Bain de sang sous protectorat de l’ONU et des soldats français en Côte d’Ivoire
J’avais déjà souligné, dans le texte « Côte D’Ivoire : Comment on manipule l’économie des peuples pour enrichir l’élite mondaine?« , le fait que les grandes corporations multinationales, dont Armajaro et
J’avais déjà souligné, dans le texte « Côte D’Ivoire : Comment on manipule l’économie des peuples pour enrichir l’élite mondaine?« , le fait que les grandes corporations multinationales, dont Armajaro et
son patron sanguinaire Anthony Ward, avaient un grand impact dans les troubles politiques et économiques de la Côte D’Ivoire. J’ai appris récemment que le petit-fils de Dominique Ouattara et d’Alassane Ouattara, Loïc Folloroux, était également le ‘directeur Afrique’ d’Anthony Ward. Ce serait donc Loïc Folloroux, qui sert de lien entre l’esclavagiste Anthony Ward, l’insurrection armée d’Alassane Ouattara, alors que son épouse, Dominique Ouattara a des liens étroits avec plusieurs membres de l’ONU et du secteur des affaires en Afrique. Un tel conflit d’intérêt aurait fait scandale dans n’importe quel pays développé du monde, mais lorsqu’il s’agit des malversations de l’ONU et de la communauté internationale, dans un pays comme la Côte d’Ivoire, le tout passe sous silence!
Depuis le 29 mars 2011, la situation en Côte d’Ivoire est devenue très volatile : les forces pro-occidentales de Ouattara ont débuté l’invasion du sud du pays, avec l’appui des forces de l’ONUci et des troupes françaises ‘Licorne’. Le but est évidemment de prendre possession d’Abidjan, la capitale, et de se débarrasser de Gbagbo dans le meilleur des cas. Pour y parvenir, la conquête des ports commerciaux, dont celui de San Pédro en tête de liste, est jugé nécessaire pour lever le blocus économique et gagner l’appui des Ivoiriens. C’est dans un tel contexte de lutte qu’on constate les priorités des différentes parties impliquées et que leur vrai visage est mis à nu. Voici une petite chronologie des événements des 7 derniers jours en Côte d’Ivoire :
-29 mars : Invasion de l’ouest ivoirien par les forces pro-Ouattara supportées par la communauté internationale, et massacres de 800 à 3000 individus, notamment à Duékoué.
-31 mars : Les forces pro-Ouattara contrôlent le principal port d’exportation du cacao et du café de San Pédro et commencent à charger deux cargos français pour exporter le cacao et le café, malgré l’embargo de la communauté internationale.
-31 mars : Diffusion de messages prétendant que plusieurs militaires pro-Gbagbo auraient fait défection, mais des vidéos propagées par les partisans de Gbagbo démontrent l’inverse.
-1e avril : Les ex-FDS qui ont rejoint les pro-Ouattara sont placés au front et on n’hésite pas à les assassiner dans le dos. Plusieurs corps d’ex-FDS, “avec des impacts de balles dans le dos” ont étés retrouvés dans les villes reconquises.
-1e avril : Conquête par les pro-Gbagbo de l‘Hôtel du Golf, où se cachait Alassane Ouattara avant sa fuite sous escorte de l’ONUci
-4 avril : Des combats intenses auraient repris dans la ville de San Pédro, où les FDS ont reconquis le port commercial et ont commencés à déchargés les cargos français qui tentaient de “voler” le cacao et le café ivoirien.
-4 avril : Les forces de l’ONUci attaquent par hélicoptère le palais présidentiel et la résidence de Gbagbo.
-5 avril : Au moins 2300 civils tués et des milliers autres blessés, par les bombardements aériens des forces françaises et de l’ONUci
-5 avril : Mort du porte-parole des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), le Colonel-Major Gohourou Babri, qui tomba dans une embuscade des militaires français, qui ont ouvert le feu “sans sommation”.
Plusieurs analystes de la situation en Côte D’Ivoire prétendent que la principale priorité des pro-Ouattara est la conquête de San Pédro, afin de ré-ouvrir le commerce international du cacao et du café ivoirien, et ainsi rallier les producteurs agricoles du pays. Abidjan ne serait donc qu’un objectif secondaire, se débarrasser de Gbagbo serait une prime, mais qui ne profiterait pas à l’ONU au niveau politique. Dans tous les cas, que le conflit perdure ou se conclu hâtivement, les seuls gagnants ici seront Anthony Ward, ses collaborateurs parasites français et membre de sa famille, sans oublier sa corporation, Armajaro, et ses actionnaires. Ce même Anthony Ward qui, je le rappel, a embauché Loïc Folloroux, fils de Dominique Ouattara et Alassane Ouattara comme ‘directeur Afrique’, qui sert de lien entre SON insurrection et l’ONU.
Correspondance particulière.