BURIDA: OÙ EST DONC PASSE MICHEL BAROAN, EX-DG DU BUREAU IVOIRIEN DES DROITS D'AUTEURS?

Le 19 avril 2012 par IVOIREBUSINESS – Limogé de la tête du Burida le 02 février 2012 sur des bases purement ethniques, Michel Baroan a disparu de

Michel Baroan, ex-DG du Burida.

Le 19 avril 2012 par IVOIREBUSINESS – Limogé de la tête du Burida le 02 février 2012 sur des bases purement ethniques, Michel Baroan a disparu de

tous les écrans radars. Nul ne peut aujourd’hui dire avec exactitude où il se trouve.
En effet, l’ex-directeur général du Burida ivoirien des droits d’auteur, Michel Baroan, avait été débarqué contre toute attente par le ministre Bandaman Maurice, actuel ministre du régime Ouattara, chargé de la Culture et de la Francophonie. Craignant pour sa vie, il a alors préféré quitter la Côte d’Ivoire. Sa famille n’aurait même plus de nouvelles de lui. Il avait été un moment signalé errant au Ghana, au Togo, et au Bénin. Il avait échappé à la mort après avoir été bastonné par les FRCI le 11 juin 2011, pour son supposé soutien au Président Laurent Gbagbo. Il a en outre subi plusieurs intimidations de la part des hiérarques du régime Ouattara. Sa gestion de l’institution des droits d’auteurs ivoiriens était pourtant saluée de tous. Les artistes ivoiriens percevaient régulièrement leurs droits et étaient aidés quand ils tombaient malades. Aucun salarié du Burida n’était jamais resté un mois sans solde.
Le cas de Michel Baroan s’ajoute à la longue des cadres du pays qui ont dû fuir la Côte d’Ivoire depuis l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir, car craignant pour leur vie.
Dans la même veine, l’ex-président du conseil d’administration du Burida, Gadji Céli, séjourne de façon prolongée sur les bords de la seine à Paris. Son retour au pays avait été annoncé en grandes pompes par le leader du groupe Magic System, Traoré Salif dit Asalfo, afin qu’il participe à la réconciliation nationale et au festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Mais ce dernier a préféré décliner l’offre, car les conditions de son retour au pays n’étaient pas réunies. Selon certaines sources, Gadji Céli risquait même de se faire arrêter à sa descente d’avion.
Nous y reviendrons

Patrice Lecomte