BLOLEQUIN: COMMENT LE COMMANDO INVISIBLE A TUE 20 FRCI A ZILEBLY. LE RÉGIME FERME LA FRONTIÈRE AVEC LE LIBERIA
Le 15 mars 2013 par IVOIREBUSINESS - LE COMMANDO INVISIBLE TUE 20 FRCI A ZILEBLY.
Deux jours après avoir tué 20 soldats FRCI et fait plusieurs blessés au cours de leur sanglante attaque des postes FRCI de Blolequin localité de Zilebly, dans la nuit de mardi 12 au mercredi 13 mars 2013, on en sait un peu plus sur le mode opératoire du Commando invisible, et sur leurs revendications. Le Commando invisible semble vouloir s’ériger en justicier des autochtones de l’Ouest ivoirien, spoliés de leurs terres par les allogènes burkinabé. Le régime Ouattara, ébranlé par cette énième attaque contre les FRCI, a décidé de fermer la frontière avec le Liberia voisin, car selon lui, le Commando serait venu du Liberia voisin.
Selon nos sources, le Commando invisible, une trentaine, n’est pas venu du Liberia, comme semble le dire la version officielle. Ce sont des chiens de guerre qui vivent comme des ermites dans la forêt, et qui ont décidé d’y être tant que le régime Ouattara ne sera pas tombé. Parmi ceux qui ont attaqué Bloléquin, figurent de jeunes autochtones guerés, exaspérés par la spoliation des terres de leurs parents.
Ils se sont enfui dans la forêt après leur attaque des FRCI, avec armes et minutions de ces derniers, mais la guerre selon nos sources est loin d’être terminée. Elle ne fait que commencer. Le calme semble revenu à Blolequin, mais les populations sont encore sous le choc, même si le Commando affirme se battre pour la restitution de leurs terres confisquées par les allogènes burkinabé, sous le regard bienveillant du régime.
Selon nos sources, parmi le Commando invisible, un certain Oulaï Tako, gueré et fils de la région. Dans la nuit de mardi à mercredi 13 mars, lui et une trentaine de membres du Commando lancent une offensive éclair contre deux postes FRCI de Blolequin, dont le village de Zilebly, premier village situé à 3 km de la frontière ivoiro-liberienne. C’est la raison pour laquelle, le régime Ouattara les accuse de venir du Liberia. Il n’en est rien selon d’autres sources jointes sur place.
Puissamment armés et sortant de nulle part, ils pulvérisent toute la nuit, les postes FRCI situés aux entrées de deux villages de Blolequin, dont Zilebly.
Tous les autres villages situés sur le même axe, à savoir Oulataïbly et Diboké, entendent les bruits assourdissants d’armes automatiques de l’attaque. Les populations convergent alors au petit matin vers Blolequin, puis ensuite vers Guiglo, à 60 km de là.
Les FRCI, qui ont subi de lourdes pertes (20 morts et plusieurs blessés dans leurs rangs), et qui s’étaient repliés de façon tactique, sont revenus avec des renforts du Commandant LOSS de MAN, pour ratisser les forêts de la région, et débusquer le Commando invisible. En pure perte. Ceux-ci sont introuvables.
L’ONUCI apporte de l’aide aux FRCI, selon plusieurs témoins.
Patrice Lecomte, avec une source jointe sur place.