Atteinte à la sûreté de l’Etat: Bernard DOZA accusé de tentative de coup d’Etat pour renverser Ouattara

Le 01 mars 2012 par IvoireBusiness – Hier, pour la première fois depuis son retour prolongé en Côte d’Ivoire, Bernard Doza s’est vu nommément accuser d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de tentative de

coup d’Etat pour renverser le régime d’Alassane Dramane Ouattara.
Le « Nouveau Réveil » a cru hier dévoiler un pan du plan de Bernard Doza pour accéder à la magistrature suprême par un coup de force. A sa Une hier, notre confrère qui reconnaissait pour la première fois que la Côte d’Ivoire était un pays très instable et en proie à de graves turbulences écrivait : « Atmosphère lourde, horizon politique brumeux, rumeurs de coup d’Etat, réconciliation au point mort, etc. : La République dans une zone de turbulence ? ».
L’un des responsables de cette instabilité chronique du régime Ouattara est selon « Le Nouveau Réveil », le journaliste-écrivain Bernard Doza.
A l’appui de sa thèse, notre confrère écrit : « Par ailleurs, depuis quelque temps, les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo ne cachent pas leurs intentions subversives vis-à-vis du pouvoir en place. A l’instar de Bernard Doza (in Le Quotidien d’Abidjan du lundi 27 février), ils ébruitent des scénarios visant à renverser les institutions de la République. Et effectivement, ils ne dorment pas. Puisque les plus hautes autorités militaires du pays viennent de révéler, par la voix du Cdt Koné Zakaria, qu’un coup d’Etat, en voie de préparation à Bonoua, aurait été déjoué il y quelques semaines. De manière périodique, des heurts entre les Frci et la population viennent nous rappeler que les partisans de l’ex-président ont plus d’un tour dans leur sac et que peut-être que les autorités commettent une erreur de les minimiser ».
Si le nationaliste Bernard Doza empêche Ouattara de dormir et est soupçonné de vouloir faire un coup d’Etat pour renverser son régime, pourquoi n’est-il donc pas inquiété par les nouvelles autorités?
Pourquoi, si comme le dit Le Nouveau réveil, Bernard Doza ne cache pas ses velléités subversives en échafaudant des scénarii de coups d’Etat à longueur de journée, le régime n’apporte-t-il pas les preuves de ses graves accusations ?
Après avoir vécu 30 ans en exil, Bernard Doza vit depuis 1 an sans discontinuer à Abidjan, au nez et à la barbe des autorités, qui peuvent l’arrêter à tout moment. Pourquoi ne le font-ils pas ? Pourquoi s’il est identifié comme putschiste avéré, est-il libre de ses mouvements ?
Le régime a-t-il à ce point peur du président du CIAPOL qu’est Bernard Doza, nationaliste dans l’âme, qu’il rechigne à le mettre aux arrêts?
Où sont-ce des accusations sans preuves de la part d’un régime boiteux, et d’un journal, Le Nouveau réveil propriété de Konan Bédié - président du Pdci-Rda -, et en mal de sensations fortes ?
Nous y reviendrons.

Eric Lassale