. Il a également ses entrées chez Abdoulaye Wade du Sénégal, qu’il était allé sortir d’une mauvaise trappe à Dakar, il y a cinq ans.
La tâche deDoza à Abidjan sera de former idéologiquement les révolutionnaires ivoiriens, et de les motiver à bloc jusque dans leurs derniers retranchements.
Cette révolution menée au forceps par son ami Gbagbo, c’est l’évènement de sa vie, ce pourquoi il s’est toujours battu, et pour lequel il divergeait avec le Président Laurent Gbagbo, qu’il accusait de trahison et de bradage de la lutte.
Ironie du sort, c’est leur principal point de divergence qui les réunit aujourd’hui : Gbagbo obligé de faire une révolution qu’il n’a jamais souhaitée, et Doza embarqué dans une révolution tombée sur la tête de son ami de trente ans.
En Côte d’Ivoire, bien avant de s’adresser à la presse nationale et internationale, Doza ira prendre le pouls du peuple dans les parlements et agoras, et rafraîchir la mémoire à tous, car ça fait belle lurette qu’il n’a pas foulé la terre de ses ancêtres. La dernière fois qu’il était venu remonte à plus de vingt ans, et encore il était arrivé clandestinement.
Après ce nécessaire pouls populaire, ce seront les médias qui seront mis à contribution au cours de conférences de presse, d’interviews et d’émissions radiotélévisées. Il aura alors le loisir d’expliquer à tous les tenants et les aboutissants de la révolution ivoirienne, les forces et faiblesses de l’impérialisme français, et les différentes stratégies à mettre en place pour le combattre.
Puis, ce sera l’émouvante audience au Palais présidentiel où il sera reçu par son ami de trente ans, le Président de la République Laurent Gbagbo.
Il faut noter qu’Alassane Ouattara a approché Bernard Doza afin qu’il le rejoigne à la République du Golf. Ce dernier a décliné l’offre malgré les propositions faites par Ouattara, qu’il considère comme un aventurier doublé d’un financier à la solde de l’impérialisme, dont la mission est de faire mains basses sur les richesses du peuple ivoirien.
Son refus n’a pas étonné car il y a belle lurette que Doza se tient à l’écart des combats mercantiles.
Avec l’arrivée de Bernard Doza à Abidjan, accompagné de son influent porte-parole Charles Vabé, c’est le dernier des mohicans qui revient au bercail. Le dernier baobab vient d’arriver.
C’est le lieu de lancer un appel à tous les révolutionnaires de tout poil qu’ils doivent suivre l’exemple de Bernard Doza. Ces derniers n’ont plus d’excuses pour se tourner les pousses hors de la Côte d’Ivoire. Le pays a besoin d’eux. Il faut qu’ils rentrent. Et maintenant !
Patrice Lecomte