Assomption de la Sainte Vierge : L’Église catholique commémore, la montée de Marie au ciel

L’Église catholique va célébrer, ce mardi 15 août, la fête de l’Assomption. La montée de la Vierge Marie au ciel, corps et âme. Cette commémoration sera célébrée dans toutes les paroisses, et particulièrement dans les sanctuaires qui lui sont dédiés où des veillées de prière sont organisées dans la nuit du 14 au 15 août.

Au sanctuaire marial national, de la cité Fairmont, le cardinal Jean Pierre Kutwa célèbre la messe généralement aux environs de 4h du matin. Plusieurs convois ont également pris la direction d’Issia où un pèlerinage est organisé, et de bien d’autres sites. « Marie, la première à monter au ciel, est déjà le signe de la miséricorde de Dieu. Cela veut dire que Dieu tient ses promesses », a fait savoir le père Mesmin Kadjo, curé de la paroisse Saint Marc d’Akékoi et aumônier du Renouveau charismatique catholique du diocèse d’Abidjan. Il rappelle, par ailleurs, que Jésus avait dit à ses disciples : « Je pars vous préparer une place. Et voilà que Marie rejoint cette place que Jésus a préparée pour nous, pour tous ses amis, pour tous les chrétiens », souligne-t-il.

En indiquant que l’assomption de Marie rappelle aux fidèles du Christ qu’ils ont une place au ciel.

S’ils vivent dans les commandements de Jésus, la place qui leur est destinée sera effectivement occupée par eux. Pour le prêtre, l’assomption de Marie est le triomphe de l’amour, le triomphe de la vérité. Le triomphe de la fidélité de Jésus.

Il a, par ailleurs, précisé que l’Assomption est différente de l’Ascension qui est la montée de Jésus au ciel. Tandis qu’à l’Assomption, c’est Marie qui monte au ciel. Selon lui, la Vierge Marie ne monte pas au ciel d’elle-même. « Elle est accompagnée par la grâce de Dieu matérialisée par l’image des anges que nous voyons, pour nous dire que ce n’est pas d’elle-même qu’elle monte au ciel, mais, c’est la grâce de Dieu. On pourrait dire par là que l’assomption de Marie, c’est la préfiguration de ce nouveau peuple de Dieu, ce peuple qui, ayant vécu dans la fidélité à la loi du Seigneur, reçoit sa couronne, la couronne de la part de son Seigneur », explique le père Mesmin Kadjo.

Qui indique aussi que l’assomption de Marie est l’anticipation de ce que les chrétiens vont vivre. Selon lui, si Dieu a accepté que Marie monte au ciel, ce n’est pas par ses mérites, mais par la grâce qu’elle a reçu d’être la mère de Dieu. Et du fait qu’elle ait pu accepter Jésus dans sa vie.

Par Marie-Adèle Djidjé