Attaques contre les positions des FRCI: Jeune Afrique contredit le régime Ouattara

Le 07 septembre 2012 par Notre voie - L ’ h e b d o m a d a i r e françafricain «Jeune Afrique» a annoncé sur son site avoir eu connaissance d’un rapport des renseignements ivoiriens

Alassane Ouattara à son arrivée au conseil des ministres.

Le 07 septembre 2012 par Notre voie - L ’ h e b d o m a d a i r e françafricain «Jeune Afrique» a annoncé sur son site avoir eu connaissance d’un rapport des renseignements ivoiriens

sur les auteurs des dernières attaques contre les FRCI.
Grosso modo, le confrère cite des officiers ivoiriens en exil au Ghana comme étant les cerveaux ou les concepteurs de ces attaques. C’est d’ailleurs la rengaine. Mais le problème, c’est que les autorités ivoiriennes, le chef de l’Etat en tête, ont accusé d’honnêtes citoyens comme étant responsables de ces attaques. C’est ainsi que de nombreux ivoiriens anonymes croupissent dans les geôles du pouvoir sans qu’ils n’aient droit à une défense. Mais c’est aussi la raison pour laquelle, Alphonse Douati, ancien ministre, secrétaire général adjoint du FPI a été jeté en prison sans autre forme de procès. Avant d’être suivi par son supérieur hiérarchique, Laurent Akoun qui vient d’être condamné en première instance à six mois de prison ferme. Sans compter les milliers d’ivoiriens qui au nom de la défense de notre sécurité sont enlevés tous les jours dans les villes et villages de Côte d’Ivoire parce que accusés de fomenter des coups d’Etat contre le prince. Finalement la question que l’on se pose est de savoir qui du régime Ouattara et de «Jeune Afrique» dit la vérité. Mais à la vérité on sait que ni l’un, ni l’autre ne dit vrai. Les autorités ivoiriennes ne savent pas exactement qui les attaque. Pour se donner bonne conscience, ils jetent leur dévolu sur leur opposants internes. Ceux qu’ils considèrent comme des empêcheurs de tourner en rond. Le quotidien «Le Patriote» a ainsi clairement affirmé que le ministre Douati était «un faucon qui avait réussi à cacher son jeu». Les allusions actuelles de «Jeune Afrique» visent donc tout simplement à voler au secours d’un allié en perte de vitesse. L’hebdomadaire basé à Paris sait mieux que quiconque que le régime d’Abidjan qui s’enfonce dans une dictature sans nom est en mauvaise posture dans l’opinion française. Surtout depuis le départ de Sarkozy de l’Elysée. En dédouanant à moindre frais les leaders de l’opposition que ses alliés maintiennent dans les prisons, il espère rattraper les gaffes du régime. Il faut espérer qu’Abidjan comprenne le message.

Guillaume T. Gbato in Notre Voie
gtgbato@yahoo.fr