ATTAQUE DU VILLAGE DE DIEHIBA À DUÉKOUÉ: DE NOUVELLES RÉVÉLATIONS ! RETOUR SUR LES FAITS…

Le 02 juillet 2012 par IvoireBusiness – On se rappelle que le village de Diéhiba, dans la sous-préfecture de Guéhiébli, dans le département de Duékoué, avait été l'objet d'une attaque sanglante dans la nuit du

dimanche 17 au lundi 18 juin 2012. Cette attaque avait fait 2 morts et 4 blessés graves, dont une femme qui a eu la jambe amputée à l'hôpital général de Duékoué, où elle avait été évacuée pour des soins.

Suite à cette attaque de Diéhiba, nous venons d’avoir la version des faits tels qu'ils se sont passés.

Village de Diéhiba.

Le 02 juillet 2012 par IvoireBusiness – On se rappelle que le village de Diéhiba, dans la sous-préfecture de Guéhiébli, dans le département de Duékoué, avait été l'objet d'une attaque sanglante dans la nuit du

dimanche 17 au lundi 18 juin 2012. Cette attaque avait fait 2 morts et 4 blessés graves, dont une femme qui a eu la jambe amputée à l'hôpital général de Duékoué, où elle avait été évacuée pour des soins.

Suite à cette attaque de Diéhiba, nous venons d’avoir la version des faits tels qu'ils se sont passés.

Comme relatée par la presse, l'attaque a été réelle et les auteurs bel et bien identifiés.

Voici les faits :

Le Dimanche 17 Juin vers 22hre à bord de deux véhicules 4X4, des éléments FRCI font leur entrée dans le village de Diehiba et font mouvement vers la buvette du Village ou les Jeunes se retrouvaient.

Contrairement à ceux déjà rentrés chez eux à la maison compte tenu de l'heure tardive, les 11 personnes se trouvant sur place ont vécu un enfer total.

La famille propriétaire de cette buvette a payé une lourde tribu dans cette énième attaque des terroristes pro-ouattara. En effet, trois membres de cette famille ont été mortellement agressés. Deux d'entre eux sont morts sur le coup et l'autre demeure dans un état très critique à l'heure actuelle. La troisième victime, une femme de la trentaine a été violée par ces sbires en tréhis frci avant de se voir amputer une jambe.

Les victimes sont :

Feu-Kouhon Alexis 25 ans, père de 2 enfants

Feu-Yakou 30 ans, père de 3 enfants

Melle Zeba Tahou Nathalie, Violé et amputée de la Jambe par les FRCI, se trouve actuellement à l’hôpital de Duékoué.

Parmi les 8 autres personnes présentes, 6 d'entre elles ont été blessées par balle.

Le Lundi 18 Juin matin, les FRCI reviennent à bord de 2 véhicules 4X4 accompagnés d’un détachement de l´ONUCI:

Approchant la famille des victimes, ils auraient demandé 1000 FCFA comme droit pour enregistrer la peinte de la famille contre X.

Trouvant injuste cette démarche et traumatisée la famille ne s’en revenait pas et refusa de donner les 1000 frcfa aux Frci. Face à ce refus, la coalition Frci-Onuci quitte honteusement le village. Après leur départ, ce sont les Dozos qui ont fait irruption dans le village dans leur agitation propre à eux, comme relaté dans la presse. Les dozos se sont mis à tirer dans un premier temps en l'air avant de se mettre à arroser les villageois de balles réelles, faisant cette fois-ci 7 blessés. Ce qui porte à 14 le nombre total des blessés.

Suite à cette attaque les villageois gagnés par un traumatisme qui ne dit pas son nom, ont été obligés de fuir pour se réfugier en brousse ou alors converger vers Duekoué, laissant derrière eux les deux Cadavres de la veille, qu'ils n'ont pas eu la possibilité d'enterrer.

Cette attaque selon les propos des FRCI et leurs supporteurs du RDR dans la région, vise à traquer, à faire fuir la population en abandonnant leurs terres au FRCI qui les distribuent en toute impunité aux Burkinabé qui viennent chaque jour en convoi du Faso …

Pendant que les Ivoiriens sont tués au quotidien par les hommes d'Alassane Dramane Ouattara à l'ouest de la Côte d'Ivoire, leurs terres sont redistribuées au Burkinabé, parents de ce dernier. Ainsi va la démocratie que la Communauté dite Internationale nous a imposée dans notre cher et beau pays.

Un rapport de Kouassi Abou Jean-Noël.
Pour l'Œil de Douékué