APRES LE SCANDALE DES FAUX TÉMOIGNAGES KENYANS DE BENSOUDA CONTRE GBAGBO A LA CPI: VOICI JAMES STEWART, LE SUCCESSEUR DE BENSOUDA

Le 11 mars 2013 par IVOIREBUSINESS – JAMES STEWART, SUCCESSEUR DE FATOU BENSOUDA.

PHOTO: FATOU BENSOUDA ET SON SUCCESSEUR, LE CANADIEN JAMES STEWART.

Votre quotidien favori s’est le premier fait l’écho du scandale qui a secoué la Cour pénale internationale (CPI) lorsque la procureure principale, Fatou Bensouda, a fait du faux en accusant le Président Laurent Gbagbo crimes commis dans des violences post-électorales au Kenya. Fausses accusations déjouées publiquement par Me Emmanuel Altit, l’avocat de Laurent Gbagbo.
Telle une voleuse prise la main dans le sac, Fatou Bensouda a reconnu les faits sans broncher devant la CPI, et ensuite devant François Soudan de Jeune Afrique, et déclaré que ces fausses preuves kenyanes contre Gbagbo lui avaient été remises par mégarde par un témoin, et promis de les retirer du dossier d’accusation.
IVOIREBUSINESS, COMME BEAUCOUP D’ANALYSTES POLITIQUES, A DEMANDE LA DÉMISSION DE FATOU BENSOUDA ET EXIGE, COMME DANS L’AFFAIRE DSK CONTRE NAFISSATOU DIALLO, QUE LA PROCÉDURE CONTRE GBAGBO SOIT FRAPPÉE DE NULLITÉ, POUR DÉLIT D’ACCUSATIONS MENSONGÈRES DE LA PART DE LA PROCUREURE.
La CPI, dont la crédibilité est totalement entamée, et qui désormais lutte pour sa survie, a pris la mesure du séisme causé par Fatou Bensouda, et aurait décidé de la limoger. C’est ce que nous rapportent nos sources avec insistance.
La CPI, dans l’urgence, a nommé son successeur en la personne du canadien JAMES STEWART, qui a prêté serment samedi dernier.
Celui-ci officiera dans un premier temps comme PROCUREUR ADJOINT, et aura la tâche seconder Bensouda pour les enquêtes et lui rendre compte directement. Le Procureur Bensouda avait été élu, il y a quelques mois pour une durée de 6 ans. Mais tout porte à croire qu’elle rendra bientôt le tablier, le temps que son successeur JAMES STEWART, prenne ses marques.
Fatou Bensouda n’est pas la seule à être emportée par le scandale des fausses preuves venant du Kenya. Selon nos sources, la greffière en chef de la Cpi Sylvana Arbia, devra elle aussi quitter ses fonctions dans quelques semaines.
Comme on le voit, c’est un véritable TSUNAMI qui a frappé la CPI avec le scandale des fausses preuves contre Gbagbo venant du Kenya.
Reste désormais à ce que la COUR invalide toutes les charges contre Gbagbo, et le libèrer purement et simplement, à la fois pour absence de preuves, absence d’enquêtes, et pour faux et usage de faux par l’accusation.
Rappelons que Fatou Bom Bensouda, née le 31 janvier 1961 à Banjul (GAMBIE), est avocate à la Cour pénale internationale (CPI), actuellement procureure générale après avoir été pendant huit ans procureure adjointe de Luis Moreno Ocampo.
Elle est diplômée de Droit de plusieurs universités au Nigeria. Elle est titulaire d’un diplôme en bénévolat au sein du Comité international olympique à New York (novembre 2001), ainsi qu’un diplôme d’études en langue française (DELF) 1er degré délivré par le ministère de la Jeunesse, de l’Éducation Nationale et de la Recherche de la République française.
Elle commence sa carrière en Gambie comme procureure en 1987. Puis se voit nommée procureur général de Banjul.
En 1998, elles est nommée ministre de la Justice jusqu’en 2000.
Depuis 2004, elle travaille à la Cour pénale internationale.
Elle est mariée à un homme d’affaires maroco-gambien et a deux enfants.

QUE VA FAIRE FATOU BENSOUDA APRES LA CPI ?

Selon les informations en notre possession, Fatou Bom Bensouda aurait créée un mouvement dénommé V-Day, dont les objectifs visent à mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles.
A l’occasion de la journée internationale de la femme le 08 mars dernier, elle a fait une importante déclaration dont nous vous livrons l’intégralité du contenu, ci-après.

Michèle Laffont

DÉCLARATION DE FATOU BENSOUDA ET Mme ENSLER, LE 08.03.2013

Mobilisez-vous contre l’impunité

Le Procureur Fatou Bensouda et la dramaturge et créatrice de l’événement V-Day, Eve Ensler, célèbrent la Journée internationale de la femme.
Le 14 février 2013, un milliard de personnes se sont mobilisées dans 207 pays pour danser, manifester et exprimer leur refus de la violence sexuelle. L’événement One Billion Rising traduisait l’urgence d’agir et la profonde aspiration de femmes et d’hommes à travers la planète à vivre dans un monde où personne ne craindrait à tout moment de subir des violences, des viols et des attaques.
À l’occasion de ce 8 mars, qui marque la Journée internationale de la femme, la mobilisation continue car il reste fort à faire. L’existence même des crimes à caractère sexiste n’est toujours pas reconnue au sein de nombreuses sociétés, qui les passent sous silence et vont jusqu’à dénigrer les victimes. Le Procureur Bensouda et Eve Ensler conjuguent leurs efforts pour donner une nouvelle impulsion à la lutte contre l’impunité en insistant sur la sensibilisation du public, la nécessité de rendre des comptes, la mobilisation et la justice.
« Nous avons pu constater la force générée par un milliard de femmes et d’hommes mobilisés, qui rompent le silence, qui apaisent les traumatismes en dansant et en exprimant leur indignation, en instaurant une solidarité et un élan universels et en se mobilisant comme jamais auparavant. Désormais, nous devons nous mobiliser contre l’impunité », a déclaré Mme Ensler.
« Il est crucial d’ouvrir des enquêtes et d’entamer des poursuites concernant les crimes à caractère sexiste. Les victimes doivent pouvoir s’exprimer et donner leur version des faits et les auteurs de tels crimes doivent être traduits en justice. Nous pouvons adresser collectivement un message clair, fort et cohérent pour dire qu’il n’est plus acceptable d’utiliser la violence contre les femmes comme arme de guerre », a ajouté le Procureur Bensouda.
« Nous avons décidé de lancer un appel commun pour exhorter les tribunaux, les gouvernements et les instances judiciaires à mettre un terme à l’impunité et à obliger les auteurs des crimes en question à rendre des comptes à la justice. Nous vous demandons de nous rejoindre et de vous mobiliser pour éradiquer la culture de l’impunité. »
Le rôle que joue la Cour pénale internationale (CPI) se fait ressentir bien au-delà des salles d’audience ; avec chaque nouvelle affaire, la nécessité de modifier les comportements et de prévenir les crimes à caractère sexiste devient plus pressante. La CPI mène actuellement des enquêtes et des poursuites relatives à des crimes, notamment des crimes à caractère sexiste, en Ouganda, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine, dans la région du Darfour au Soudan, au Kenya, en Libye, en Côte d’Ivoire et au Mali.
V-Day est un mouvement mondial visant à mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles. Le 14 février 2013, qui marquait la 15e édition de cet événement, des militants, des écrivains, des travailleurs, des intellectuels, des célébrités et des femmes et des hommes à travers le monde se sont mobilisés pour exiger qu’il soit enfin mis un terme aux violences faites aux femmes. Nous nous mobilisons une nouvelle fois.

FATOU BENSOUDA ET Mme ENSLER