Barack Obama est arrivé à Bombay, victime d'attentats en 2008
BOMBAY (Inde) (AFP) le 06.11.2010 08:54 - Le président américain Barack Obama a entamé samedi à Bombay, la capitale économique de l'Inde, une tournée en
BOMBAY (Inde) (AFP) le 06.11.2010 08:54 - Le président américain Barack Obama a entamé samedi à Bombay, la capitale économique de l'Inde, une tournée en
Asie centrée sur les échanges commerciaux qui devrait débuter par un hommage aux victimes des attentats perpétrés par un commando islamiste en 2008.
Le président américain Barack Obama a entamé samedi à Bombay, la capitale économique de l'Inde, une tournée en Asie centrée sur les échanges commerciaux qui devrait débuter par un hommage aux victimes des attentats perpétrés par un commando islamiste en 2008.
L'Inde est la première étape d'une tournée de 10 jours dans quatre pays destinée à défendre l'influence des Etats-Unis dans une région dont le dynamisme nourrit l'espoir de nouveaux débouchés pour les produits américains.
Son voyage intervient juste après la défaite que son camp du parti démocrate a subie aux élections législatives de mi-mandat, dans lesquelles l'état de l'économie américaine a été l'un des premiers motifs de mécontentement électoral.
A Bombay, le président américain et son épouse Michelle ont choisi de descendre à l'hôtel Taj Mahal, où ils seront les hôtes les plus importants que cet établissement de luxe reçoit depuis qu'il fut l'une des cibles d'un commando basé aux Pakistan qui fit 166 morts au terme de trois jours de siège. Obama devrait rendre visite à des rescapés des sanglants attentats et rendre hommage aux victimes devant un mémorial érigé à l'hôtel, où 31 personnes, dont 12 membres du personnel, avaient été tuées.
Les autorités ont imposé de strictes mesures de sécurité. Les routes ont été fermées, le trafic maritime interrompu, et la place près de l'hôtel Taj Mahal et de la célèbre Porte de l'Inde a été bouclée. Quelque 5.000 personnes chargées d'assurer la sécurité, dont des agents des services secrets américains, des responsables des services de renseignement indiens et des commandos d'élite, ont été déployées aux alentours des sites où Barack Obama doit se rendre.
Au moment des attentats, qualifiés par la presse de "11 septembre de l'Inde", Obama, juste élu président, avait alors déclaré qu'ils démontraient "la grave et urgente menace du terrorisme". Il avait aussi appelé à des liens plus étroits avec l'Inde et d'autres pays pour détruire les réseaux extrémistes.
Les responsables américains disent aujourd'hui que la coopération antiterroriste avec l'Inde est à son plus haut niveau, en dépit de la préoccupation des autorités indiennes liée au soutien continu de Washington à son rival de toujours, le Pakistan voisin.
Le seul survivant du commando de dix hommes lourdement armés a déclaré qu'ils avaient été recrutés, entraînés et équipés par un groupe islamiste basé au Pakistan, le Lashkar-e-Taïba (LeT), avec un soutien de certains membres des services de renseignement et de l'armée du Pakistan.
Obama devrait aussi visiter la maison où le Mahatma Gandhi, père de l'indépendance de l'Inde cité par le président américain comme une source d'inspiration, avait l'habitude de se rendre lorsqu'il venait à Bombay.
Puis, il s'adressera à des chefs d'entreprise indiens important des technologies américaines et à des hommes d'affaires américains de groupes tels PepsiCo et General Electric lors d'un forum économique avant de prononcer un discours auquel assisteront quelque 200 leaders économiques américains.
Le président devrait souligner l'importance des opportunités commerciales en Inde, dans un contexte où il cherche à stimuler les exportations américaines pour créer de l'emploi aux Etats-Unis.
Une série d'accords majeurs devrait être annoncée lors de sa visite, Obama ayant l'intention de faire valoir une série de contrats de plusieurs milliards de dollars dans la défense pour moderniser l'armée indienne.
Obama se rendra ensuite dans la capitale fédérale New Delhi dimanche où il rencontrera le Premier ministre indien Manmohan Singh et s'adressera au Parlement lundi. Il quittera le pays mardi pour la deuxième partie de son voyage devant le mener en Indonésie, en Corée du Sud et au Japon.