Attaques répétées contre le camp présidentiel - Issa Malick dénonce et interpelle la Cei

Le 25 octobre 2010 par Notre Voie - Dr. Coulibaly Issa Malick, directeur national de campagne (DNC) de Laurent Gbagbo, est en colère. Il a ouvertement dénoncé et condamné

Issa Malick Coulibaly, directeur national de campagne du Président Gbagbo.

Le 25 octobre 2010 par Notre Voie - Dr. Coulibaly Issa Malick, directeur national de campagne (DNC) de Laurent Gbagbo, est en colère. Il a ouvertement dénoncé et condamné

samedi, au cours d’un meeting dans la soirée à Abobo Bokabo, les attaques désormais répétées contre les responsables et les affiches de campagne de La Majorité présidentielle (LMP) par les militants du RDR. Selon l’orateur, le samedi dernier, à Katiola, après avoir déchiré le poster du candidat de LMP devant l’hôtel Hambol, des militants du RDR clairement identifiés et très excités s’en sont ensuite pris au QG de campagne de LMP qu’ils ont totalement mis à sac. Auparavant, des militants de LMP, outrés par le vandalisme des militants RDR avaient répliqué à la provocation en déchirant une affiche du candidat Ouattara. Après avoir tout casé au QG, les partisans de Ouattara ont assiégé les abords de l’hôtel Hambol de cette ville du centre de la Côte d’Ivoire où sont logés Gervais Coulibaly, directeur national de campagne adjoint (DNCA) chargé de la société civile, Dibonan Koné, ex-ministre de la Sécurité du PDCI passé depuis à LMP, et le directeur départemental de campagne du président Gbagbo à Katiola. Durant deux heures, ils ont pris en otage ces responsables de LMP en procédant à des lapidations de l’hôtel. A Tafiéré, un peu plus au nord de Katiola, les affiches du candidat Laurent Gbagbo ont été aussi déchirées. Pareil à Korhogo où au quartier Koko, l’affiche du candidat Gbagbo a non seulement été déchirée mais en plus le panneau publicitaire a complètement été arraché et détruit. A Abidjan, dans la commune d’Abobo, des scènes similaires sont perpétrées. A Attécoubé, le député Marie-Odette Lorougnon est constamment agressée, physiquement et impunément. “Nous avons toujours demandé à nos militants de ne pas répondre aux provocations. Mais, notre patience a aussi des limites. Et ce qui s’est passé à Katiola montre que nos amis ont atteint les limites de leur patience”, a averti le DNC Issa Malick Coulibaly, visiblement exaspéré. “Il faut, poursuit-il, que la Commission électorale indépendante (CEI) et ceux qui ont en charge la sécurisation du processus électoral se déploient dès maintenant sur l’ensemble du territoire pour rassurer les populations. N’attendons pas le jour des élections. Il faut le faire dès maintenant, sinon, une partie de la Côte d’Ivoire risque de ne pas avoir un processus électoral normal”. Pour l’instant, le DNC du camp présidentielle entend user de tous les moyens légaux pour faire cesser ces sauvageries du RDR : “Nous allons saisir de façon très officielle et dans les plus brefs délais la CEI et le Centre de commandement intégré (CCI pour protester et demandé une sécurisation beaucoup plus concrète de cette partie de la Côte d’Ivoire”, a annoncé Dr. Issa Malick Coulibaly. Mais pendant combien de temps ces agressions seront-elles encore supportées par les partisans de Laurent Gbagbo ? Pourquoi Ouattara et les responsables de son parti ne font aucune déclaration d’apaisement face à la sale hargne de leurs militants ? Attention, danger ! Coulibaly Zié Oumar