Après qu’Alpha Blondy ait traité Gbagbo de malade mental à l’Olympia: Alpha reçoit le soutien de Soro
Par L’Inter - Le coup de fil de Soro à Blondy.
Après la sortie d'Alpha contre Gbagbo: Le coup de fil de Soro à Blondy.
L'affaire secoue fortement la galaxie Gbagbo. Que Alpha Blondy, le très proche de l'ancien président Laurent Gbagbo, pendant les heures de gloire du régime de la refondation le traite de « malade mental », à son concert à Paris, n'a pas manqué de provoquer l'ire de ses partisans.
Mais pour le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, « Alpha Blondy est un patrimoine national à préserver ». Sur son blog, selon alerte info.net, Soro dit avoir eu un échange téléphonique avec l'artiste, au cours duquel il l'a certainement félicité pour sa prestation, surtout après la fronde des pro-Gbagbo contre lui.
« Je viens de l’avoir au téléphone juste après son concert, où il a une fois de plus excellé et dénoncé les panafricanistes dogmatiques adeptes du repli identitaire qui en plein Paris, en terre de démocratie, veulent imposer la pensée unique par la violence dont ils n’ont jamais su se guérir. Quelques uns ont voulu manifester contre cet artiste africain authentique », a indiqué M. Soro. « Je me souviens encore comme si c’était hier, lorsque le même Alpha apportait son soutien à Gbagbo, ils le béatifiaient. Maintenant que la vérité immuable s’est imposée, ils veulent le sacrifier sur l’autel de la bêtise humaine : la violence », a ajouté le président du Parlement ivoirien, en visite en Corée du Sud, rappelant ainsi le caractère changeant des humeurs au gré des intérêts du moment.
« J’adresse mes félicitations à ce grand artiste ivoirien Alpha Blondy qui reste égal à lui-même. Son talent est indéniable et son charisme affirmé. J’ai toujours souhaité, et il le sait, qu’il demeure le porte-parole des sans-voix. Alpha Blondy doit être l’artiste du petit peuple. On peut l’aimer comme on peut le détester, mais personne ne peut nier le génie talentueux d'Alpha Blondy », a conclu Guillaume Soro.
H. ZIAO
NB : Le titre est de la rédaction