Côte d’Ivoire-Ghana: Pour montrer que l’attaque de Noé est partie du Ghana, Ouattara cède NOUGOUA au Ghana

Le 01 octobre 2012 par IVOIREBUSINESS - Le conseil des ministres du mercredi 26 septembre 2012 a consacré officiellement la cession d’une partie du territoire

Dramane a cedé NOUGOUA, village ivoirien, à Dramani, Président du Ghana.

Le 01 octobre 2012 par IVOIREBUSINESS - Le conseil des ministres du mercredi 26 septembre 2012 a consacré officiellement la cession d’une partie du territoire

national à la République du Ghana. En effet, dans sa volonté haineuse de montrer que l’attaque du poste frontalier de Noé dans la nuit du 20 au 21 septembre 2012 est partie du Ghana, le communiqué de ce conseil indique au chapitre des divers.
«Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et le ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense, ont informé le conseil des circonstances de l’attaque du poste frontalier de Noé dans la nuit du 20 au 21 septembre 2012. Cette attaque armée a été l’œuvre d’assaillants venus de Nougoua, village ghanéen situé à environ 7 kilomètres de Noé.» Cette information du communiqué du conseil des ministres faisant de «Nougoua, un village ghanéen» est surprenante. Car, tout le monde sait, et les populations de ce village en premier, que Nougoua se trouve en territoire ivoirien reconnu comme tel depuis la mémorable délimitation de la frontière entre l’actuel Ghana (autrefois Gold Coast) et la Côte d’Ivoire en 1882 et ratifié en 1902 par les gouvernements français et anglais de l’époque. Depuis cette date, la commission franco-anglaise qui a admis le cours d’eau de la Tanoé comme limite naturelle entre le deux pays, tous les villages à l’Ouest de ce cours d’eau font partie intégrante de notre pays. Ainsi, Noé. Ainsi Nougoua. Il est vrai que ce dernier village a abandonné son premier site du fait des inondations fréquentes, site appelé encore aujourd’hui Coco Town ou ancien Nougoua mais que ce soit l’ancien site ou le nouveau, tout cet espace villageois appartient à la Côte d’Ivoire. En dehors de ce village, le véritable village ghanéen est Tanosso. D’où vient donc que le conseil des ministres du mercredi dernier ait attribué «notre» Nougoua au Ghana ? L’actuel chef de ce village qui se réclame chef de canton se nomme Essan Kacou, ancien gendarme ivoirien à la retraite. Ce village de Nougoua fait partie aujourd’hui du département de Tiapoum et de la sous-préfecture de Noé. Les candidats aux différentes élections y ont effectué plusieurs fois des missions et autres tournées de campagne. Quel est donc ce village de Nougoua qui se trouve, selon le gouvernement, en territoire ghanéen à 7 kilomètres de Noé. Le gouvernement doit le montrer au peuple ivoirien. Sinon, ce peuple sera en droit de lui exiger des explications sur la cession unilatérale d’une partie de notre territoire au Ghana. Après l’attaque de Noé, les autorités ghanéennes n’ont eu de cesse de montrer que cette attaque a eu lieu non pas à la frontière mais en plein territoire ivoirien par des individus qu’on a pas vu venir du Ghana. Information du reste confirmé par le commandant Frci du poste de Noé. Pourquoi vouloir, coûte que coûte que ces assaillants viennent du Ghana, au point de faire du village ivoirien de Nougoua, un village ghanéen ?

Une contribution du ministre Lazare Koffi Koffi,
Directeur de Cabinet de Cabinet de Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo.

To accuse Ghana at all costs, Ouattara sells a part of the Ivorian territory to Ghana

Lazare Koffi Koffi Ivoirian Former Minister. HE IS RULING A COUNTRY WHOSE BOUNDERIES HE DOES NOT EVEN KNOW. THIS IS NOT A POLITICAL INTRUGUE, BUT A REAL FACT, BECAUSE OUATTARA’S GOVERNMENT SAYS IN AN OFFICIAL STATEMENT AFTER A GOVERNMENT WEEKLY MEETING THAT THE ATTACKERS AT NOE, AT COTE D’IVOIRE / GHANA BORDERS CAME FROM NOUGOUA, A VILLAGE LOCATED IN GHANA. DEAR BROTHERS AND SISTERS, PLEASE NOTE THAT THE VILLAGE OUATTARA AND HIS GOVERNMENT ARE REFERING TO IS ON THE TERRITORY OF COTE D’IVOIRE. WHAT A SHAME!

The appropriate response of M. Lazare Koffi Koffi, historian, former minister and native of the region.

The weekly government meeting of Wednesday, September 26, 2012 was officially dedicated to the sale of a part of the country, Cote d’Ivoire, to the Republic of Ghana. Indeed, in his hatred and his will to demonstrate that the attack of Noe in the night of 20 to 21 September 2012 was carried out from Ghana, the government meeting statement reads:

"The Minister of State, Minister of Interior and the Minister in charge of defense, informed the government of the circumstances of the attack at Noe in the night of September 20 to 21, 2012. This armed attack was the work of attackers from Nougoua, a Ghanaian village located about 7 km of Noe. "This information communicated by the cabinet making and which says that" Nougoua a Ghanaian village "is surprising. Because everyone knows, starting from people of this village, that Nougoua is located on the Ivorian territory that was recognized as such since the memorable demarcation of the border between present-day Ghana (formerly the Gold Coast) and Côte d'Ivoire in 1882 and ratified in 1902 by the French and British governments of the time. Since that date, the Franco-British commission which admitted that the stream of Tanoé as the natural boundary between the two countries, agreed that all the villages in the west of the river are an integral part of our country, Cote d’Ivoire. This is the case for, Noe and Nougoua. It is true that the village abandoned his first site because of frequent flooding, site still called Coco or former Town Nougoua, but whether the former or the new site, all that space belongs to Cote d’Ivoire. Outside this village, the true Ghanaian village is Tanosso. So how come the cabinet meeting of last Wednesday has given "our" Nougoua to Ghana? The current chief of the village who claims to be the head of the local tribe is called Essan Kacou, a retired Ivorian gendarme. This village, Nougoua, is now part of department of Tiapoum, and sous-prefecture of Noe.

The candidates in various elections, in Cote d’Ivoire, have been on several missions and other campaign tours at a number of occasions. What then is this village named Nougoua which is, according to the Government, 7 kilometers from Noe. The government must show the Ivorian people that village. Otherwise, the people of the region will be entitled to require from Ouattara government explanations about the unilateral transfer of this part of our territory to Ghana. After the attack of Noe, Ghanaian authorities have been consistently showing that this attack took place not at the border but in full Ivorian territory by people no one has seen coming from Ghana. This information was confirmed by the FRCI commander of the post of Noe. So why try at all costs to show that the attackers were coming from Ghana, to the point to concede the Ivorian village of Nougoua to Ghanaian?

Lazare Koffi Koffi, Former Ivorian Minister